Dans le tourbillon de la vie moderne, il est facile de se perdre dans les obligations, les attentes sociales et les pressions externes. Pourtant, l’une des clés pour mener une vie épanouie et sereine réside dans l’alignement personnel. Ce concept de connexion entre notre cœur, notre esprit et nos actions est essentiel pour maintenir notre bien-être. C’est d’ailleurs ce dont nous discutons dans l’épisode 14 du podcast Coco Latte Talk avec Karine Ruel, entrepreneure passionnée et mentor d’affaires pour les leaders du mieux-être.
L’alignement personnel : une harmonie entre le cœur et l’esprit
Karine partage sa vision de l’alignement personnel. Trop souvent, nous ignorons ce que notre corps et notre esprit nous disent, et cela peut conduire à une forme d’auto-trahison. Ce processus de déconnexion entre ce que l’on ressent et ce que l’on fait engendre des tensions intérieures et du stress.
Karine nous rappelle qu’un choix qui nous coûte notre paix d’esprit, peu importe sa nature, est trop cher payé. L’alignement commence par un moment d’introspection.
Le rôle de l’intuition dans la prise de décision
L’intuition est un outil puissant pour établir cet alignement. Elle nous guide, nous éclaire, mais nous avons souvent tendance à la négliger. Lorsqu’on prend des décisions en déconnectant notre cœur de notre tête, on se soumet à la pression extérieure, que ce soit celle de la société, de notre famille ou même de nos attentes personnelles. En écoutant notre intuition, nous sommes capables de prendre des décisions qui nous rapprochent de notre vérité intérieure. C’est ainsi que l’on crée des moments d’alignement.
Respecter ses limites pour mieux s’épanouir
Le respect de soi passe par la capacité à dire non lorsque c’est nécessaire, à poser des limites claires avec les autres, mais surtout avec soi-même. Dans un monde où l’on nous pousse à tout accepter et à toujours faire plus, il est essentiel de savoir s’arrêter, de définir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas pour préserver notre bien-être.
Prendre soin de soi à travers de petites actions
Prendre soin de soi n’est pas toujours une question de grandes actions ou de changements radicaux. Parfois, il s’agit simplement de petites choses qui, accumulées, font une grande différence.
Les pépites de cet épisode:
- L’entrepreneuriat nécessite un bon état d’esprit et une stratégie.
- Le développement personnel est essentiel pour réussir en affaires.
- Les entrepreneurs doivent éviter l’éparpillement et se concentrer sur l’application des apprentissages.
- Prendre soin de soi est crucial pour pouvoir aider les autres.
- La gratitude est un puissant outil pour attirer le succès.
- L’identité n’est pas statique, elle peut évoluer avec le temps.
- Les croyances limitantes doivent être déconstruites pour avancer.
- Entraîner notre cerveau à être positif est essentiel.
- Agir pour le bien-être des autres enrichit notre propre vie.
- La gratitude est un outil puissant pour la santé mentale.
- Le projet ÖVIE allie santé et éco-responsabilité.
- L’alignement entre tête et cœur est fondamental pour notre paix d’esprit.
- Les petites actions quotidiennes peuvent avoir un grand impact.
- La pratique de la gratitude aide à désamorcer l’anxiété.
- Il est possible de changer sa vie à tout moment.
La gratitude, c'est un aimant à succès!
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 00:00 Introduction et parcours de Karine
- 06:00 L’importance du développement personnel en entrepreneuriat
- 11:58 Prendre soin de soi en tant qu’entrepreneur
- 17:56 Le pouvoir de la gratitude au quotidien
- 23:30 La puissance de la gratitude
- 29:42 Agir pour le bien-être des autres
- 36:35 Le projet Ovi et l’importance de l’éco-responsabilité
- 43:02 Alignement entre tête et cœur
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
Écouter sur
TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 14
Marie-France (00:01.029)
Allô Karine, je suis tellement excitée de t’avoir sur le Coco Latte Talk !
Karine Ruel (00:05.934)
Allô ! Merci tellement pour l’invitation. C’est un bonheur d’être ici.
Marie-France (00:10.085)
Ça fait tellement plaisir ! Donc on va jaser, évidemment, affaires et tout ça aujourd’hui, de tout ce qui te passionne. Mais d’abord, je veux savoir : quel est ton parcours ? Comment t’es passée de psychothérapeute à coach d’affaires ?
Karine Ruel (00:22.158)
De psychothérapeute… Eh, parce que je l’ai dit souvent, je suis comme une espèce de chat. J’ai eu plusieurs vies. Donc si on part à partir de psychothérapeute, écoute, à un moment donné, je suis dans mon bureau. Tu sais, j’ai été entrepreneure, OK ? Il faut quand même que je dise ça. J’ai été entrepreneure avant d’être psychothérapeute. Donc, pendant que j’étais en train de terminer ma maîtrise en psychologie, j’ai rencontré Dave, qui est mon mari actuellement, et lui se lançait dans le monde de l’entrepreneuriat en ligne. Mais tu sais, on recule là d’une…
plus d’une dizaine d’années, peut-être, je sais pas, 12 ans à peu près. Puis à ce moment-là, c’était comme nouveau, le monde en ligne. Puis c’est comme… En tout cas, c’était nouveau. Puis là, moi, je terminais ma maîtrise, puis je le voyais. Lui lance sa business, et c’est fou, là, ça part vite, il roule, là, il commence à voyager et tout. Et là, moi, je suis en train de terminer mes études. Puis là, je le sais que je vais avoir genre deux semaines de vacances par année. Fait que déjà là, ça commence à rouler dans ma tête, cette idée-là de l’entrepreneuriat.
Mais je suis passionnée par la psychologie. On s’entend, c’est beaucoup d’années d’études, d’investissements, de temps, d’énergie, d’amour. Fait que ce qui arrive, c’est que j’étais à Ottawa à ce moment-là, qui est à environ 12 heures de route d’où j’habite ici, au Nouveau-Brunswick. Donc, on fait la transition. Donc, durant qu’on fait la transition, on va habiter à Moncton. Je vais essayer de faire une histoire courte. Finalement, c’est long. Anyway, je m’en vais là-bas. Puis…
Karine Ruel (01:44.782)
C’est ça, j’embarque avec lui dans l’entrepreneuriat en attendant parce que je peux pas ouvrir mon bureau tout de suite. Fait que je goûte à l’entrepreneuriat. J’aime beaucoup ça. Mais ensuite, on déménage ici. J’ouvre mon bureau. J’adore ça. Mais après un moment donné, je réalise que je peux pas faire plus que 4-5 clients par jour. C’est le maximum que je peux faire. Puis si je fais 5, ça, c’est parce que j’ai décidé que je dînais pas puis que je faisais rouler les clients. Je suis maman à ce moment-là de ma vie aussi.
Donc je peux pas faire des soirs, ça se fait pas. C’est juste lundi au vendredi. Je suis limitée dans mon temps, je suis limitée dans mon impact. Et à ce moment-là, j’ai ma deuxième fille que j’allaite. Et là, ma mère vient me la porter au bureau. C’est vraiment un moment spécifique qui est vraiment gelé dans le temps, j’ai envie de te dire, parce que je vais toujours me rappeler de cette journée-là. Là, on est à l’automne, il fait froid, ma mère vient me porter mon bébé pour que je l’allaite. Et je réalise à ce moment-là : mais qu’est-ce que je fais ?
Comme où on s’en va avec mon petit bébé, tu sais, c’est un moment vraiment spécial. Puis je réalise que je me sens prise dans mon impact, que je me sens prise dans ce que je peux emmener, que je peux faire plus, qu’on peut faire plus, qu’on peut avoir un meilleur style de vie, qu’on peut avoir plus d’impact. Fait que vraiment pas longtemps après ça, j’ai décidé de faire le tournant, de mettre la clé dans mon bureau, puis de juste partir, ouvrir une nouvelle compagnie. Mais cette fois-ci, dans la francophonie, ça me faisait vraiment peur.
Parce qu’à ce moment-là, encore une fois, on est au balbutiement, j’ai envie de te dire, de la business en ligne. C’est comme ça que ça a commencé. C’est ça qui a été le tournant, c’est que je me suis sentie prise dans ce que je pouvais apporter aux gens en bureau privé.
Marie-France (03:24.453)
C’est souvent ça, c’est souvent le moment déclencheur : on se dit « on veut avoir un impact, on a une vision ». Puis là, rapidement, surtout dans la relation d’aide, on ne réalise pas quand on n’est pas nécessairement dans le domaine, mais ça demande beaucoup de notre jus. Et là, on se dit « bon, on est limité dans ce qu’on fait ». Mais toi, tu avais une vision, tu t’es dit OK, je veux faire plus.
Karine Ruel (03:45.646)
C’est que j’avais connu ça. J’avais connu ça déjà. Je savais que, par exemple, avec un programme en ligne, j’étais capable d’aider plus de gens rapidement, d’une certaine façon. Puis je sais à quel point les gens souffrent encore aujourd’hui. Ils souffraient à ce moment-là, ils souffrent encore aujourd’hui. Il y aura toujours de la souffrance psychologique. Sauf qu’éventuellement, moi, j’ai transitionné vers le modèle…
Karine Ruel (03:45.646)
Sauf qu’éventuellement, moi, j’ai transitionné vers le modèle d’affaires, par exemple. Parce que j’ai fait ça pendant un moment, emmener du soutien. Ce n’était pas nécessairement psychologique parce que j’avais mis ma licence de psychothérapeute en retrait. Donc, j’ai transitionné du côté du coaching. C’était plus lifestyle, bien-être. Et éventuellement, j’ai transitionné du côté business parce qu’avec tout ce que j’avais bâti, l’évolution, tous les apprentissages…
J’avais vraiment cette mission-là d’être comme : OK, si moi je peux aider un autre coach ou un autre psychothérapeute ou un autre naturopathe ou peu importe, ça va faire un effet boule de neige. Parce qu’elle va être capable d’aider d’autres personnes. Je voyais vraiment, j’avais cette vision-là d’être comme : OK, si moi je peux aider une autre personne à elle-même aider plus de personnes, ensemble, on va aider combien de personnes ? Ça a été ça, mon gros feu, ma grande mission qui est encore actuelle aujourd’hui.
Marie-France (05:05.765)
Et pour être entrée dans ton univers, à quel point tu as cette touche wellness-là aussi dans ton coaching, justement de prendre soin de la femme derrière l’entrepreneur.
Karine Ruel (05:14.894)
Mais tellement ! Puis je le répète souvent, tu l’as entendu probablement mille et une fois, mais tu sais, l’entrepreneuriat, c’est 80 % mindset, 20 % stratégie. Et ça, beaucoup d’entrepreneurs ne veulent pas l’entendre. Ils ne veulent pas l’entendre parce que c’est comme : « Moi, je veux faire de l’argent. Fait que je veux que tu me dises les étapes 1, 2, 3, 4 pour faire de l’argent. Je veux pas entendre parler de blocage, de syndrome de l’imposteur, puis je veux pas entendre parler de money mindset. Je veux juste que tu me dises. » Mais si tu ne travailles pas sur toi-même, sur l’entrepreneur…
Ça va être vraiment difficile d’amener ça à terme parce qu’on sait que l’entrepreneuriat, c’est un rollercoaster. C’est une montagne russe. Ce n’est pas toujours sur le même billet, puis ça ne va pas toujours bien, puis il n’y a jamais de défis. Non. Je dis tout le temps que l’entrepreneuriat, c’est une voie de développement personnel. C’est comme… As-tu appris sur toi, Marie, depuis que tu es en entrepreneuriat ?
Marie-France (06:00.229)
Tellement, et de façon accélérée.
Karine Ruel (06:07.087)
Même avoir un podcast ! Hey, s’asseoir chaque semaine avec son micro de podcast, quand t’as des invités, t’apprends sur toi-même quand même. Quand tu fais tes épisodes solo, t’apprends sur toi en titi ! Comme à quel point c’est un vecteur de développement personnel. Puis on n’en parle pas assez, tu sais.
Marie-France (06:29.200)
C’est extraordinaire. L’entrepreneuriat, c’est un sport. Il faut apprendre. Oui, complètement. Mais justement, c’est quoi les erreurs que tu vois le plus souvent chez tes coachés ?
Karine Ruel (06:33.614)
C’est un sport, oui !
Karine Ruel (06:43.082)
La réticence, je te dirais, à travailler sur le développement personnel. Tu sais, tasser ça de côté, dire : « Je le sais que j’ai un syndrome de l’imposteur, mais tu sais, je veux pas travailler là-dessus, je veux juste… » L’erreur que je vois le plus souvent, c’est l’éparpillement aussi, justement. C’est qu’ils ne veulent pas aller voir la vraie cause du problème, pourquoi ils sont bloqués. Fait que ce qu’ils font, c’est qu’ils changent de coaching. Puis là, ils vont chercher d’autres formations.
Puis ils magasinent les formations, puis là ils les finissent à moitié, puis ils commencent une autre. Puis ils se disent : « Ça n’a pas fonctionné là, j’ai pas eu les résultats, je vais aller chercher un autre coach tout de suite. » Non, non, non, non. Applique ce que tu as, fais une formation à la fois. Ça peut arriver que tu tombes sur un coach avec qui ça ne clique pas, tu sais. Ça arrive. Mais quand ça arrive à répétition, there’s something off. Puis des fois, c’est juste de voir : OK, est-ce que j’ai ce pattern-là, de toujours aller chercher des nouvelles formations, mais de ne pas passer à l’action ?
Des fois, on pense qu’en achetant une formation ou en prenant un coaching, les résultats vont arriver tout seuls. On oublie que non, non, non, il faut que je mette en application. Et ça se peut que ça n’aille pas 100 % aussi vite que je l’avais vu dans ma tête. Parce que justement, c’est un sport. Il y a tellement de liens entre le sport et l’entrepreneuriat, c’est fascinant. Je dis souvent que le momentum de ton entreprise commence par ton momentum personnel. Mais si tu ne règles pas ces racines-là, par exemple la confiance en soi, le syndrome de l’imposteur, ça, c’est deux choses qui reviennent… qui sont tout le temps à la racine des choses. Puis pour tout le monde, je veux vraiment dire pour tout le monde, peu importe le niveau. C’est pas parce que t’es débutant dans l’entrepreneuriat que t’as plus de ça, là. Comme absolument pas, là. Moi, je le vois à tous les niveaux. Puis à chaque nouveau palier, il y a comme quelque chose qui ressort qu’on n’avait pas vu. Tu te dis : « J’avais pas… » C’est comme, il y a toujours… Puis c’est ça qui est beau dans ça aussi, dans le monde, dans le développement, puis dans l’humain : c’est infini.
Karine Ruel (08:33.838)
D’une certaine façon. Moi, je connais personne, Marie, là, peut-être que toi t’en connais, mais moi, je connais personne qui est arrivé, qui a terminé, qui est parfaite, qui sait tout, qui n’a plus rien à travailler, tu sais ? Faut enlever ça, cette illusion-là, puis je trouve qu’il y a tellement de messages toxiques sur les médias sociaux. T’es comme : « Moi, j’ai tout à figure out, puis moi, je sais exactement quoi faire. » Oui, on a un bagage, chaque personne a un bagage, puis ça nous amène à certains points, mais…
Marie-France (08:43.013)
Non !
Non !
Karine Ruel (09:01.993)
On a fait tantôt référence parce qu’on vient juste de faire une petite entrevue, sur mon podcast, puis on a parlé du gut feeling, mais de l’importance de s’écouter puis de ressentir ces petits gut feelings-là. C’est jamais… Je m’excuse, j’ai beaucoup de mots en anglais, mais on n’est jamais wrong, on n’est jamais dans le champ quand on a ce petit sentiment-là à l’intérieur de nous que quelque chose ne va pas bien. Mais souvent, on ne l’écoute pas en entrepreneuriat.
Karine Ruel (09:26.51)
Fait qu’on va les compenser avec, comme je disais, une nouvelle formation, on va aller faire autre chose, on va s’éparpiller. On va s’éparpiller parce qu’on veut se garder productives, on veut se garder occupées, mais c’est vraiment pas la solution. C’est toujours de faire un ménage, puis de venir simplifier, puis d’aller s’attaquer à la racine des choses.
Marie-France (09:44.485)
Oui, puis ça devient un moyen de fuite de la connexion avec soi. Puis je me dis, c’est fou parce qu’on vit 24 heures sur 24, sept jours sur sept avec nous. Puis pourtant, souvent, la personne avec laquelle on est le moins connecté, c’est avec soi. Alors c’est fascinant !
Karine Ruel (09:46.798)
Vraiment.
Karine Ruel (09:59.95)
Tellement ! Oui, c’est fascinant ! C’est fascinant ! Puis surtout dans un univers… Moi, je travaille beaucoup justement avec des coaches de naturopathie, des aidants, des aidants naturels. Fait qu’on est beaucoup tournés vers les autres. Fait que des fois, on oublie de se retourner vers nous-mêmes. Puis c’est pas pour mal faire, c’est juste que c’est tellement ancré en nous, ce besoin d’aider, puis comment je peux faire pour aider mon prochain, puis comment je peux faire pour servir, que…
On est tellement focus à trouver de nouvelles façons d’aider qu’on oublie de s’aider des fois. On oublie d’appliquer ce qu’on dit. Fait que c’est important d’avoir ce petit reflet-là aujourd’hui : est-ce que je donne autant à moi-même que je donne à mes clients ? Est-ce que je pose des limites ? Moi, c’est des choses que j’ai dû travailler parce que j’étais beaucoup dans le servir, servir, servir, puis dans le pleasing.
Karine Ruel (10:52.73)
Ça vient avec, ça. Souvent, c’est souvent rattaché, interrelié, même si on veut pas le voir. Puis j’avais pas de limites, fait que je passais mon temps à répondre aux clients rapidement, le plus vite possible. Maintenant, je suis comme : « C’est pas grave si tu réponds demain. Là, il est 5 heures, tu fermes, c’est fini. » Puis j’ai jamais eu une cliente qui m’a dit : « Tu m’as pas répondu tout de suite, je suis fâchée. » Ben non, mais t’sais, dans notre tête, ces choses-là… Fait que c’est des choses qui sont à déconstruire.
Puis à revoir : c’est quoi qui est vraiment important pour moi, puis comment est-ce que je peux mieux me respecter, parce que ça cause plein d’autres problèmes.
Marie-France (11:27.237)
Ben oui, puis je pense vraiment qu’on peut prendre soin… On peut seulement prendre soin des autres à la hauteur qu’on prend soin de soi. Si on ne se met pas en priorité, justement, il arrive des pertes de vitalité, de la fatigue ou même de la maladie. Donc, on ne sera pas au service de personne. On ne peut pas allumer une autre chandelle si notre flamme est éteinte. Donc, c’est important ce que tu dis.
Karine Ruel (11:33.422)
Absolument.
Karine Ruel (11:44.335)
Et c’est vrai, c’est vrai. Puis on pousse beaucoup. Surtout quand on est entrepreneur, on a ce… Je veux même pas dire génétique, mais je trouve pas le terme. Mais t’sais, on dit souvent que les entrepreneurs sont faits différemment. On est faits différemment que les autres personnes, t’sais. C’est quelque chose qu’on dit couramment. Mais on a souvent ce feu-là de vouloir aider puis d’être dans l’action. Fait que de ralentir, ça va un peu comme à contre-courant, d’une certaine façon, mais à quel point c’est aidant. Mais c’est toutes des choses qu’on doit déconstruire, par exemple méditer. Moi, j’ai longtemps vu ça comme une perte de temps : « Voir que j’ai le temps de m’asseoir pour méditer ! » Mais pourtant, c’est une des choses les plus productives qu’on peut faire pour soi-même.
Marie-France (12:28.773)
Mais tellement ! Le repos, c’est productif. Puis, comme je le dis souvent, de t’asseoir avec toi, c’est de bâtir la relation avec toi. Tu ne diras jamais à ton conjoint : « Je ne m’assoirai pas 15 minutes pour l’écouter. » Ben non, ça va être naturel de le faire. Mais toi, t’es la relation la plus importante dans ta vie. Alors, pourquoi tu ne passes pas ce temps-là ? Ce n’est pas une punition, là, méditer. C’est comme si tu passais du temps avec toi.
Karine Ruel (12:49.102)
Ouais, ouais, c’est tellement bien amené, ça. Puis ça, c’était un beau déclic parce que c’est ça, c’est pas une punition. Moi, je voyais quasiment ça comme une punition, là. J’étais comme : « My gosh, je trouve ça pénible, tu sais, de rester assise. » Puis en plus, t’sais, comme j’essayais vraiment de… Parce que moi, ma méditation, je la faisais toujours guidée. Puis là, à un moment donné, j’étais comme : « Non, faut vraiment que je le fasse, comme… juste avec de la musique. » Puis j’étais comme : « Mon dieu, c’est difficile. »
C’est énormément difficile. Mais plus tu travailles ça, encore une fois, c’est une forme de développement personnel. Pourquoi je suis si nerveuse ? Pourquoi je suis si pressée ? Qu’est-ce qui urge ? Pourquoi je trouve ça si inconfortable ? Là, on commence à se poser des vraies questions. Là, on commence à creuser. Puis tant qu’on ne se pose pas ces vraies questions-là, on reste toujours en surface. Puis no wonder qu’on attire toujours les mêmes genres de problématiques dans nos vies.
Karine Ruel (13:44.622)
Parce qu’on agit toujours au même niveau. Fait que si tu veux prendre de l’altitude, comme je dis souvent — c’est un mot que j’utilise énormément — ben il va falloir que tu viennes te débarrasser de plein de choses, de croyances limitantes, de vieilles façons de faire qui ne te servent plus. Parce que tant et aussi longtemps que tu restes à ce niveau-là, que tu joues à ce niveau-là, ben ça va être difficile pour toi de passer au niveau supérieur.
Marie-France (14:07.781)
Mais oui, tellement ! C’est tous ces vieux programmes, ces schémas, qui nous alourdissent. Alors, de dire : « OK, je suis inconfortable avec ça, mais pourquoi ? » De se poser des questions sur le pourquoi derrière, ça fait perdre du pouvoir à ces espèces de trucs lourds-là.
Karine Ruel (14:22.598)
Exactement, on vient conscientiser. Et de faire attention aussi à la façon dont on se parle, notre langage interne. C’est tout ce qui vient avec le « suis ». Par exemple : « Je suis pas capable de méditer. Je trouve ça pénible de méditer. » C’est certain que si tu veux changer ton comportement, il faut être capable de changer ton identité pour changer tes résultats, parce que tout est interrelié.
Si tu continues à dire des choses comme ça, est-ce que tu as envie d’aller méditer après t’être dit : « Je ne suis pas capable de méditer, je déteste ça, méditer » ? Ben non, t’as pas envie d’y aller. Ben non, tu ne vas pas l’inclure dans ta routine. Déjà là, tu te programmes. On se programme tout le temps. Et si on ne le réalise pas, on pense que ça va prendre une session de déprogrammation, puis là, je vais être correcte. Non, non. C’est au quotidien. C’est ce que tu fais dans les petites… C’est des petites actions cumulées qui font ce que tu es. Ce n’est pas ce que tu fais une fois de temps en temps…
Marie-France (15:16.581)
Je trouve ça intéressant que tu dises ça, parce que souvent, on a l’impression que notre identité est forgée. Mais non, on peut la refaire tous les jours. Puis justement, pour atteindre un certain but, je pense qu’il faut déconstruire parfois l’identité qu’on a eue avec les programmes qu’on a eus pour pouvoir passer à un autre niveau. Qui je dois devenir pour atteindre mes objectifs ?
Karine Ruel (15:39.569)
L’identité. Tu sais, avec mes clients, c’est beaucoup ça que je travaille. Parce que c’est ça qui va faire que tu vas être capable de passer au next level, que tu vas finalement incarner cette identité-là. Parce que comme tu l’as dit, l’identité, c’est pas statique. C’est pas comme : « Je suis née comme ça, je suis dans une boîte, puis je vais être comme ça pour le reste de ma vie. » À quel point on est chanceux qu’on soit capables de travailler ça ?
Mais c’est en prenant conscience, un, qu’on est capables de changer, qu’on est tous capables de changer, qu’on n’est pas… Moi, j’entends souvent des phrases comme : « Ouais, mais pour moi, c’est pas facile. Moi, j’ai XYZ qui m’empêche de… » On en a tous. C’est plate à dire. Puis oui, on a quand même des réalités beaucoup plus difficiles que d’autres personnes. On n’est pas tous « choisis » au même niveau. On n’a pas tous eu les mêmes prédispositions génétiques, whatever. On n’a pas tous la même qualité de vie, les mêmes réalités financières.
Il y a beaucoup de choses, et je suis totalement d’accord avec ça. Il ne faut pas non plus balayer ça sous le tapis et faire comme si ça n’existait pas. Ça, ce n’est pas aidant non plus. Mais de se limiter soi-même, de se mettre soi-même des bâtons dans les roues, ça, il faut le voir. Il faut être capable d’avoir l’audace, le courage de se voir. Puis à un moment donné, si je veux vraiment changer les choses, il va falloir que ça parte de moi.
Je répète ça souvent aussi : tout part de soi. Je te le dis, parce que ma mère va arriver avec ça, c’est sûr. Tu me vois venir ! Parce que c’est tellement des phrases que je répète tout le temps.
Mais ça part de soi. Tu sais, autant qu’on dit que c’est pour nous-mêmes… Moi, j’entends par exemple — parce que là, on est dans le thème de l’entrepreneuriat — « mes clients ne sont pas impliqués dans le coaching », ou des choses comme ça. Puis je suis comme : « Oui, mais comment toi, tu es impliquée avec toi-même ? » Parce que c’est sûr que ça reflète tout. Si toi, t’es pas impliquée avec toi-même, si toi, tu ne te respectes pas, c’est sûr que tu vas attirer ce genre de clientèle-là.
Marie-France (16:20.913)
Oui, c’est clair.
Karine Ruel (16:26.015)
Et ça, c’est dans tout. Même si t’es pas entrepreneur, si tu te rends compte que t’attires des gens qui ne te respectent pas, ben, il faut regarder : « Où est-ce que moi, je ne me respecte pas ? » Si tu te rends compte que t’attires des gens qui ne s’engagent pas, regarde : « Où est-ce que moi, je ne suis pas engagée envers moi-même ? » Parce que tout part de nous. Puis c’est confrontant, mais c’est tellement libérateur en même temps de voir ça, parce qu’on se dit : « OK, si ça part de moi, ça veut dire que j’ai le pouvoir de changer les choses. »
Marie-France (16:46.907)
Absolument !
Marie-France (16:55.083)
Et c’est dans cette prise de responsabilité personnelle qu’on retrouve un pouvoir immense. Parce que oui, on a des contraintes extérieures, mais au final, ce qu’on choisit de faire avec ça, c’est ça qui change tout.
Karine Ruel (17:07.624)
Exactement. Et c’est tellement un point important. Parce que sinon, on reste dans une mentalité de victime. Puis c’est pas pour dire qu’il n’y a pas des moments où on subit des choses, mais si tu restes là-dedans, tu restes coincée.
Marie-France (17:19.747)
Oui, puis c’est un cercle vicieux.
Karine Ruel (17:26.902)
Exactement, c’est un cercle vicieux. Alors que si tu te dis : « OK, je prends la responsabilité de ce que je peux contrôler. », c’est là que les changements commencent à se produire. Mais encore une fois, ça demande du courage. Parce que regarder où on n’est pas aligné avec soi-même, c’est pas toujours facile, mais c’est là que la transformation commence.
Marie-France (17:05.189)
C’est tellement vrai ! C’est tellement vrai ! Ça, ça part de soi !
Karine Ruel (17:28.43)
Toi, es-tu impliquée dans ton coaching ? Attention, autour de nous, je vais pas dire que tout ce qui est autour de nous est un reflet, mais souvent, oui. Si dans ta relation, par exemple, on parle de relation amoureuse parce que c’est large, c’est partout, si ça ne va pas comme tu veux, est-ce que toi, par exemple, tu dis : « Je trouve que mon mari n’est pas assez attentionné. » Est-ce que toi, tu es attentionné ? Ça, c’est peut-être des choses… C’est Mère Teresa, je crois, qui disait ça :
Le changement que tu veux voir dans le monde, sois ce changement-là en premier. Mais c’est de se poser les vraies questions. Qu’est-ce que je veux pour ma vie à partir de maintenant, que ce soit mon entreprise, ma vie, puis comment est-ce que moi je peux faire les étapes à l’intérieur de moi avant même que ça se répète à l’extérieur de nous-mêmes ? Comment est-ce que je peux me parler ? C’est une des premières choses. Mon langage interne ressemble à quoi ? Est-ce que je passe mon temps à me critiquer ? Est-ce que je passe mon temps à me bloquer dans les « je suis » et…
Pis que je me répète ça, fait peut-être des années, pis j’ai même jamais réalisé que je… T’sais, fait que juste aujourd’hui, vous pouvez déjà faire l’exercice d’avoir l’introspection de dire, à chaque fois que vous dites « je suis », essayez de vous attraper. Pis dire : « Je suis quoi ? Pourquoi je me… » T’sais, pourquoi je m’identifie à ça ? Pourquoi je pense ça ? Peux-tu faire autre chose ? Y a-t-il une possibilité ? Juste de s’ouvrir aux possibilités, pis de voir que… Ok, ben…
Puis une autre chose que je peux donner comme petit tip, c’est les chers déclencheurs, les triggers. Ça, c’est toujours des indicateurs de ce qu’on veut vraiment au fond ou un changement qu’on veut voir au fond de nous. Enfin, aujourd’hui, soyez attentifs, allez dans le monde aujourd’hui comme un scan puis voyez : « OK, qu’est-ce qui me trigger ? » Ok, ben ça, peut-être des choses que je dois travailler. Enfin, c’est tout des petits points.
Marie-France (19:14.18)
Oui ! Et justement, un des outils que tu utilises et que moi j’adore, c’est la gratitude au quotidien. Tu as d’ailleurs créé le journal de vie que j’utilise au quotidien, et ça a tellement… J’utilisais déjà la gratitude, mais la façon dont tu l’amènes, ça a complètement changé… Ça a amené ma pratique à un autre niveau. J’ai pris de l’altitude, finalement, avec ma pratique de la gratitude. Alors justement, c’est quoi le pouvoir de la gratitude au quotidien ?
Karine Ruel (19:39.694)
La gratitude, c’est vraiment un aimant à succès. Tu sais, on est fait d’énergie. On est fait d’énergie. Qu’on veuille le croire ou non, je dis souvent aux gens qui disent : « C’est poussé, ça, on est fait d’énergie. » Je suis comme : quand t’es dans ta voiture, là, à tout moment, t’as accès à différents postes de radio. Tu les vois ? Non. Pourtant, quand tu pèses sur le petit piton, tu y as accès. Enfin, l’énergie est indéniable, puis ça, souvent, ça amène ceux-là qui sont très…
Très réalistes à être comme : « OK, ouais, OK, ça fait du sens, finalement. Mais on est énergie. » Puis la gratitude, moi, je veux amener les gens dans cet état d’être-là. Parce que lorsqu’on ressent la gratitude, on vibre à une fréquence qui est différente. Je veux dire, Marie, puis tout le monde qui nous écoute, je suis certaine que vous pouvez déjà penser à quelqu’un. Si je vous demande de penser à quelqu’un qui n’est jamais reconnaissant, qui vous prend pour acquis,
qui ne dit jamais merci, qu’on a toujours l’impression qu’on lui doit quelque chose… Est-ce qu’on a envie d’être autour de cette personne-là ? Non. Est-ce qu’on a envie de passer du temps, de s’investir, de créer quelque chose avec une personne comme ça ? Non. C’est une énergie qui est répugnante. Mais c’est une énergie. Puis des fois, cette personne-là, on la voit par exemple au bureau, ça peut être un collègue, on travaille avec, puis juste la voir, oui, il y a comme… c’est répugnant. On n’a pas envie d’aller proche de ces personnes-là, même si elles ne disent rien.
Marie-France (21:06.341)
Oui, c’est vrai.
Karine Ruel (21:07.406)
C’est une énergie. La gratitude, c’est la même chose. J’ai souvent entendu les gens me dire que pour eux, c’est pas facile de trouver des choses pour lesquelles ils sont reconnaissants, parce que ça fait des années — par exemple dans mon parcours de psychothérapeute — qu’il y a eu plusieurs traumas, qu’ils ont eu des vies difficiles. Trouver des choses pour lesquelles ils sont reconnaissants, leur cerveau est tellement habitué à voir des menaces et à réagir à des traumas. Là, c’est sûr qu’on va dans l’extrême.
Que de penser à des raisons de reconnaissance, c’est vraiment pas naturel pour eux. C’est vraiment pas naturel. Puis je peux comprendre. Là, c’est bien sûr, c’est un extrait, mais déjà dans la nature humaine, on est fait pour voir la menace en premier. Survie. C’est juste comme… c’est normal. Si on se promène dans le monde d’aujourd’hui, les médias sociaux, les médias tout court, souvent on va amener beaucoup de négatif parce que c’est ça qui attire l’attention.
Karine Ruel (22:04.974)
Mais avec la pratique de la gratitude, quand on la pratique au quotidien… Parce qu’encore une fois, c’est pas quelque chose qu’on fait une fois, puis là, tout d’un coup, j’émane cette énergie de gratitude et je suis tellement magnétique. Non, non, ça n’arrive pas juste comme ça. Ça n’arrive pas juste comme ça. Malgré que c’est un outil extrêmement puissant et rapide, au moment où on arrive à vraiment connecter avec la gratitude — pas juste dire merci, là. Là, je te parle vraiment du sentiment profond de gratitude que tu ressens à travers tout ton être.
Marie-France (22:17.093)
Je !
Karine Ruel (22:34.766)
Si t’es pas trop certaine de savoir à quoi ressemble ce sentiment-là, pense à une personne qui, à un moment donné, t’a rendu service alors qu’elle n’avait vraiment pas besoin de le faire. Ou qui t’a amené un petit cadeau, ou qui t’a juste dit un beau mot cette journée-là pour absolument aucune raison. C’est juste arrivé, comme ça, par surprise, dans ta vie. Comment tu t’es sentie ? Ben ça, c’est ça, ce sentiment-là de reconnaissance.
Aussi, en ce moment, je te dis : pense à trois choses pour lesquelles tu es reconnaissante à ce moment précis. Ok, tout le monde, vous pouvez fermer les yeux, penser à trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants, vous pouvez les nommer, les écrire, peu importe. Ok, tout le monde a ses trois choses. Maintenant, je vais vous dire : bien là, à partir de maintenant, c’est tout ce qui vous reste. Tout le reste disparaît. Est-ce que ce que vous avez écrit sur votre liste, ça valait la peine de l’écrire ?
Marie-France (23:22.629)
…
Marie-France (23:30.776)
Wow, ça, c’est puissant !
Karine Ruel (23:32.609)
Ahah ! Là, t’es comme… Holy chou ! Comme… Ok, ben au moins, j’ai ça. Puis je suis tellement reconnaissante. Puis j’espère que vous avez pas écrit votre char, non ? Haha ! Mais bon ! J’espère que vous avez écrit quelque chose d’un peu plus significatif que ça. Mais tu sais, des fois, ça nous ramène. Ça nous ramène à ce qui est vraiment important. Puis ce qui est magique avec la gratitude, c’est que si on est capable de faire ce switch-là…
Marie-France (23:41.573)
Oui !
Karine Ruel (23:59.566)
…on est capable. Parce que notre cerveau, il est malléable. Notre cerveau, on n’est pas fait d’une telle façon qu’on est pris comme ça pour toujours, puis que c’est impossible de changer nos pensées. Non, le cerveau, il est malléable. On est capable de l’entraîner comme on entraîne un muscle. Fait que si déjà le matin, on commence la journée comme ça…
C’est pour ça que j’ai créé le journal de vie de cette façon-là. Le journal de vie, dans le fond, pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est un petit journal. C’est un outil de développement personnel. C’est beaucoup plus qu’un simple journal de gratitude. Je veux vraiment amener les gens à entraîner leur cerveau à être plus positif. Donc le matin, c’est vraiment très rapide. Puisque je suis une femme d’action, j’avais pas le temps que ça prenne 15 minutes le matin, puis 15 minutes le soir, mais je voulais que ça soit efficace.
Fait que le matin, tu te lèves, déjà il y a une petite citation. Fait que déjà, on se met dans un mood positif. Des fois, c’est la citation parfaite que tu avais besoin d’entendre cette journée-là. C’est fou comment c’est souvent timé puis divin. Mais après, c’est juste nommer des choses pour lesquelles tu es reconnaissante en ce moment. Fait que c’est un peu comme une brosse à dents pour l’esprit.
Parce qu’avec la majorité des gens, quand on se lève le matin, la première chose qu’on pense, c’est la longue liste de choses à faire. C’est : « Il va falloir que je fasse tout ça aujourd’hui. » Puis déjà, on se lève en mode : « J’ai pas envie de faire ça. » Tu sais. Mais juste si déjà dans ton lit, parce que tu mets ton petit journal à côté, tu te lèves, puis tu prends le temps de nommer, comme on vient de le faire, cinq choses pour lesquelles tu es reconnaissante, mais vraiment avec intention. Pas juste nommer pour nommer et dire : « J’ai fait mon devoir, c’est fait. »
Au début, si c’est vraiment difficile — parce que, comme je disais, il y a des personnes qui ont eu des vies tellement difficiles que c’est pas facile de commencer — on doit tous commencer quelque part. Fait que si tu as besoin de répéter pendant deux semaines dans ton journal de vie que tu es reconnaissante pour ta maison, ta voiture, ou la nourriture, c’est correct, c’est correct. Parce que n’importe quel changement va amener une réticence dans ton cerveau. Ça va être difficile au début. Je l’entends tout le temps, là.
« Je nomme toujours les mêmes choses. Je sais pas quoi nommer d’autre. Comme, je n’ai pas d’autres raisons. C’est tout ce que j’ai, tu sais. » T’imagines la difficulté à remplir cinq phrases. Mais pour certaines personnes, c’est vraiment difficile. Fait qu’acceptez-vous là où vous êtes rendus dans votre développement. Si c’est difficile en ce moment, c’est correct, c’est difficile. Si je dois répéter pendant deux semaines, je vais répéter pendant deux semaines. Mais faites confiance au processus parce qu’il arrive avec ça.
Comme je disais, dans le journal de vie, il y a la partie du matin où on met notre gratitude, mais il y a aussi une petite partie le soir. Parce que moi, j’encourage à terminer sa journée sur une note de gratitude. Au lieu de terminer sa journée en ruminant les choses négatives qui ne sont pas réglées. C’est souvent ça qu’on fait avant de se coucher le soir. C’est naturel. Notre cerveau, il est enclin à aller vers le négatif. Fait que c’est notre job à nous autres de changer ça.
Quand tu termines avec ça, ce qui est magique avec le cerveau, c’est que tu gagnes le cerveau dans la vie.
Karine Ruel (26:44.462)
Il veut que tu réussisses. Fait que ce qu’il va faire, si tu lui demandes de faire un travail à répétition matin et soir, ton cerveau va finir par agir comme une antenne. Fait que lui, quand il se lève le matin, déjà, bon, tu l’as forcé à se mettre dans la reconnaissance, mais là, il sait que le soir, tu vas encore lui demander trois reconnaissances. Fait qu’il va se mettre à scanner pour le positif au lieu de scanner pour le négatif. C’est là que la magie commence. Parce que là, tu commences à mettre ton focus sur le positif.
Marie-France (27:08.325)
Tellement.
Karine Ruel (27:13.678)
Puis j’ai encore poussé la machine encore plus loin. J’ai mis des petites actions quotidiennes à prioriser, juste dans l’optique d’un bien-être optimal. Parce que c’est hyper important, tu parles beaucoup de façon d’être un bien-être holistique, mais ça, c’en est une. Fait que tu as des petites choses, boire de l’eau. À quel point ça fait une différence ? La déshydratation, la cause première de la fatigue. Comment les gens ne boivent pas assez d’eau ?
Marie-France (27:36.852)
Et même de l’anxiété, il y a une étude récente. Oui, si tu manques un peu d’hydratation dans ta journée, c’est suffisant pour déclencher une réponse d’anxiété parce que c’est une réponse de survie du corps.
Karine Ruel (27:38.638)
Et d’anxiété.
Karine Ruel (27:47.726)
Non mais, hein ? À quel point ? À quel… C’est drôle, hein ? Parce que, justement, quand j’ai fait ma reconversion, au début, sortant du bureau de psychothérapie, la première chose que j’ai faite, c’est créer une compagnie qui s’appelait Une vie exceptionnelle où j’ai créé une journée à deux vies. C’est de là que ça a commencé. Puis j’ai créé un petit défi qui s’appelait Reprendre le contrôle. Puis c’était 28 jours. Puis une des choses que je faisais faire, c’était boire de l’eau. Mais j’avais tellement peur, Marie, j’étais comme, là, les gens vont tellement me trouver…
Oui, tout le monde trouve ça simple comme boire de l’eau. Mais là, moi, je savais à quel point c’est important. Puis sais-tu quoi ? C’est un des défis que les gens me parlent le plus. Hey, boire de l’eau a changé ma vie. Moi, je me levais, ma cigarette, café. Là, je bois un verre d’eau. Ben, on dirait que je n’ai pas envie de boire mon café. On dirait que j’ai envie de me faire un bon déjeuner santé. Fait que c’est comme un déclencheur. On ne réalise pas. Ça a l’air anodin, là, boire de l’eau, voyons, mais…
Marie-France (28:26.661)
C’est fou !
Karine Ruel (28:41.998)
Mais ce n’est pas anodin, c’est des petites choses qu’on devrait faire chaque jour. Amenez votre bouteille d’eau au travail. Moi, je la laisse tout le temps sur mon bureau, elle est dans ma face. Je ne l’oublie pas. Mes enfants, c’est pareil, je les envoie à l’école avec leur bouteille d’eau. Tu sais, c’est comme… Je veux que ça soit naturel. Ça, c’est une des choses. L’autre chose, c’est bouger. Clairement, on est humain, on a besoin de bouger. Tu en parles tout le temps à quel point c’est important. Bien-être mental, bien-être physique. Ça, ça fait partie de ton scan de ta journée. Faut que je le fasse.
Marie-France (28:50.149)
Oui !
Karine Ruel (29:12.302)
Mais jamais dans l’optique… Tu vois, le but, ce n’est jamais dans l’optique : « Si je ne l’ai pas fait, je me tape sur la tête. » Absolument pas. L’optique, c’est d’être… Je veux qu’il soit comme à quelque part dans ton subconscient que faut que tu le fasses. Et puis à chaque jour, c’est un petit rappel : « Regarde, aujourd’hui, je n’ai pas eu le temps. » C’est correct, ça arrive. Mais demain, je vais y penser. Ça. Et je voulais surtout en venir à faire une bonne action. Ça, c’est une des choses que dans le journal de vie…
Parce que dans l’optique justement, la gratitude pour moi, c’est tellement plus loin que la personne. Oui, ça va changer sa vie à elle, absolument. Ça va changer sa façon de voir le monde, ça va changer la façon dont les autres la perçoivent parce que tu changes. Au niveau énergétique, tu peux le voir. Les personnes qui sont reconnaissantes… Parce que ça fait partie… Mon mentor disait, mon mentor en affaires, disait : « Ton niveau de gratitude se reflète dans ton éthique de travail. » Ça, ça m’a marquée. Je suis comme : « C’est tellement ça, c’est tellement vrai. » Beaucoup de gens ne le réalisent pas.
Mais on a tous travaillé avec quelqu’un qui dit : « Tu me dois ça. Fais ça. Pas de merci. Dépêche-toi. » Puis à quel point on aime ça, travailler avec des gens comme ça ? Puis juste être en relation avec des gens comme ça, que ce soit en amoureux, que ce soit en amitié. Non, non ! Puis si vous écoutez un podcast comme le tien, Marie, clairement, c’est des gens qui veulent participer à un monde meilleur.
Qui sont déjà dans cette optique-là de reconnaissance, qui ont peut-être juste besoin d’outils pour… Ok, comment je peux amener ça, genre next level, ma pratique de reconnaissance ? Mais le fait de l’écrire, c’est prouvé que tu l’intègres encore plus dans ton corps, juste parce que ça passe par l’écriture. Fait que c’est pour ça que j’en ai fait un journal, parce que moi, ça commençait avec une marche de gratitude. Tu sais, pendant que j’étudiais, je demandais en psychologie. Tu sais, là, c’est certain que j’adorais ça parce qu’il y avait différentes écoles de pensée en psychologie, puis moi, ça collait beaucoup avec moi, la psychologie positive.
Marie-France (31:05.349)
…
Karine Ruel (31:06.626)
Cognitivo-comportemental, le fait qu’on peut entraîner son cerveau, tout ça. C’était vraiment les deux types de psychothérapie que moi, j’adorais et que je voulais combiner dans ma pratique privée. Mais de là, j’écoutais aussi Tony Robbins, qui parlait de la marche de la gratitude. Fait que là, moi, les connexions se sont toutes faites dans ma tête. J’ai commencé à faire la marche de la gratitude. Mais en même temps, là, je te fais une grande histoire, on bâtissait une compagnie de fitness. Tout ce qui était nutrition… J’ai fait un cours de nutrition aussi dans mes sept vies de chat.
Marie-France (31:18.533)
Oui.
Marie-France (31:34.277)
…
Karine Ruel (31:35.554)
Non, mais ça te vire chaud ! Et… T’sais, c’était un peu la somme de ce que je faisais quotidiennement pour élever ma vie, pour aller mieux, puis que je voyais que ça pouvait vraiment aider tout le monde. Tout le monde ! Tous les âges, tous les types de professions, tout le monde ! Tout le monde veut être plus heureux. Connais-tu quelqu’un qui veut être moins heureux ? Non. Bon, je pense qu’on veut tous être plus heureux.
Marie-France (31:42.949)
Hmm.
Karine Ruel (32:01.134)
Mais on vit tellement dans un monde de consommation, puis de productivité, qu’on se perd à l’intérieur de tout ça. Fait que ce journal de vie-là, c’était vraiment un guide pour se ramener à soi, prendre un moment pour soi. Mais un moment pour soi qui va être productif d’une certaine façon, qui va vraiment amener un changement positif dans ta vie, puis dans la vie des autres. Fait que ces petites actions-là, puis il y en a d’autres là, avec justement la méditation puis…
La lecture, excuse-moi. Mais ce sont toutes des petites choses qui font une grande différence. Fait que oui, c’est une grande réponse, c’est toujours des grandes réponses que j’amène. Je suis désolée, je ne sais pas comment faire de réponse courte. Mais la gratitude, c’est un aimant, un aimant à succès.
Marie-France (32:45.317)
C’est super intéressant parce que HeartMath, ils font beaucoup de recherches sur la cohérence cardiaque. Ils ont découvert que si la cohérence cardiaque est associée avec de la gratitude, les effets sont durables dans le temps, versus si tu regardes juste la petite boule qui monte et descend, juste sur la respiration, ce n’est pas autant durable. Alors l’importance, à quel point ces belles émotions-là, ces belles énergies-là que ça suscite, ça s’ancre en nous, puis c’est un vecteur de santé à quelque part.
Karine Ruel (33:11.478)
C’est un vecteur de santé, puis c’est un outil incroyable pour naviguer dans le monde. Les études l’ont prouvé, c’est impossible de ressentir une émotion négative en même temps que la gratitude. C’est impossible. Donc ça vient disrupter, ça vient casser. Admettons que t’es anxieux ou admettons que t’es triste ou peu importe. Moi, j’ai beaucoup de gens qui vivent des deuils. C’est comme ça qu’ils vont commencer avec le journal de vie. Ils vivent des deuils, de l’anxiété.
Marie-France (33:13.573)
…
Karine Ruel (33:40.478)
Fait que juste ça, de pratiquer, tu te dis : « Oui, c’est tellement des grosses émotions que tu te dis : “Mais comment juste pratiquer la gratitude va m’aider ?” » Mais encore une fois, il y a des études là-dessus. Je me souviens quand j’ai sorti le journal de vie, puis ça fait quand même… Ça fait presque une dizaine d’années, j’étais un peu vue comme wou-wou, puis tu sais, c’était comme : « Jusqu’à quel point c’est vraiment… Tu sais, c’est vraiment vrai, puis ça va vraiment faire des différences ? » Mais maintenant, il y a de plus en plus de recherches.
C’est prouvé et on le voit. C’est une des énergies les plus hautes dans les strates d’énergie qu’on peut ressentir. C’est un outil incroyable parce que quand on commence à entraîner son cerveau à être capable de tout de suite se mettre dans le mode gratitude, par exemple, on est anxieux, il va arriver une situation, ça déclenche le sentiment d’anxiété. Le plus vite vous allez être capable de reconnecter à la gratitude, le plus vite vous allez désamorcer ça.
Fait que plus vite, vous pouvez retourner vivre normalement. C’est façon de parler, mais oui. Puis tu sais, quand vous vivez des situations qui ne sont vraiment pas le fun, puis que vous n’avez pas le choix d’être là, ou tu sais, vous êtes pris dans une certaine situation, peu importe, vous avez vécu quelque chose de difficile, quand on est capable de tout de suite shifter son mindset puis sa façon… Parce que la perception, c’est tout, hein. La perception, c’est tout dans la vie. J’ai vu des gens qui ont eu des traumatismes incroyables, puis se lever, puis continuer, puis t’sais, être quand même des personnes aimantes, généreuses, positives, puis des personnes qui vont avoir vécu la moitié du traumatisme, puis que ça va prendre une ampleur incroyable sur leur vie. Puis je dis pas ça dans l’optique, il y a un mérite ou une médaille à donner à quelqu’un là-dedans, c’est vraiment pas ça du tout. Mais c’est juste que notre perception de la vie influence incroyablement la qualité de notre vie.
Des fois, on l’oublie puis on se focusse sur des choses négatives ou sur des vieilles situations qu’on n’arrive pas à lâcher prise. Mais le fait de pratiquer la gratitude puis de voir dans chaque situation qui nous arrive si on est capable de voir la gratitude, si on est capable de voir nos pensées comme à l’extérieur de nous, si on est capable de se voir penser, c’est peut-être la meilleure façon que je peux l’expliquer, qu’on est capable de… Il y a un terme pour ça. Des fois, je m’excuse, le français et l’anglais se mélangent dans mon cerveau d’être des…
d’être des témoins un peu de nos pensées, bien à quel point on est. Là on commence à avoir un pouvoir qui est vraiment difficile. Il n’y a personne qui peut nous enlever ça. Notre perspective, il n’y a personne qui peut nous enlever ça. Fait que de travailler sur soi-même, c’est un des plus beaux cadeaux qu’on puisse faire.
Marie-France (36:16.805)
Tellement, tellement. Puis là, on parle de « good », on parlait d’hydratation tout à l’heure. Je peux pas passer sous silence ton dernier projet, Ovi, que j’adore, qui est une boisson à base de collagène marin. Et toute la philosophie, le branding, me parle à fond. Alors, comment c’est né, ce beau projet-là?
Karine Ruel (36:35.054)
Merci! Écoute, je suis en amour avec ce projet-là. C’est tellement fou dans la vie quand t’es juste ouvert aux possibilités. Jamais, là, un jour, Marie, tu m’aurais dit « À un moment donné, tu vas avoir une compagnie de collagène? » Euh, non, comme ça. Voyons, de quoi tu parles. Comment c’est né, Ovi? OK, c’est avec Dave, encore une fois. On a beaucoup de compagnies ensemble et à un moment donné, c’est ça, en Acadie, en tout cas, il y a un projet communautaire qui est né, ça s’appelait « Éco-Acadie », que Dave a fondé.
Et puis c’était pour aider les entrepreneurs de la péninsule Acadienne à monter leurs entreprises. Donc c’est un incubateur et Dave va rencontrer Sébastien qui est un pêcheur de crabe. Puis c’est aussi le… mon Dieu, j’ai oublié le terme. Mais en tout cas, il s’occupe d’un institut de recherche, ok? Par rapport à tout ce qu’il a avec la mer. Donc les deux se sont mis à geeker parce que c’est vraiment des geeks là. Si vous connaissez Dave Ruel, il ne va pas juste aller en surface dans un sujet, il va à fond.
Et Dave, il vient de ce background aussi, tu sais, de Saint-Pierre et Miquelon, c’était très pêcheur et tout ça. Fait qu’ils se sont mis à geeker sur comment… toutes les co-responsabilités de la mer. En tout cas, ils faisaient ça sur leur temps perdu, OK? Ils n’étaient pas payés à faire ça. My God, c’est drôle. Mais bon, c’était sa nouvelle passion du moment. Fait que les deux se sont mis à regarder tout ce qui se faisait en Islande. Puis il y a un mouvement en ce moment en Islande, ça s’appelle 100 % Fish. Donc ce qu’ils font, c’est qu’ils recyclent tout le poisson à part…
J’ai dit 100%, mais non, c’est presque 100 % du poisson. Avant, ce qu’on faisait, par exemple, on allait pêcher la morue, on allait retirer les joues, la grosse partie du poisson, puis ensuite, on jetait le reste. Maintenant, ils sont capables de recycler tellement de choses. Et là, avec la peau du poisson, on est capables d’en faire du collagène marin. Fait que là, eux autres se sont mis à parler de ça, de fil en aiguille, puis t’sais, bien sûr, Dave à la table à souper, bien sûr qu’on parle de ces sujets-là et tout. Puis à un moment donné, il dit…
c’est tellement intéressant, le collagène marin, pis je sais pas, moi pis Sébastien, on aimerait peut-être ça, partir une business, mais là on sait pas trop quoi faire. Pis j’étais comme, euh, si tu veux quoi faire, moi, je sais quoi faire, comme je veux des canettes de collagène marin parce qu’à ce moment-là, justement, moi j’ai 40 ans, pis je suis toujours à l’affût d’une nouvelle façon de mieux vieillir, mais sainement, pis tout ça.
Karine Ruel (38:56.718)
Sur le marché en tout cas, j’arrivais pas à trouver de produits qui me correspondaient, soit que le goût était moins bon ou que de la façon que c’était sourcé, je trouvais pas que c’était adéquat et je ne l’ai pas encouragé ça. En tout cas, il y avait comme rien qui fitait. Puis là, j’étais comme, my God, genre si vous voulez faire ça, I’m in, genre bark, moi je peux m’occuper parce que moi c’est ça ma force, le branding, tout ça. Puis là, c’était comme…
Ok, j’en parlais avec Sébastien, puis là, comme le fait, c’est né comme ça de la table à souper, juste d’une idée comme ça. Fait qu’on a bâti Ovi. Le nom vient de O de J, donc dans le fond c’est ça. C’est une boisson pétillante à base de collagène marin. Fait que nous, c’était très important justement d’où le collagène vient. On met aussi tout ce qui vient dans nos canettes. Vous allez voir que les saveurs, très bien… viennent d’ici. On vient des… dans le fond on est natifs du Nouveau-Brunswick. Et donc on a de l’Atlantique.
Et tous les produits qu’on met, par exemple, notre première saveur, c’est rose d’été maritime. Donc la rose d’été, pousse ici, puis nous, on vient des maritimes, c’est là que ça vient. Et puis après ça, on a fait fleur de sureau et fraises, donc toutes des choses aussi qui poussent dans les maritimes. Fait qu’on veut vraiment garder cette affiliation-là avec les maritimes, avec l’Atlantique, puis garder ce côté éco-responsable aussi.
Karine Ruel (40:16.174)
Fait que c’est tout un défi. On a travaillé là-dessus pendant trois ans avant qu’on se mette à finalement sortir. Mais là, c’est sorti, on a deux saveurs, puis on travaille déjà sur d’autres produits à venir.
Marie-France (40:28.517)
Et moi j’aime tellement ça parce que ça donne l’effet de boire du champagne. En bouche, oui en bouche, la couleur fait quelque chose de très festif, sans alcool, c’est bon pour la santé. Mais moi je traîne ça dans mes partys, je ne bois pas beaucoup d’alcool, fait que je traîne ça dans mes partys pis tout le monde a l’impression que j’ai une coupe de champagne à la main.
Karine Ruel (40:32.206)
Mais oui, c’est ça l’histoire aussi, oui.
Karine Ruel (40:38.638)
Oui, exactement.
Karine Ruel (40:44.91)
Oui. Mais c’était ça le point aussi, parce que moi aussi, ça faisait partie de mon nouveau cheminement, couper l’alcool, parce qu’on sait à quel point c’est nocif pour l’inflammation. Puis ça, c’est une autre chose. Ils ont tellement fait de promotions sur l’alcool. Un verre de vin par jour, ça, c’est, sais, santé, des choses comme ça. C’était tellement pas vrai. Puis là, aujourd’hui, ils voient à quel point c’est négatif. Moi, je veux participer à ce mouvement-là de promotion anti-alcool.
C’est une des choses que je voulais. Je disais comme, ok, mais moi, quand je vais dans des partys, les choses sans alcool, pour la plupart, ick. Comme, je trouve pas ça bon, c’est trop sucré. C’est comme, it’s not my thing. Puis je voulais… Tu sais, je suis très fan de ce que j’ai dans la vie. J’aime ça les belles choses. J’aime ça les belles choses. Puis là, les canettes que je voyais, c’était très coloré. C’est correct, il y en a une place pour ça.
Karine Ruel (41:42.286)
J’étais comme, ça me ressemble pas, tu sais, je voulais vraiment quelque chose de fancy, que j’arrive justement quelque part, puis les gens sont comme, wow, c’est bien cool, ou que je peux mettre dans mes photos Instagram, puis c’est instagramable, puis je voulais quelque chose de très classe. Fait que… clairement, c’est ça qu’on a créé. J’ai créé un petit peu pour moi ce brand-là, mais aussi pour toutes les femmes qui me ressemblent, parce que je sais que ça en est une problématique, ça. Il y en a plein des femmes qui veulent pas boire, puis qui se sentent mal de dire non à l’alcool, fait que…
Marie-France (41:50.885)
Ah plus !
Karine Ruel (42:10.766)
Je trouve qu’il y a un beau mouvement qui est né autour de ça pour la promotion anti-alcool d’une certaine façon. Promotion santé tout court. Il y a toujours le lien santé mentale avec ce que je fais. Pour moi, en tout cas, c’est attaché. Quand je bois ma petite Ovi, c’est un moment pour moi. C’est un moment de déconnexion. Souvent, ça va être dans mon banc, souvent, ça va être à côté de mon petit. On est dans une période où il fait plus froid. C’est à côté de mon petit foyer. J’attache vraiment ça à mon petit moment bien-être.
Marie-France (42:28.613)
…
Marie-France (42:40.809)
J’adore! C’est ça, comme j’ai dit, moi, ça m’a tellement parlé le branding et tout que j’en ai toujours dans mon frigo.
Karine Ruel (42:47.789)
Ça, c’est bon. Je suis biaisée, mais c’est bon.
Marie-France (42:50.021)
Non mais le packaging est juste fou pis exactement, moi aussi, comme on voit dans mon décor, ceux qui regardent sur YouTube, j’adore les neutres alors c’est un produit qui évidemment me parle beaucoup. Et là tu sais que chez Namasté et Coco Latte, on prône l’alignement dans toute l’aspect de notre vie. Ça veut dire quoi pour toi être aligné?
Karine Ruel (43:02.286)
Ben merci, je suis trop contente que t’aimes.
Karine Ruel (43:13.966)
La première chose qui vient quand tu dis ça, c’est l’alignement entre ma tête et mon cœur. Souvent, on s’écoute pas, on n’écoute pas notre intuition. C’est une forme d’autotrahison. Aujourd’hui, je peux… Puis ça fait mal, hein, je viens de dire ça, autotrahison, puis automatiquement, j’ai des frissons qui m’ont passé à travers tout le corps. Puis on le fait trop souvent. Puis ça nous coûte trop cher. Fait que si je peux terminer cette phrase, cet épisode-ci avec une phrase, c’est que si ça te coûte ta paix d’esprit, ça te coûte trop cher.
Marie-France (43:43.717)
C’est tellement vrai. Oui.
Karine Ruel (43:43.726)
Tu te désalignes à chaque fois, tu te punis toi à chaque fois. Tu penses que tu sers les autres en faisant ça, mais tu te dessers toi. Fait que, ouais, c’est ce qui remonte quand tu me poses cette question-là.
Marie-France (43:56.677)
L’importance de poser ses limites, comme… comme… respect envers soi.
Karine Ruel (43:58.606)
Oui !
Respect envers soi-même, absolument, parce que si tu… les autres vont juste te respecter à la hauteur de ce que toi tu te respectes. Tu sais, quand tu dis l’autre ne me respecte pas ou… oui, mais toi, tu poses tes limites, c’est vraiment important. C’est vraiment important parce que tout part de soi, comme j’ai dit tantôt. Donc aujourd’hui, c’est peut-être juste une occasion pour toi de regarder ta vie, les sphères de ta vie. Y a-t-il des désalignements en ce moment?
Marie-France (44:09.381)
De l’âme.
Karine Ruel (44:26.926)
Parce que je crois qu’on peut changer n’importe quand. On n’est pas obligé d’attendre la nouvelle année, on n’est pas obligé d’attendre lundi, on n’est pas obligé d’attendre rien, rien. Ok, il n’y en a pas de règles. Fait que, à partir d’aujourd’hui, où sont les désalignements entre ma tête et mon cœur? Puis qu’est-ce qui me coûte ma paix d’esprit?
Marie-France (44:42.629)
C’est puissant. Écrivez ça, y’a rien! Et comment les femmes peuvent prendre de l’altitude avec toi?
Karine Ruel (44:44.75)
Il faut y aller !
Karine Ruel (44:51.182)
Ben écoute, vous pouvez venir me rejoindre sur mon site web karineruel.com. Je suis aussi un peu partout sur les médias sociaux, majoritairement Instagram, Facebook, TikTok. J’ai commencé ça, là. Je suis un peu partout. Mais mon site web et Instagram, pas mal les priorités.
Marie-France (45:08.589)
Fantastique! Mille mercis Karine de ta belle présence lumineuse sur le podcast. Dans les show notes, je vais mettre évidemment le journal de vie, Ovi et tous tes liens. Eh bien nous, on se dit à la semaine prochaine!