Transformer son identité n’a pas à être radical. Et si on l’envisageait comme un processus fluide, connecté à nos valeurs?
Il y a quelque chose de profondément libérateur dans le fait de réaliser que notre identité n’est pas figée. Qu’elle peut évoluer. Se raffiner. Et que ce raffinement n’exige pas qu’on renie ce qu’on a été.
Dans mon plus récent épisode de podcast, j’aborde ce thème qui me touche particulièrement : celui de la transformation identitaire. J’y partage mon parcours personnel — de journaliste culturelle à professeure de yoga, de créatrice de contenu à ostéopathe — et tout ce que ces transitions m’ont appris sur moi-même.
Changer, ce n’est pas se trahir. C’est s’écouter. C’est reconnaître qu’on n’est plus tout à fait la même personne et que c’est non seulement normal, mais sain. J’ai compris que l’on peut avoir plusieurs versions de soi tout au long d’une vie et que chacune mérite d’être honorée.
Un exercice que je trouve puissant : écrire une lettre au futur. Se projeter à une date précise — par exemple le 31 décembre 2025 — et écrire tout ce qu’on souhaite avoir accompli, comme si c’était déjà fait. Cela nous permet de clarifier notre vision, de la ressentir pleinement et souvent, de la concrétiser.
Cet épisode est une invitation à vous déposer. À revisiter votre propre parcours. À reconnaître les petites victoires et à accueillir les transformations à venir avec douceur. Car parfois, ce n’est pas une révolution qu’il nous faut. Juste un réajustement délicat, inspiré de ce que nous devenons.
Quand une vision nous est donnée, quand on a un désir tellement fort, c’est qu’une future version de soi l’a.
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 00:00 Incarner la future version de soi
- 02:48 Le cheminement vers le changement d’identité
- 06:05 L’importance de la vision future
- 09:00 Raffiner son identité au fil du temps
- 12:12 Célébrer les petites victoires
- 15:08 L’interrogation de la future version de soi
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 29
Salut les beautés, re-bienvenue sur le Coco Latté Talk!
Alors aujourd’hui, je te jase de la future version de toi. On a tendance à oublier que, quand on veut incarner le changement, quand on veut changer une habitude de vie, ça vient souvent avec un changement d’identité. Donc, je m’explique : pendant des années, il y a une version de toi qui a fait des choix quotidiens. Des choix quotidiens qui n’étaient pas alignés avec ce que tu désires, qui n’étaient pas alignés, par exemple, avec la santé, le bien-être.
Et cette version-là a fait des choix sans penser au lendemain, en se disant peut-être “plaisir immédiat”. Je veux dire, le plaisir d’enchaîner cinq épisodes sur Netflix plutôt que le plaisir futur d’être allé faire des séances de Pilates et de voir mon corps se définir, par exemple. Alors, il y a une ancienne version de nous qui, par ses actions, nous a menés à ce qu’on est aujourd’hui. Et là, souvent, mes clientes arrivent dans mon bureau et elles veulent tout pour hier.
Parce que j’ai des clientes de haute performance, souvent c’est des directrices d’entreprises ou elles ont leur entreprise, puis elles me disent : « Ben là, je veux perdre du poids, 10 lbs en une semaine ». Là, je leur dis : « Hum, ça fonctionne pas tout à fait comme ça, il y a une version de toi, il y a vraiment un cheminement qui a mené à où tu en es aujourd’hui ». Ben, tranquillement, il faut la défaire, cette version-là, il faut défaire les habitudes, il faut rephraser une habitude à la fois.
On ne peut pas tout changer du jour au lendemain. On ne peut pas, par exemple, effacer 20 ans de mauvaises habitudes de vie pour, du jour au lendemain, eh, tout va bien aller. Alors, ça prend beaucoup de compassion, de patience dans un cheminement et surtout, ça prend d’élaborer clairement dans notre tête, avoir cette grande vision. La future version de toi, elle ressemble à quoi? Et c’est d’ailleurs un exercice que je t’invite à faire.
Vraiment, de prendre une feuille et d’écrire en détail à quoi la future version de toi ressemble. Donc, elle pense comment? À la limite, ça peut même être : elle marche comment? Si t’es quelqu’un qui est super stressé, qui est recroquevillé sur toi, qui a le poids du monde sur tes épaules, ben peut-être que la future version de toi, elle, marche droite, elle n’a pas le poids du monde sur ses épaules, sa posture est solide, elle est ancrée, elle est enracinée, elle s’est délestée du poids sur ses épaules. Alors, comment elle pense aussi?
Quels choix elle fait à l’épicerie? Donc, toujours te demander : est-ce que ces choix-là supportent la future version de moi? Alors, de l’écrire en détails même, qu’est-ce qu’elle porte, qu’est-ce qu’elle écoute, qu’est-ce qu’elle lit. Le moindre petit détail, puis ça va commencer tranquillement à te guider petit à petit et tu ne vas pas changer du jour au lendemain. Mais souvent, si on veut avoir un changement durable, puis ça, je l’enseigne dans le programme à l’aligner et dans tous mes programmes, en fait, il y a toujours un aspect mindset, parce qu’un changement d’habitude de vie vient avec un changement d’identité. Et je donne souvent cet exemple-là. Dans mon ancienne vie, ma première carrière, j’étais journaliste culturelle. Alors, j’étais sur tous les tapis rouges et, toute jeune, je rêvais d’être actrice à Hollywood, j’ai étudié en théâtre, j’étais une première de classe. Donc, plusieurs…
Pas mes parents parce que mes parents m’ont toujours encouragée à faire ce que je voulais dans la vie. Et je les remercie d’ailleurs pour ça. Donc, je voulais aller étudier en théâtre et ils étaient comme : « OK, vas-y, va faire ta vie ». Mais il y avait d’autres parents autour de nous, dans l’entourage, qui étaient comme : « C’est une première de classe, elle devrait aller étudier en médecine ». Puis maman était comme : « Elle va faire ce qu’elle veut dans la vie, elle va être actrice à Hollywood ». Et finalement, en étudiant le théâtre, ça a été super bon parce qu’en plus j’étais une personne super timide. Donc, ça faisait aucun sens. Une introvertie qui s’en va en théâtre, tu sais. Première de classe, personne ne comprenait. Mais j’ai suivi mon instinct et j’étais comme : « C’est ça que je veux faire ».
Puis je suis arrivée là et ça m’a sortie un petit peu de ma carapace et il y avait quelque chose d’intéressant dans l’idée de jouer des personnages parce que je pouvais sortir de moi. Je sortais de qui j’étais. Fait que s’il y avait de la critique, ce qu’on critiquait c’était le personnage, c’était pas moi. Fait que quelque part, c’était aussi un masque, une forme de protection. Puis rapidement, j’ai réalisé que même si j’aimais ça jouer, c’était vraiment pas mon grand dada.
Mon grand dada, c’était d’interviewer. On avait des cours, puis j’avais interviewé. Puis j’aimais la création de contenu aussi, fait qu’on avait eu des cours justement de vidéos, de vidéastes, et j’avais un plaisir fou. Fait que sans savoir, ça commençait à paver ma voie. Donc, quand je suis arrivée sur les tapis rouges comme intervieweuse, comme journaliste culturelle, ma vision c’était : je voulais être à Hollywood.
Pour moi, les tapis rouges… bon, finalement, j’ai fait le Québec, j’ai pas fait Hollywood, mais cette idée d’être là sur les tapis rouges, de baigner dans l’univers culturel, je m’étais forgé une identité autour de ça, j’étais là. Puis je pensais que j’étais alignée, je pensais que j’étais sur mon X, pour finalement, à un moment donné, réaliser : c’est beaucoup de stress, c’est un milieu très superficiel. OK, j’ai peut-être pas envie d’évoluer nécessairement dans ce modèle du monde-là.
Tranquillement, j’ai commencé à être malade et à me dire « OK, ben là, tranquillement, je suis passée de la journaliste culturelle qui est partout à la fille qui est malade pis qui cherche des solutions ». Mon identité a changé. Puis tranquillement après ça, je suis devenue aussi journaliste mode et beauté. J’étais partout sur tous les tapis rouges. Pas encore là. C’était beaucoup de l’ordre de l’égo. Donc c’était ma nouvelle identité. J’ai trippé dans ce travail-là. Puis à un moment donné, je voyais les femmes vieillir sous les projecteurs, recevoir énormément de critiques, perdre des contrats tout simplement parce qu’elles prenaient de l’âge à la télévision.
Et je me disais : mais c’est pas ça que je veux. Donc je voyais les journalistes plus âgées qui avaient de la difficulté à se trouver du travail. Puis en plus, on sait, avec toute la convergence dans le milieu des médias, c’est devenu super difficile. Et il y a quelques années, justement avec la maladie, je me suis dit : ça peut pas être ça, mon identité. Y a quelque chose de différent. Alors tranquillement, en commençant à faire des recherches, en testant des trucs sur moi, de la fille qui courait les tapis rouges, qui se surentraînait, ben là, je suis devenue la fille en santé, la fille en forme. C’était ça, ma nouvelle identité. Et je la raffine continuellement. Encore récemment, bon, là, j’achève mes études en ostéopathie, mais il y a une partie de moi qui était dans la résidence, qui était comme : « Hey, dans le fond, t’étais bien comme journaliste mode beauté. Tu te faisais gâter, t’avais des villas privées sur le bord de la mer, tu faisais des voyages de presse extraordinaires. » Oui, mais de un, j’arrêtais pas de perdre des contrats parce qu’on fermait des projets partout, qu’on restreignait les postes, ils sont rendus trois personnes pour faire un magazine. C’est du non-sens dans les médias en ce moment. Alors, j’avais plus envie de cette réalité-là. Fait que je me ramène toujours à : j’ai plus envie. Là, je me suis dit : « OK, attends, c’est parce qu’à quelque part, la vision future de moi n’est pas encore assez claire. » Donc, je me suis assise et je me suis mise à écrire une lettre. OK, c’est quoi la future version de moi?
Tu sais, si on m’avait dit, là, quand j’étais journaliste culturelle, qu’un jour j’allais me lever à 4 h 30 du matin pour aller enseigner du Pilates sur Reformer, j’aurais fait : « De quoi tu parles ? » Pis « C’est quoi du Pilates sur Reformer ? » Tu sais, déjà à cette époque-là, je faisais du Pilates au sol, mais du Pilates sur Reformer, j’avais aucune idée de ce que c’était à cette époque-là. Donc j’aurais fait : « Je sais pas de quoi tu parles, mais non, moi je suis… je cours les tapis rouges, j’interviewe les stars, c’était ça mon identité. » Alors, cette identité-là s’est raffinée.
J’ai commencé à me demander aussi : la future version de moi en santé pense comment? Quels choix elle fait à l’épicerie? Quelle aide elle va chercher? Fait que tout… Puis plus j’avançais, puis encore aujourd’hui, quand je bloque sur quelque chose — soit un changement auquel je résiste ou un problème auquel je ne trouve pas de solution — je suis comme : « OK, la future version de moi, elle a résolu ce problème-là. Alors, qu’est-ce qu’elle a fait? Comment elle a pensé? » Parce qu’on ne peut pas régler un problème avec la même mentalité qui l’a créé. Tu sais, c’est Einstein qui disait ça.
L’ancienne version de toi a fait tous ces choix-là qui t’ont mené au point où tu en es. T’es pas bien, tu as peut-être des inconforts chroniques, que ce soit digestifs ou autres. Tu as peut-être aussi un système nerveux complètement dérégulé. Puis l’idée, c’est pas de « shamer » l’ancienne version de toi. Je veux vraiment que tu la… que tu la félicites, parce que l’ancienne version de toi a fait du mieux qu’elle pouvait avec les outils qu’elle avait.
Simplement. C’est ça qu’il faut se rappeler. Donc, l’idée, c’est pas de shamer l’ancienne version de toi, c’est pas de la tuer, pas du tout, mais c’est de la raffiner, cette version-là. De se dire : OK, je veux atteindre tel but, alors comment je peux atteindre ça? La personne qui atteint ce but-là, comment elle pense? Qu’est-ce qu’elle voit? Qu’est-ce qu’elle fait de différent? Et tranquillement, on raffine, on raffine son identité. Donc, je suis passée aussi… j’en ai eu plein, des changements d’identité.
Dans ma vie, ça a été de passer justement d’une journaliste mode, beauté, bien-être à une prof de yoga. Pendant la pandémie, j’ai perdu tous mes contrats. Et là, soudainement, j’étais plus connue comme la journaliste mode beauté. J’étais connue comme la prof de yoga qui donne des cours sur Facebook, sur Canal Vie… sur le Facebook de Canal Vie. Alors, il y avait déjà un changement d’identité là. Après ça, quand j’ai commencé à étudier en naturopathie, en ostéopathie, j’étais : OK. Je suis une naturopathe, je suis une ostéopathe.
Justement, en attente aussi de mon diplôme, j’étais : OK, mais qu’est-ce que je suis? Comme entre deux eaux… mais de garder cette vision-là claire. Fait que je vous invite vraiment à faire cet exercice-là : écrivez-le sur un papier. C’est quoi la future version de moi? Qu’est-ce qu’elle pense? Qu’est-ce qu’elle fait? Comment elle marche? Comment elle s’incarne dans son corps? Et quelles actions elle fait au quotidien?
Et je vous dis : collez la feuille quelque part pour qu’à chaque matin, vous vous leviez et vous regardiez la feuille en vous disant : « Oui, c’est vrai. OK. Je vais incarner cette version-là de moi. » Et tranquillement, un petit changement à la fois. Essayez pas de tout changer, de devenir cette version-là du jour au lendemain. Comme je vous dis, il y a des années qui ont créé la version que vous êtes aujourd’hui, ça va prendre des années à créer la version future. Puis, pendant qu’on est en train de la créer, d’un, d’avoir beaucoup de compassion envers soi, et de deux, de pas toujours avoir le focus de : « Bien, je ne suis pas rendue là, je suis pas rendue à cette version-là, je suis pas… »
Non, d’avoir du fun dans le processus. De se dire : « Je regarde derrière… Wow, toutes les victoires. » Ça, ça recadre tellement mes clientes ces temps-ci. C’est ça que je réalise dans les deux dernières semaines, c’est fou. J’ai plein de clientes. Puis forcément, en tant qu’être humain, on le fait, parce qu’on a tendance à focusser sur ce qu’on n’a pas, qui est une zone de danger. Le cerveau adore tout ce qui est… adore prédire. Ça fait que s’il ne peut pas prédire le futur, bien, il veut l’inventer, il veut le créer.
Puis des fois, bien, c’est des scénarios… Malheureusement, si on est pris en mode survie, c’est un peu des scénarios catastrophes. Donc, il devient extraordinaire à faire des prévisions pas toujours adéquates, pis pas toujours qui nous supportent. Alors, c’est important de se dire : bien, je me pose, je célèbre mes petites victoires, je focusse sur mes gains, tous les gains, tous les progrès que j’ai faits, plutôt que d’être en train de focusser sur tout ce qui manque, de « je suis pas encore là, je vais être heureuse quand… »
Non, parce que si t’es toujours en train de te dire : « Je vais être heureuse quand je vais avoir atteint ça, je vais être heureuse quand je vais avoir perdu du poids, je vais être heureuse quand je vais être plus cut, quand je vais être plus ferme », tu vas passer à côté de la vie. Puis tu vas réaliser, il y a des années plus tard… Parce que quand j’étais jeune, j’étais beaucoup dans le gap, dans cette énergie du manque. Puis des fois, je regarde plus jeune, puis je me dis : « Aïe aïe… à quel point j’ai perdu des années à me taper sur la tête, à pas être heureuse là où j’en étais. » Puis aujourd’hui, avec le recul, je me dis : « Wow… jusqu’à maintenant, depuis que je suis toute petite, malgré tout, d’avoir grandi dans un climat complètement dysfonctionnel avec beaucoup de violence, malgré la maladie… j’ai réalisé tous mes rêves. »
Absolument tous mes rêves. Je suis comme : c’est fou! Pas exactement… tu sais, je voulais être actrice à Hollywood. Finalement, j’ai fait des tapis rouges, puis j’ai trippé ma vie. Puis je réalise que je pense pas que j’aurais eu le système nerveux assez régulé pour gérer, disons que j’avais une belle carrière célèbre, comme les grandes de ce monde, les grands hollywoodiens. Je pense pas que j’aurais eu un système nerveux assez régulé pour pouvoir gérer ce niveau de célébrité-là. Puis aujourd’hui, je suis comme… j’ai 9000 abonnés dans ma communauté sur Instagram, puis je suis heureuse, avec… J’ai une belle communauté, j’ai pas tant de haters, fait que je trouve ça le fun. Je suis heureuse avec ça.
Fait que j’ai pas mal réalisé mon but — pas exactement de la façon que je le voulais — mais aujourd’hui, je me dis que c’est absolument parfait. Après ça, bien là, je réalise un grand but, un grand rêve : celui de terminer mes études en ostéopathie. C’est fou, là. Cinq ans. Cinq ans d’études. Puis quand je pense aussi avec la naturo, tu sais, c’est depuis 2017 que je suis aux études.
Alors, c’est la fin d’un chapitre, mais comme j’aime apprendre que mon identité va toujours se raffiner, c’est juste le début d’un nouveau chapitre qui est extraordinaire. Mais depuis que je suis toute petite, je me souviens, je me posais la tête sur l’oreiller, puis pour m’endormir le soir, je me faisais des scénarios du futur. Fait que déjà, je savais que je voulais aller étudier à Montréal, par exemple. Je venais d’un petit village en campagne, je savais déjà que je voulais faire ça.
Donc, ben, quand j’ai fini mes études, oui, je suis allée à Trois-Rivières faire mon technique — pas ma technique, mais mon DEC. Ça fait tellement longtemps, je sais plus comment on appelle ça. Mon diplôme d’études collégiales en théâtre. Et après ça, ben là, je suis allée à l’université à Montréal, toujours en communication, télé.
Tranquillement, mais j’avais cette vision-là. Je savais ce que je voulais, elle était claire depuis que j’étais toute petite. Je m’imaginais sur des tapis rouges. J’ai eu cette vie-là. Après ça, je me suis imaginée dans autre chose, dans une autre personnalité. Donc, y’a quelque chose de beau de se dire qu’à quelque part, on a créé sa vie à travers nos habitudes, à travers notre identité, donc de reforger notre identité. Voilà, c’est ce que j’avais envie de vous jaser aujourd’hui. Je vous encourage vraiment à faire cet exercice-là.
Vous allez voir, ce que je fais aussi régulièrement — ça, je vous en ai parlé d’ailleurs au début de l’année — ce que je fais, c’est que je m’écris toujours, au début de chaque année ou quand je veux voir quelque chose se concrétiser, je m’écris une lettre au futur. Puis, d’une date future — comme là, par exemple, au début de l’année, à la fin de l’année — je date ma lettre, par exemple, du 31 décembre 2025, et j’écris dans cette lettre-là tout ce qui s’est réalisé dans l’année.
Tout ce que je veux voir, en fait, se réaliser, mais je l’écris comme si c’était déjà fait, que c’était au passé. Et c’est fou, à chaque année, je relis ma liste et je coche la quasi-totalité. Ce qui n’est pas coché, c’est soit que j’ai réalisé en cours de route que, non, finalement, ça, ça m’intéresse moins, ou c’est que je suis en train de le concrétiser, puis que ça prend un petit peu plus de temps. Puis j’aime beaucoup… Je vous laisse sur cette citation-là : « L’univers dit toujours oui… Mais peut-être pas maintenant. » Donc, gardez ça en tête si vous avez une vision.
Je pense beaucoup que quand on a une vision qui nous est donnée, quand on a un désir tellement fort, c’est qu’une future version de soi l’a. Que justement, peut-être que le but de cette vie sur Terre, c’est justement de venir te libérer, peut-être, de karma passé, mais de venir trouver la façon d’atteindre ce but-là. Puis là, ça devient comme un jeu. Comme : OK, ben il faut que tu trouves la façon d’atteindre ça.
Je pense que quand on parvient à voir la vie de cette façon-là — c’est pas toujours facile, je vous l’accorde — quand la vie nous envoie des roches, des fois des roches qui pèsent des tonnes, c’est pas facile. Mais plus on revient dans cette idée de : « OK, la vie arrive pour moi et non pas contre moi, mais comment je peux arriver là? Puis la future version de moi… » Assoyez-vous en méditation, puis allez interroger la future version de vous. Comment elle pense?
Qu’est-ce que… tiens, ça vient me donner l’idée : je vais vous faire une méditation quantique au studio virtuel. Mais cette future version-là, allez l’interroger. Comment t’en es rendue là? Qu’est-ce que t’as fait? Quel outil je peux appliquer dès maintenant dans mon quotidien? Et vous allez voir, c’est assez porteur. Alors, si ça a résonné pour vous, laissez-moi un petit commentaire, laissez un pouce en l’air, partagez aussi avec le plus de gens.
Merci du fond du cœur, parce que le podcast commence vraiment à prendre son envol, puis je trouve ça vraiment chouette de pouvoir vous guider dans vos oreilles, vous accompagner dans vos activités à chaque semaine. Alors, sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode!
