Salut les beautés! Rebienvenue sur le Coco Latte Talk.

Alors aujourd’hui, on parle des fêtes en célibataire. Oui, peut-être que c’est un sujet qui va vous toucher, peut-être pas. Et personnellement, celles qui me suivent sur Instagram depuis un petit moment, vous le savez, j’ai… j’allais dire « malheureusement », mais j’ai heureusement mis un terme à une relation de deux ans, mes limites n’étant pas respectées.

Donc, très tôt dans la relation, j’avais découvert que mon conjoint entretenait encore des liens avec des filles de Tinder et je lui ai dit, dont une fille qui avait un OF. Je n’étais pas super à l’aise avec ça, peut-être un petit peu de ménage. Et je croyais que cette limite-là avait été respectée pour finalement découvrir deux ans plus tard que cette limite-là n’était pas du tout respectée et qu’il entretenait encore un lien avec ces femmes-là.

Donc, pour moi, c’était absolument inadmissible. Ça fait partie de mon cadre d’engagement, c’est que tu ne gardes pas des options ouvertes avec des femmes de Tinder qui ont des OF. Puis certaines filles vont être super à l’aise avec ça. Dans mon cas, ici, on n’est pas dans le jugement de la limite, qu’est-ce qu’elle est. Parce que pour certaines, ça va être comme « bah, moi, je m’en fous! » Puis pour d’autres, ça va être comme « ben non, OK, voyons, ça ne fait pas de sens. »

Alors, de respecter, peu importe ce que sont vos limites, c’est ça que je veux que vous reteniez. Peu importe si votre limite semble extrême pour quelqu’un, pour une autre personne, votre limite va être juste “mais voyons, c’est la moindre des choses.” Donc, faire respecter vos limites, c’est super important.

Et quand vos limites ne sont pas respectées, on ne peut pas forcer quelqu’un à respecter nos limites. Si vous les avez établies plusieurs fois, que vous revenez sur le sujet et qu’à un moment donné, vous faites comme « Wow, attends, OK, j’ai posé cette limite-là plusieurs fois et cette limite est continuellement transgressée », ça devient une forme d’autotrahison si vous restez là. Surtout si ça ne vous rend pas heureuse.

Donc, l’importance de partir, et je sais qu’on est à une ère où beaucoup de gens ont très peur d’être seuls avec eux-mêmes parce qu’on ne nous apprend pas à connecter avec soi. On n’a pas à l’école un cours sur comment connecter avec son corps, comment être bien avec soi. Et je crois vraiment qu’on peut être bien avec d’autres gens dans des relations à la hauteur qu’on est bien avec soi. Et que nos relations avec les autres vont être saines à la hauteur qu’on a une relation saine avec soi.

Donc des fois, quand on a des choses qui accrochent, puis c’est ce que j’ai réalisé, je suis tellement contente que ça arrive à ce stade-ci de ma vie.

Parce que j’ai beaucoup travaillé là-dessus. Je suis née dans un cadre complètement dysfonctionnel avec un père absent. Encore aujourd’hui, je ne sais même pas où est mon père dans le monde. Et j’ai travaillé beaucoup, beaucoup en thérapie avec psychologue, psychothérapeute. J’ai travaillé aussi en PNL et je crois que c’est un grand thème de ma vie. Je suis venue travailler l’aspect relationnel et au début, je me prenais tellement la tête.

Et aujourd’hui, il y a cette espèce de détachement, je dirais, qui fait que… Bien d’un, j’ai beaucoup travaillé sur moi aussi, cette relation avec moi-même. La personne avec laquelle je suis le plus à l’aise dans tout, tout, tout, tout l’univers, dans tout l’univers, c’est moi-même. Je m’assois avec moi, je m’aligne, je suis bien avec moi-même.

Et ce qui fait que retomber célibataire, pour moi, parce que j’ai tellement travaillé cette connexion avec moi, ce n’était pas un drame. Ce n’était pas “mon Dieu, je vais passer les fêtes toute seule, mon Dieu, je me retrouve toute seule”. Parce que quand j’y repense, je ne suis jamais toute seule. J’ai un réseau extraordinaire, j’ai une communauté extraordinaire. Vous qui écoutez ce podcast, sur mes réseaux sociaux, au studio virtuel, j’ai une clientèle extraordinaire, j’ai des amis, une famille extraordinaire qui me supporte. Je suis entourée et supportée. Je ne suis jamais toute seule.

Et j’aimais beaucoup, j’écoutais récemment un épisode de… je pense un TikTok de Peter Crone, qui disait que souvent… Quand on tombe en amour, on tombe en amour avec la façon, en fait, on tombe en amour oui un peu avec l’autre personne, mais on tombe surtout en amour avec la façon dont on se sent avec cette personne-là. Donc on se sent amoureuse, on se sent belle, on se sent désirée.

Et ce qu’il faut apprendre, c’est que ça n’a pas besoin de passer par le regard de quelqu’un d’autre, tout ça. Ça peut passer par son propre regard à soi. D’avoir un regard le matin et de dire “Good job girl!”

Je sais que parfois, ce n’est pas facile, mais tu fais tellement du mieux que tu peux avec les outils que tu as sous la main. Et puis d’apprendre à avoir un discours envers soi comme on aurait avec une meilleure amie. Ta meilleure amie qui viendrait pour se faire consoler. Tu ne vas pas lui dire qu’elle est grosse, qu’elle est laide, qu’elle est conne, comme ce que probablement beaucoup de femmes se disent. Tu vas vouloir la réconforter. Tu vas dire: « T’es belle, t’es fine, t’es capable, go, you got this! » Ben, il faut le faire aussi avec soi.

La plus belle relation, la seule relation que tu vas avoir jusqu’à la fin de tes jours, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, je vous le répète tellement souvent, c’est avec vous-même. Donc, il faut la chérir, cette relation-là, il faut la travailler, c’est super important. Et quand vous êtes bien avec vous-même, seul, que vous avez ce sentiment d’être complète seul, eh bien, une autre personne vient tout simplement compléter cet aspect-là. Et si cette personne-là s’en va, vous n’avez pas l’impression d’avoir perdu la moitié de votre âme. Vous faites juste comme…

C’est vraiment poche. J’ai investi dans cette relation. J’y ai cru. Je voulais que ça fonctionne. Et là, ça n’a pas fonctionné. Fait que oui, il va y avoir un deuil à faire, évidemment. Mais plus on travaille la relation avec soi, plus on réalise que ça n’a rien à voir avec soi. C’est pour ça que je suis contente que ça arrive à cette étape-ci de ma vie, parce que plus jeune, je me serais sentie pas à la hauteur. Je me serais dit : “Mais pourquoi? Cet homme-là a encore besoin de parler à des filles de Tinder?” Puis je me serais dit : “Mais je ne suis pas assez hot, je ne suis pas assez bonne, je ne suis pas assez…”

Et là, tout à coup, ça n’a rien à voir avec ma valeur à moi, mais tout à voir avec la sienne. Les actions que les gens posent n’ont rien à voir avec nous, ça a à voir avec eux, avec la façon dont ils voient le monde, avec leur histoire, avec leurs propres peurs, leurs propres blessures d’enfance. Ça n’a rien à voir avec soi. Et quand tu apprends à réaliser ça, je trouve que ça vient un petit peu… Ça vient mettre du baume, en fait. Pas nécessairement diminuer la douleur, mais ça vient mettre du baume.

Puis on réalise que, ben OK, j’avais quelque chose à apprendre. Moi, j’aime beaucoup voir les choses de cette façon-là. Et on réalise que, OK, ben j’ai quelque chose à apprendre. Tu sais, de mon côté, c’était beaucoup : “Ben, pourquoi j’attire encore cette partie toxique-là?” Parce qu’ayant grandi dans un cadre complètement dysfonctionnel avec mon père, que je ne sais plus où il est dans le monde, j’ai dû beaucoup travailler ça et…

J’ai dû justement réaliser que si ton père n’est pas là, tu penses, en tant qu’enfant : “Mais si ton père n’est même pas présent pour toi, qui va être présent pour toi?” Et là, j’ai réalisé qu’il y avait cette pensée toxique-là qui était encore latente de : “Je ne suis pas assez, je ne suis pas à la hauteur.” Donc, naturellement, j’ai attiré quelqu’un qui reflète, et j’ai été attirée par une personne qui reflétait un petit peu cet aspect-là de moi. Et quand la relation s’est terminée, je me suis dit : “Il y a encore quelque chose à travailler dans cette sphère-là. Qu’est-ce qu’il reste?”

Et je vois chaque rupture comme un défi pour ma meilleure version de moi. Ça a l’air drôle à dire, comme pour ma meilleure version de moi, pour avoir la prochaine fois un meilleur match, un better match énergétique. Puis c’est ce que j’ai envie de vous proposer dans les trucs pour comment tirer le meilleur des fêtes en célibataire : faire de la croissance personnelle.

Parce que, évidemment, en couple, on va évoluer. Puis je pense qu’il y a des personnes qui viennent sur cette Terre pour vraiment évoluer à deux. Ils sont là, ils ont trouvé leur match, passent la vie ensemble, c’est beau à voir, ils ont une belle relation, c’est inspirant. Et il y a d’autres personnes qui viennent travailler peut-être des mémoires karmiques, peut-être des thèmes de vie, peut-être que je fais partie de ça. J’ai demandé à relire mon contrat de vie, je l’attends encore, j’aimerais relire les petits caractères.

Mais oui, il y a quelque chose de beau quand on se met à travailler sur soi, sur sa valeur. D’un, on pose facilement ses limites. On sort de l’aspect de codépendance. Dans mon cas, j’avais vraiment beaucoup d’anxiété d’attachement sur laquelle j’ai énormément travaillé. Et là, de réaliser que je suis beaucoup plus zen et que justement, cette anxiété d’attachement-là, je suis capable maintenant de faire comme : “Non, ça ne me convient pas. Mes valeurs ne sont pas respectées, mes limites ne sont pas respectées, je ne me sens pas bien, mon système nerveux est dérégulé dans cette relation-là. Il n’y a rien qui me retient ici.”

Et le célibat, autant que les relations aussi, c’est des catalyseurs de transformation. Ça nous fait grandir à puissance grand V, mais le célibat nous fait grandir à puissance x 1000. Et tu peux grandir très rapidement parce que tu as juste toi à gérer. Tout l’amour, c’est toujours ça que je fais quand il y a une rupture qui survient : c’est de ramener tout l’amour que j’avais pour la personne. Je suis comme : “OK, je le ramène vers moi. C’est tout plein, c’est un extra d’amour pour moi. Je vais me chouchouter.

Je vais prendre soin de moi et ça passe beaucoup, dans mon cas, par la croissance personnelle.” Donc : “Comment je peux m’améliorer en relation? Comment je peux devenir une meilleure personne? Comment je peux devenir…” Puis souvent, on a tendance à vouloir aller chercher quelqu’un de l’extérieur, mais j’aime penser : “Comment je peux venir d’abord être moi, ma relation de rêve?” Puis plus on a cet amour envers soi, plus naturellement on va attirer des gens qui reflètent cet amour-là.

C’est peut-être le travail d’une vie parce qu’il y a tellement l’égo derrière, l’égo qui va nous dire toutes sortes de dégueulasseries, qu’on n’est pas à la hauteur, qu’on a besoin de plus, qu’on a besoin de ci, qu’on a besoin de ça. Mais non, je suis assise de se répéter ça, puis de se répéter qu’on est tous des humains, qu’on fait tous du mieux qu’on peut avec les outils qu’on a, avec le cheminement qu’on a fait. Mais le célibat, c’est tellement une façon…

de travailler sur soi, de faire des choses qu’on aime. Alors c’est ça que j’ai envie de vous dire aussi, mettez à l’horaire ce qui vous fait du bien. Dans mon cas, je le dis souvent, l’endroit où je suis le plus heureuse au monde, c’est mon tapis de yoga. Tu mets mon tapis de yoga, tu me dis que tu fais du yoga aujourd’hui, je suis comme « my god! » Tapis de yoga pis la tête. Là-dessus, je suis alignée, je suis avec moi-même, je me recentre, je me dis : sur mon tapis de yoga, tout se passe là, ma relation avec moi-même se passe là. Alors, je suis bien avec moi-même.

Je suis bien en solo puis je pense que c’est aussi la clé. Après, on peut avoir envie évidemment d’évoluer à deux. Puis c’est sûr que, naturellement, on va être porté sur ce qu’on n’a pas, on va être porté sur le manque. Donc, si on désire avoir cette relation-là, une relation amoureuse, mais que ce n’est pas tout à fait au rendez-vous, bien oui, il y a cette notion de manque évidemment. Mais de se ramener sur l’amour qu’on a de soi, de se ramener surtout sur le support qu’on a de nos amis, de notre famille, de… T’sais, dans mon cas, le podcast, la communauté. Alors…

de revenir vers ce qu’on a puis de mettre à l’horaire ce qui nous fait vraiment du bien, ce qui nous fait plaisir. Allez au spa, allez vous faire masser, passez du temps avec les gens que vous aimez, qui vous répètent à quel point vous êtes extraordinaires. On a vraiment besoin dans cette période-là, puis surtout pour les fêtes. Les fêtes, quand on a le désir d’évoluer à deux, quand il y a juste eu une rupture, il y a des deuils à faire aussi de tous ces moments-là de célébration en famille, mais de tout ramener ça vers soi.

Et de mettre à l’horaire ce qui vous fait du bien. Déjà, je suis excitée de me retrouver. J’ai quelques parties ici et là, mais surtout, la grande majeure partie de mon temps, ça va être avec moi-même. Je me dis, OK, je vais aller au spa, je vais me faire des soirées Netflix, je vais faire des soirées… des soirées cocooning, bien-être à la maison, je vais faire du yoga, du pilates, je vais aller faire du ski de fond. Dans ma tête, c’est comme, OK, si… Tu as quelque chose de…

Il y a une liberté aussi, quelque part, qui s’installe de « OK, j’ai pas à penser à personne d’autre à part gérer moi-même et mon cheminement ». Donc c’est absolument tout. Donc mettez à l’horaire ce qui vous fait du bien plus plus plus. Aussi, planifiez 2025 parce que souvent, quand il y a une rupture qu’elle soit récente ou un petit peu plus ancienne puis que les fêtes arrivent, on va avoir tendance à avoir cet aspect un petit peu plus nostalgique, de retourner dans le passé, de dire…

mais c’était si le fun, si! mais c’était si le fun, ça! Et là, ça nous ancre dans cette espèce de nostalgie du passé. Et le passé, c’est pas là qu’on s’en va. Le passé, on peut rien changer. On peut pas changer comment ça s’est passé, les choses. Par contre, moi, je crois que notre futur, on le crée. On le crée quelque part. On ne va pas contrôler évidemment les événements qui surviennent et tout, mais on le crée dans le sens où : où est-ce que je veux m’en aller? Qu’est-ce que je veux faire cette année? Donc, de planifier son année pour… Parce que quand on a une vision claire de où est-ce qu’on s’en va…

de planifier son année pour… Parce que quand on a une vision claire de où est-ce qu’on s’en va, de ce qu’on veut accomplir, ça nous met en mode création, ça nous met en mode action. Et c’est tellement plus excitant, inspirant d’être en mode action que d’être dans cette espèce d’état un peu… t’sais, le mode survie où on tourne en rond, où on revient toujours dans le même état de « pourquoi ci, pourquoi ça, pourquoi moi, pourquoi ça m’est arrivé, pourquoi ça se passe comme ça ».

Mais là, tu crées quelque chose de nouveau. Alors planifiez votre 2025, votre début d’année, vos trois premiers mois, votre mois de janvier. Moi, j’adore planifier les trois premiers mois de l’année. Qu’est-ce que je veux accomplir? Où est-ce que je veux aller? Puis surtout, je vais vous donner une chose, un truc que je fais chaque année que j’adore faire : choisissez un mot pour l’année prochaine, un mot, juste un mot, un mot qui va être votre guide pour toute l’année.

Ça peut être, je sais pas moi… abondance, ça peut être paix, ça peut être amour, ça peut être énergie, ça peut être vitalité, ça peut être succès, ça peut être aventure. T’sais, trouvez un mot qui vous inspire, qui va guider vos choix. Et à chaque fois que vous êtes devant une décision ou que vous avez un moment de doute, vous revenez à votre mot, et là vous vous dites : « Est-ce que ce choix que je vais faire ou cette action que je vais poser va me rapprocher de ce mot-là ou non? »

Ça vous aide à garder un fil conducteur pour l’année et ça vous permet de rester aligné avec vos intentions. Moi, c’est un des outils les plus puissants que j’utilise chaque année, et je trouve ça tellement inspirant parce que ça donne un sens à tout ce qu’on fait. On dirait que tout devient plus clair, plus évident, et ça nous pousse à avancer dans la bonne direction.

Donc, voilà, prenez le temps de réfléchir à ce mot. Prenez le temps de planifier, de rêver, de vous inspirer. Et surtout, comme je le disais tantôt, mettez à l’horaire des choses qui vous font du bien, qui vous remplissent de joie, qui vous permettent de prendre soin de vous et de cultiver cette relation avec vous-même. Parce que, t’sais, à la fin de la journée, c’est vraiment ça qui est important.

Vous êtes votre meilleur allié, vous êtes la personne avec qui vous allez passer le plus de temps dans votre vie, alors prenez soin de vous comme si vous étiez la personne la plus importante, parce que vous l’êtes. Et ça, c’est vraiment quelque chose que je souhaite que vous gardiez en tête en cette période des fêtes, en ce début d’année, et tout au long de votre cheminement personnel.

Alors sur ce, je vous souhaite un merveilleux temps des fêtes, une magnifique année 2025 remplie de tout ce que vous désirez, et surtout, remplie de vous. Prenez soin de vous, aimez-vous, célébrez-vous, et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode.