Dans cet épisode du Coco Latté Talk, je te partage ce que j’aurais aimé savoir au tout début de mon combat contre la maladie.

La transformation personnelle est un chemin unique pour chacun, mais une chose est sûre : tout commence par l’équilibre du système nerveux. Lorsque nous parlons de bien-être, nous pensons souvent à l’alimentation, à l’exercice physique ou encore à la gestion du stress. Mais en réalité, tout cela repose sur un fondement clé : notre système nerveux.

À travers mon parcours personnel ainsi que mes accompagnements en ostéopathie et en naturopathie, j’ai pu constater qu’un système nerveux dérégulé est souvent en cause dans nombre d’inconforts. Notre corps réagit alors de multiples façons : fatigue, anxiété, troubles digestifs, migraines, inflammation chronique…

Voici donc 6 avenues à explorer pour enfin dire bye bye aux inconforts chroniques!

1. Réguler son système nerveux avec des outils de neurohacking.

2. Cesser de faire l’éloge de la productivité et mettre le repos en priorité à l’horaire.

3. S’entraîner consciemment, dans le respect de son corps, de son cycle et de ses saisons intérieures.

4. Faire de la thérapie avec un psychologue ou psychothérapeute pour se libérer des traumas.

5. Détoxifier son environnement et son mental.

6. Adopter de saines habitudes de vie: routine de sommeil, journaling, alimentation 80/20, pratique de la gratitude, etc.

Quelles avenues vas-tu explorer?

Les pépites de cet épisode:

  • Il est crucial d’écouter les signaux de son corps.
  • Le système nerveux joue un rôle majeur dans notre santé.
  • Le repos est essentiel pour la productivité.
  • Respecter son cycle féminin peut transformer l’entraînement.
  • La prévention est la clé pour éviter l’installation de maladies.
  • Les habitudes de vie influencent notre santé.
  • Il est important de prendre soin de soi avant de pouvoir aider les autres.
  • La régulation du système nerveux est une priorité pour le bien-être.

Ce n’est pas parce que quelque chose est commun que c’est normal.

- MF Pellerin

MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 00:00 Introduction au cheminement de bien-être
  • 06:09 L’importance du repos et de la productivité
  • 11:52 L’impact de la psychothérapie sur le bien-être
  • 18:24 Détoxification de l’environnement et santé
  • 23:28 La gratitude et son impact sur la vie

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RESSOURCES

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 20

Salut les beautés ! Rebienvenue sur le Coco Latte Talk. Donc aujourd’hui, je vous jase de ce que j’aurais aimé savoir quand j’étais au début de mon cheminement bien-être, mon cheminement vers la vitalité. Pour celles qui sont nouvelles ici, j’ai un épisode qui raconte un peu mon combat contre la maladie. En 2011, j’ai été diagnostiquée avec la maladie d’Hashimoto. En 2015, avec le syndrome de l’intestin irritable. Et en 2019, avec le syndrome des ovaires polykystiques. Mais ça faisait déjà des années que je vivais avec des symptômes.

Et à un certain moment, les médecins étaient un petit peu impuissants. Ils étaient comme : « Ben… malgré tous les symptômes que tu as, tes tests sont normaux, tout est beau sur papier, continue le traitement tel quel. » Et je me disais : Mais ça se peut pas ! J’ai été diagnostiquée il y a 14 ans, donc je me disais : « Ça se peut pas que ma vie ressemble à ça. Je ne suis pas capable de me lever le matin, j’ai de la difficulté à m’endormir le soir, j’ai toujours de l’anxiété, du stress, je suis tendue, j’ai des inconforts chroniques dans tout mon corps. J’ai des ballonnements. »

Au pire de ma crise d’intestin irritable, je pouvais manger seulement cinq aliments. C’étaient les cinq aliments qui me faisaient le moins réagir, et ce n’étaient même pas des aliments que je tolérais bien. Je me disais : « Ça ne se peut pas que ce soit ça, ma vie. » C’est pour ça que je suis devenue un peu obsédée par la recherche. En tant que journaliste, j’ai appris à lire des études scientifiques. Je me suis mise à me renseigner sur toutes sortes de sujets, à suivre des médecins fonctionnels aux États-Unis qui avaient des approches très différentes de celles que l’on trouve au Québec.

Pour finalement réaliser qu’à travers nos habitudes de vie, on a un pouvoir sur notre santé. Donc, je ne peux pas éradiquer ma maladie. Malheureusement, le mal est fait dans mon cas, la maladie auto-immune s’est installée. Mais je suis dans un combat perpétuel, dans une quête. C’est vraiment ma mission de vie : aider les femmes à renverser la vapeur. Parce que souvent, les clientes qui viennent me voir ont déjà consulté un médecin, et le médecin leur dit : « Tous les tests sont beaux. » Elles ressentent alors une frustration, car elles se disent : « Mais je ne vais pas bien ! »

Et je leur dis toujours : C’est une excellente nouvelle ! Ça veut dire que la pathologie, la maladie, ne s’est pas encore installée. Ça veut dire que là, ton corps te donne des signaux d’alarme et que c’est maintenant qu’il faut l’écouter et renverser la vapeur. Et vous allez voir, c’est beaucoup plus simple que ce que vous pensez. Alors, le tout premier pas que je ferais si j’étais au début de mon cheminement ? Je régulerais mon système nerveux avec notamment le neurohacking. C’est drôle, parce que c’est la chose que j’ai implantée en tout dernier.

Et c’est ce qui a eu le plus d’effets bénéfiques. Au fil de mes études, j’ai commencé à comprendre : Attends… le système nerveux a vraiment un rôle majeur dans notre santé, il travaille vraiment de pair avec notre système immunitaire. Donc, un système nerveux dérégulé va venir déréguler aussi notre système immunitaire et tout notre corps entier. Avec le recul, c’est la première chose avec laquelle je commencerais.

Quand je suis tombée dans tout ce qui était yoga, méditation, pleine conscience, puis ensuite dans l’ostéopathie – où on a appris le système nerveux en long et en large –, j’ai réalisé qu’on manque cruellement de temps passé dans le système parasympathique. On vit dans un monde tellement stressant, on est tellement coincé en mode survie que c’est devenu notre nouveau normal.

J’en parlais récemment dans une publication : Ce n’est pas parce que quelque chose est commun que c’est normal.

Le nombre de gens que j’entends dire : « Ah, j’ai des inconforts digestifs tous les jours, c’est pas top, j’ai de la difficulté à m’endormir. » Mais tu sais, c’est comme ça. Mes amis aussi sont comme ça. Mais ce n’est pas parce que c’est commun que c’est normal. Il y a encore tellement de choses qu’on n’accepte pas assez en tant que société sur la prévention. On attend souvent un petit peu l’état d’urgence, quand la maladie commence à s’installer, que le corps crie vraiment fort, et là, on se dit : « OK, mais qu’est-ce que je fais ? »

La première étape avant d’en arriver là, c’est de travailler en prévention. Donc, de commencer par réguler son système nerveux pour donner un répit au corps. Et avec le neurohacking, on travaille vraiment à créer un sentiment de sécurité dans le corps. Et ça vient apaiser le système nerveux. Les effets sont instantanés. Instantanément, tu ressens du calme.

Puis après, tranquillement, on reprogramme, on reprogramme, jusqu’à ce que le corps parvienne à retrouver cette espèce de……résilience-là, cet équilibre entre le sympathique et le parasympathique. Parce qu’on a besoin du sympathique. S’il y a un danger ou quoi que ce soit, il faut que tu sois apte à réagir. Mais on a aussi besoin de passer beaucoup de temps en mode parasympathique, parce que le parasympathique, c’est ton système de réparation. C’est là que ton corps digère. Donc, si tu es toujours coincé en mode sympathique, tu ne digères pas bien. Évidemment, si tu ne digères pas bien, tu n’assimiles pas suffisamment de nutriments, et ça vient dérégler aussi le système immunitaire. Des intolérances alimentaires peuvent apparaître.

Donc, c’est super important de venir travailler à réguler le système nerveux avant toute chose pour donner un répit au corps et lui permettre de reprendre le dessus, pour permettre aux fonctions d’autorégulation de ton corps de reprendre le dessus. Ça, c’est la première chose que je ferais. Et ça peut prendre différentes formes. Comme je disais, le yoga. Le yoga, c’est ma forme préférée, évidemment : yoga restauratif, yin yoga… Tout ce qui touche à la pleine conscience aussi.

Ça aide énormément, tout comme les activations du nerf vague que je vous enseigne, entre autres, au studio. Ça aussi, ça aide beaucoup.

La deuxième chose : je cesserais de faire l’éloge de la productivité et je mettrais en priorité le repos à mon horaire.

En fait, j’ai grandi dans une famille, dans un milieu dysfonctionnel, mais aussi dans un milieu pauvre. Et on m’a enseigné très jeune à travailler fort. Il fallait toujours travailler fort.

Il fallait tellement travailler fort que j’étudiais, j’avais trois emplois en même temps et j’ai même eu une mononucléose assez jeune. J’avais 17 ans, je crois. Et je n’ai pas tout de suite compris. Je continuais à travailler même avec une mononucléose. Quiconque a eu une mono, vous savez à quel point on est brûlé. Alors, j’allais travailler, j’allais dormir, je retournais travailler. C’était un peu fou. J’aurais tellement aimé savoir à l’époque que c’était un énorme signal de mon corps que ça n’allait pas du tout.

Mais c’était ça : je faisais l’éloge de la productivité.

Donc, quand je suis arrivée à l’université et que j’ai commencé à travailler… Parce que je suis partie très jeune de la maison, à 16 ans. Comme j’étais dans un cadre très dysfonctionnel et que j’avais des rêves, je voulais étudier, j’étais fonceuse. Donc, je suis partie avec 236 $ en poche, ce qui fait que je devais travailler à temps plein tout en étant à l’école à temps plein.

Quand je suis arrivée sur le marché du travail, je travaillais de nuit à la radio, je travaillais deux jours sur les tapis rouges, ça avait…

Tu sais, avec le recul, je me dis : « Mais voyons, j’ai vraiment pavé mon chemin vers la maladie. » Mais je ne connaissais pas autre chose. J’étais dans une culture du hustle : « Tu veux te rendre au sommet ? » Puis je me suis rendue au sommet. J’avais la page la plus lue du Journal de Montréal. J’avais ma chronique, ma web télé au Journal de Montréal, et j’étais complètement vidée, complètement détruite, parce que mon système nerveux était toujours en alerte. Je travaillais 60 jours en ligne, puis je me vantais de ça.

Et je mettais le hashtag I love my job. Puis je vivais toujours sur cette adrénaline-là. Et quand je me retrouvais par hasard à avoir un samedi soir libre, bien là, t’es tellement toujours dans cette adrénaline que je me disais : « OK, mais qu’est-ce que je fais ? » J’étais en train de… tu sais, the fear of missing out, j’étais en train de manquer quelque chose. Alors, je sortais avec mes amis. On allait clubber, on allait souper, etc. Encore des nuits super tard, des nuits arrosées, de la bouffe pas toujours bonne. Et bien, c’est ça.

À un certain moment, quand je suis tombée dans une phase plus calme, je me suis dit : « Ah, c’est étrange, je ne rattrape pas ma fatigue, c’est vraiment bizarre ! » Au début, les médecins pensaient à une dépression. Je disais : « Ben non, j’aime ma vie, j’aime ma job, j’aime ce que je fais, donc… » Puis en creusant, on a vu que ma glande thyroïde n’allait pas bien. Et là, on a trouvé des anticorps contre ma glande thyroïde. Je n’ai pas tout de suite accepté le diagnostic. Je me disais : « C’est pas vrai qu’une glande va m’arrêter ! »

Parce que mon mantra à cette époque-là — je l’ai même déjà écrit dans une lettre de présentation à une éditrice — c’était : « Je dormirai quand je serai morte. » Apparemment, c’est Lady Gaga qui avait dit ça, et je la citais : « Je dormirai quand je serai morte. » Mais je me dis aujourd’hui que si j’avais continué comme ça, je ne serais sans doute pas ici à vous parler.

Donc, j’ai appris à mettre le repos à l’horaire. Et au début, c’était tellement culpabilisant pour moi, parce que je me disais : « Je devrais être en train de faire quelque chose. »

Et si, par exemple, vous êtes entrepreneur, bien sûr que la business roule sept jours sur sept. Donc oui, la fin de semaine, ta tête est quand même portée vers ça. Mais j’ai dû apprendre à me dire : « Hey, c’est pas grave si je ne réponds pas à un client un samedi. Je vais lui répondre lundi, puis ça va être correct. »

On est tellement branchés, toujours connectés, qu’on a de la difficulté à prendre du recul et à faire l’éloge du repos. Mais le repos, je vous le rappelle, c’est productif. Dans le repos, le système parasympathique peut rembarquer, travailler, réparer le corps. On a besoin du repos.

De la même façon qu’on ne peut pas toujours être dans des phases d’évolution, ça prend des phases d’involution, où tu te dis : « OK, j’intègre ce que j’ai appris. » Donc, si on n’a jamais de repos, comment est-ce qu’on peut intégrer ?

Et aussi, le cerveau adore l’ennui. C’est dans l’ennui que le cerveau devient créatif. Donc, vos plus belles idées ne vont pas naître du fait d’être constamment stressé, d’être juste dans un mode de survie. Elles vont naître de : « Je m’ennuie ! » Et là, naturellement, le cerveau va se dire : « Qu’est-ce que je pourrais créer en ce moment ? »

Donc, se permettre de mettre le repos en priorité à son horaire. Maintenant, mon horaire respire. Je me bloque des trous dans mon agenda. Si mon horaire est booké au quart de tour, on dirait que je me mets à hyperventiler. Maintenant, c’est tout de suite un mécanisme de protection de mon corps, qui me dit : « On en a trop, on en a trop ! »

Et dès que je me sens comme ça, je me dis : « Oh, attends, on réajuste le tir, on va déplacer des trucs. » Des fois, ce n’est pas toujours possible. Mais dans ces moments-là, je viens soutenir mon corps du mieux que je peux.

Alors, super important : repos en priorité à l’horaire.

Troisième chose que je ferais : je m’entraînerais consciemment, dans le respect de mon corps, dans le respect de mon cycle, dans le respect de mon énergie du moment. Ça, c’est quelque chose… La nature cyclique de la femme, on commence tout juste à l’explorer. C’est tellement… Moi, ça a complètement changé ma vie, mon entraînement, d’apprendre à m’entraîner selon mon cycle menstruel, mais aussi selon mon énergie du moment. Parce que, surtout avec la maladie de Hashimoto… Si vous vivez avec Hashimoto, vous savez que, des fois…

Il peut y avoir un stress. Exemple : il peut y avoir quelque chose, un aliment, par exemple. S’il y a une contamination au gluten, dans mon cas, ça, c’est suffisant pour causer un petit flare up de la maladie. Alors, ça vient avec beaucoup de fatigue. Donc, c’est super important d’apprendre à respecter son énergie du moment. Ça se peut que j’aie une grande fatigue, mais que je sois dans ma phase ovulatoire, où c’est censé être expansif, où je suis censée avoir plein d’énergie… Mais là, euh !

Si c’est le cas, à ce moment-là, je vais aller avec un entraînement plus doux. Et quand on comprend aussi, par exemple, les hormones… Bien oui, l’œstrogène va favoriser la synthèse des protéines musculaires et des os, mais par contre, la progestérone, elle, va encourager la dégradation des protéines musculaires. Donc, en phase lutéale, tu ne vas pas t’entraîner en déchirure de fibres et en gain de masse. Ce n’est pas ça du tout. Mais quand tu commences à comprendre comment t’entraîner selon tes saisons…

Si, bien sûr, tu n’es pas sous anovulant. Parce que sous anovulant, tu n’as pas vraiment de cycles, il n’y a pas d’ovulation. Donc, c’est plus des cycles artificiels. Tu ne vas pas tant sentir les changements, finalement. Mais quand tu n’es pas sous anovulant, tu peux vraiment te connecter à ta nature cyclique, puis apprendre : « OK, telle phase… » Je sais que, par exemple, dans mon cas, les deux à trois journées avant mes règles, j’ai plus de fatigue. Donc là, je ralentis le rythme. Deuxième journée de mes règles, mon énergie remonte.

J’ai des clientes pour qui, pendant les règles, toute leur énergie est à terre. Par contre, d’autres ont plus d’énergie dans les derniers jours avant leurs règles. C’est d’écouter votre nature cyclique à vous. Donc, apprendre comment fonctionne son corps, apprendre à se connecter avec son corps, écouter les signaux, écouter les signes, puis se dire… On est tellement dans une société très masculine, le fameux 9 à 5, hustle… Mais la femme…

A une nature cyclique. Donc, juste s’entraîner dans le respect de son cycle change absolument tout. Ça change tout au niveau de la remise en forme. Et ça fait aussi que tu ne vas pas t’entraîner à l’excès. Parce que souvent, ce que je vois chez mes clientes — que ce soit des dirigeantes d’entreprise ou des chefs de famille — c’est qu’elles jonglent avec plein de chapeaux, elles ont aussi leur carrière… Et le soir, qu’est-ce qu’elles font ? Elles vont se défoncer en spinning ou en crossfit.

Puis elles me disent : « Mais le poids ne bouge pas ! J’arrête pas de prendre du poids, je suis fatiguée, je ne suis pas bien dans mon corps, je me sens toujours ballonnée, comme blah ! » Et là, quand je commence à ajuster leur entraînement, elles me disent : « Ouais, mais je veux perdre du poids, là… Pourquoi tu me mets à faire du yoga restauratif ? » Puis finalement, quand elles comprennent… « OK, le repos, ça fait ça, ça fait que je me repose… »

Et là, elles se mettent à atteindre leurs objectifs. Et souvent, ça faisait des mois et des mois qu’elles essayaient d’atteindre ces objectifs, sans succès. Voire même des années. Et elles me disent : « Voyons donc ! C’est la première fois depuis des mois que j’ai réussi à atteindre ces objectifs-là ! »

Alors, le pouvoir de respecter son énergie du moment.

Aussi, super important — ça, je l’ai fait au début de mon cheminement, et j’en suis très fière : la psychothérapie. Je suis allée consulter très jeune une psychologue, avant même que je sois diagnostiquée. Enfin… Non, c’était pas mal en même temps, oui, que j’ai été diagnostiquée. Oui, en 2011.

Et j’avais une amie qui allait voir… Elle aussi avait eu des traumas en enfance, puis elle allait voir une psychologue. Et je me suis dit : Je pense que j’aimerais ça, essayer ça. Alors, je suis allée voir.

Je n’ai pas grandi dans cette culture-là où les gens parlaient de ce qu’ils vivaient, des traumas. C’était comme un peu plus… Tu sais, j’ai grandi avec une maman qui a été abusée, puis un père qui avait quand même subi beaucoup de violence, ce qui faisait qu’il répétait ces comportements. Et je me suis dit : Bien je pense que je vais aller explorer. Et finalement, j’ai adoré. J’ai eu une psychologue extraordinaire qui m’a vraiment aidée à réaliser tous les traumas que j’avais vécus. Parce que souvent, quand tu vis des traumas, tu vas naviguer ou baigner dans un environnement où les gens autour de toi ont aussi des traumas. Et que c’est normal que ton père te batte. T’es comme… C’est normal.

Et j’ai de la chance, parce que j’ai eu un père absent. Je me disais qu’avec son niveau de violence, si mon père avait été très présent… Donc, des fois, je me dis… Tu sais, j’ai souvent reproché à mon père d’être absent, puis je suis comme : La vie m’a peut-être protégée à quelque part.

Donc bref, d’aller explorer tout ça en psychothérapie, ça m’a tellement aidée. Tellement aidée. Puis ça m’a aidée à avoir confiance en moi aussi, parce que mes parents n’avaient jamais été élevés dans cette idée-là. Ils n’avaient jamais appris à avoir confiance en eux. Donc évidemment, ce n’était pas quelque chose que j’ai appris non plus.

Mais d’aller voir un psychologue, qui me permet de me donner des outils pour pallier les traumas, qui me permet d’identifier aussi mes réactions… Bien ça, c’est une réponse face à un trauma. OK, ben aïe, je ne savais pas !

Et j’encourage… Je pense que ça devrait être une pratique obligatoire pour tous les humains, parce que ça développe vraiment l’intelligence émotionnelle, d’aller voir un psychothérapeute ou un psychologue pour vraiment aider tout l’aspect mental. Puis je le recommande souvent. Quand j’ai des clientes qui viennent me voir et qu’elles ont eu des traumas, je les réfère immédiatement en psychologie, parce qu’il faut aller aborder cette sphère-là. C’est super, super, super important.

Donc, je ferais ça.

Et par la suite, j’avais envie d’une autre approche. Donc, je suis allée faire ma base en PNL. Puis après ça, je me suis trouvée une coach aussi en PNL, pour vraiment venir recadrer les croyances limitantes. J’adore la PNL. Je vais l’utiliser… Si vous faites des méditations avec moi, ça fait partie de mon univers.

Alors, j’adore, puis ça m’a vraiment aidée à transcender mes limites. Encore aujourd’hui, ce sont des outils que j’utilise et que je partage avec mes clients pour les aider à s’élever, à devenir…

D’ailleurs, il y a le programme Alignée qui s’en vient ! Il y a tout un programme sur le mindset, et comment, avec la PNL, on peut rephraser, un petit peu refaire notre identité. Parce que des fois aussi, on s’est tellement définis par tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant, par qui on est que c’est ça qui nous empêche, qui nous freine vers le changement. Mais on sait très bien que cette vieille version de nous-mêmes ne soutient pas celle qu’on veut devenir. Donc, c’est super important de venir travailler à recadrer les croyances limitantes, à évaluer aussi s’il y a des endroits où on s’auto-sabote, par exemple.

Donc ça, je le ferais définitivement… Si j’étais au début de mon cheminement, c’est quelque chose que je garderais.

Autre chose aussi, je détoxifierais mon environnement, tant au niveau des produits cosmétiques qu’au niveau des produits d’entretien ménager, par exemple.

Le foie, dans toute l’histoire de l’humanité, n’a jamais eu à gérer autant de toxines qu’aujourd’hui. Et parmi les dizaines de milliers de toxines qui existent, il y a un très faible pourcentage qui est testé pour son innocuité. Ce qui fait que c’est souvent au fil des ans qu’on commence à réaliser : Ben, tel produit est potentiellement un perturbateur endocrinien… On va commencer à le retirer.

Et la réglementation n’est pas mondiale, ce qui fait que parfois, il y a des ingrédients qui sont interdits en Europe parce qu’il y a de la littérature scientifique qui soutient que ces produits-là sont dangereux, sont nocifs pour la santé. Mais au Canada, aux États-Unis… Oups, ce produit-là est encore permis.

Donc, c’est super important de commencer à vous éduquer sur : OK, qu’est-ce qui se trouve dans mes produits ? Est-ce que ça supporte ma santé ou pas ?

Et ce qu’on ne réalise pas aussi, c’est que plus un corps ne va pas bien, moins il en supporte. Donc, c’est sûr que si votre corps vous lance des signaux d’alarme de plus en plus forts, il va de moins en moins supporter ces toxines. Alors là, ça devient super important de travailler à détoxifier son environnement, d’aller vers des approches plus naturelles, de privilégier des aliments libres de pesticides, par exemple.

Donc, de venir soutenir notre corps, soutenir les fonctions de détoxification de notre corps. Parce que tout dans notre corps a des émonctoires. Il y a la peau, les intestins, le foie, les reins. Ce sont des organes qui sont faits pour filtrer le corps. Mais à certains moments, avec la quantité de toxines qu’on a…

Bien, ça se peut que si on ne prend pas soin de nous, qu’en plus le système nerveux est coincé en mode sympathique, ça vienne perturber l’organisme, et que la charge toxique devienne un petit peu plus élevée que ce que le corps peut gérer.

Donc, on travaille vraiment à ce niveau-là. Ça, je l’ai fait assez tôt dans mon cheminement et ça a eu de très, très beaux résultats.

Donc, venir supporter nos fonctions de détoxification de notre corps. Et enfin, j’adopterais vraiment de saines habitudes de vie pour venir supporter tout ça.

Donc, la routine de sommeil… J’étais une fille qui fonctionnait selon les circonstances, selon en fait les affectations que j’avais. Donc, si j’étais sur un concert, bien, ça se peut que je rentre à minuit. Minuit, qu’est-ce qui est ouvert ? Le McDo au coin. Alors, tu te ramasses un McDo, tu vas te coucher.

Là, tu te réveilles super tôt parce que t’as une conférence de presse. Puis le lendemain, tu ne manges jamais à des heures régulières. C’était complètement… J’avais un horaire vraiment anarchique.

Je me couchais super tard et je me levais… Quand je pouvais, je me levais tard. Sinon, bien, c’était toujours le sommeil qui était sacrifié.

J’étais aussi en surentraînement, parce que je m’entraînais cinq jours par semaine avec le même programme, qui n’était pas du tout adapté pour moi, pour ma réalité. Ce qui fait que je me suis blessée.

J’ai même déjà fait un burn-out physique, parce que mon corps ne pouvait pas tolérer l’entraînement qui m’avait été donné par un entraîneur. Mais je ne savais pas mieux à cette époque-là.

Donc, quand j’ai commencé à m’entraîner selon mes saisons, selon mon cycle, avec des entraînements à faible impact comme le yoga, le Pilates, ça a tout changé pour moi. Ça a tout changé.

Puis aujourd’hui, je suis heureuse de la silhouette que j’ai. J’aime le reflet que j’ai dans le miroir, qui est aussi le reflet de à quel point je prends soin de mon corps.

Donc, c’est ça que je veux vous amener à prendre conscience : le pouvoir des habitudes de vie.

Oui, la routine de sommeil, l’alimentation 80-20. Donc, 80 % de votre panier d’épicerie devrait être composé d’aliments qui n’ont pas besoin d’étiquette : des fruits, des légumes, des œufs, de la viande, du poisson. Ça devrait être ça. Puis un 20 % le moins transformé possible. Par exemple, allez… Oui, vous pouvez acheter de la farine, mais vous allez cuisiner, par exemple, vos biscuits et tout. Vous allez contrôler la qualité des ingrédients. Puis surtout, il n’y a pas d’additifs, parce que les additifs alimentaires peuvent aussi être des perturbateurs endocriniens.

Je ferais aussi, dans les habitudes de vie, du journaling, ce que je fais encore tous les jours. Et mon journal de gratitude : je ne vais pas au lit sans avoir couché mes gratitudes sur papier. Ça, c’est un non-négociable à tous les soirs. Il y a des journées où c’est challengeant d’en trouver trois, puis il y a des journées où je pourrais écrire des pages et des pages. Mais il y a toujours un moment où j’ai une gratitude, puis des fois, c’est aussi banal que je vais souvent marcher en nature, au petit parc près de chez moi.

Puis, avec le contexte économique du moment, il y a des gens qui ont élu domicile dans le parc et qui vivent dans des tentes, qui font un petit feu pour se garder au chaud.

Donc, c’est une journée à moins 30 degrés avec le facteur de refroidissement éolien. Et je voyais ces gens-là essayer de se réchauffer sur le bord d’un feu, à vivre dans des abris de fortune. Et la première chose que j’ai couchée sur papier le soir, c’est… J’ai de la gratitude d’avoir un toit sur ma tête, d’avoir les moyens de payer mon loyer, littéralement.

Et ça peut être tellement dans les… Des fois, on cherche à être dans la gratitude pour de grandes choses, mais la gratitude, c’est de s’entraîner à la trouver dans les petites choses.

Et croyez-moi, plus… C’est comme un muscle. Plus vous l’entraînez à repérer la gratitude dans les petites choses, plus les grandes choses deviennent des célébrations démesurées.

Les gens me disent : Mais tu es tellement… J’ai un professeur qui me dit : Je l’aime tellement, Marie-France est toujours souriante.

Bien, j’ai de la chance, d’avoir les moyens, de m’être donné les moyens, en fait, de retourner à l’école malgré la maladie, malgré le brouillard mental qui peut venir avec Hashimoto.

Il y a une partie de moi qui, longtemps, se disait : Bien, je ne pourrai pas retourner aux études, j’ai de la misère à me lever le matin, je suis fatiguée.

Et tranquillement, en réalignant tout mon mode de vie, c’est là que j’ai réalisé : OK, je peux retourner, je peux retourner sur les bancs d’école.

Alors, c’est un beau privilège de me dire : Je peux aller étudier.

Il y a des femmes dans le monde qui n’ont même pas ce privilège. Alors, je suis juste heureuse d’être là.

Je suis tannée, là, on s’entend. Ça fait cinq ans que je suis dans l’ostéopathie, j’achève.

Mais je me présente avec le sourire, puis j’ai toujours cette phrase en tête : Les gens vont oublier ce que tu dis, ils vont oublier ce que tu fais, mais il y a une chose qu’ils n’oublieront jamais : comment tu les as fait sentir.

Alors, j’essaie toujours de laisser les gens partir plus heureux qu’ils ne l’étaient en arrivant.

Juste leur offrir un sourire, les encourager, les complimenter… Ça fait partie de ma nature.

Puis, élever quelqu’un d’autre, ça nous élève aussi tellement.

Je sais, des fois, il y a des gens, surtout sur les réseaux sociaux… Vous savez à quel point il y a de la haine.

Et je me dis : Mais à quel point faut-il que tu sois malheureux pour vouloir diminuer l’autre, pour te sentir obligé de le rabaisser à ta hauteur ?

Moi, si je vois quelqu’un que j’ai l’impression qu’il est au-dessus de moi, je suis comme…

Comment elle a fait ? C’est quoi son truc ? Je veux tout savoir de sa vie, je veux me rendre là moi aussi. Je le vois comme une inspiration puis comme une invitation à m’élever. Alors, c’est ce que j’essaie de faire avec vous chez Namasté Coco Latté. J’espère que… j’espère que ça réussit, que ça vous aide.

Alors ça, c’est ce que je ferais si j’étais au début de mon cheminement, et ça peut sembler beaucoup, mais soyez rassurés. On y va étape par étape, puis on y va selon… Ça se peut qu’il y ait des choses où vous vous dites : « Ben, j’ai déjà fait de la thérapie. Ok, check ! » On va aborder autre chose.

« Ok, bien, mon mode de vie est quand même pas pire, ok ? » Et tranquillement, on bâtit à travers tout ça. Mais la priorité, je vous dis, pour 99,9 % de mes clients, c’est la régulation du système nerveux. Ça change absolument tout.

Et d’ailleurs, c’est pourquoi j’ai lancé le programme Alignée. Donc, c’est vraiment un accompagnement sur 8 semaines. Et vous n’avez pas idée à quel point 8 semaines, ça peut transformer votre vie.

On a testé les modules sur des formules de 4 semaines et, en 4 semaines, c’est fou.

Je pense à une de nos clientes, Karine, qui arrivait en périménopause. Ça ne va pas, elle a des migraines, elle ne sait plus quoi faire, elle est comme :

« Ma flore est débalancée, j’ai une bedaine de cortisone, je fais des crises d’anxiété, je ne sais plus quoi faire. »

Puis elle a passé à travers… En fait, elle a fait un premier programme, puis elle a tellement tripé qu’elle a embarqué dans le deuxième programme, puis elle est comme :

« J’ai plus de migraines, j’ai plus de chaleurs. J’ai évité une crise d’anxiété pour la première fois de ma vie, ce que je n’ai jamais réussi à faire. Je l’ai sentie monter, j’ai utilisé les trucs de neurohacking, ça s’est arrêté là. Enfin, je commence à voir ma bedaine de cortisone diminuer, je me sens moins enflée. »

J’en ai d’autres aussi.

Je pense à Katherine qui me disait :

« Je n’ai jamais porté de robes moulantes depuis mon adolescence, parce que j’avais toujours comme un ventre de femme enceinte, un peu ballonné. »

Et je me dis :

« Waouh ! C’est la première fois de ma vie que je porte une robe moulante ! »

Et c’est de voir ces transformations-là… C’est pour ça que je le fais. Moi, ça m’allume tellement de dire…

Parce qu’au début, quand j’ai fait tout ce cheminement-là, puis que je me suis mise à étudier, je me disais :

« Ben, ça fonctionne sur moi, mais est-ce que ça peut fonctionner sur les autres femmes ou je suis juste comme un cas unique ? »

Et là, j’ai commencé à appliquer mes méthodes, la méthode que j’appelle Namasté & Coco Latyé, chez les femmes.

La méthode Namasté & Coco Latté, c’est quoi ? Vous savez, Namasté

On est dans le calme, dans le yoga, dans la régulation du système nerveux.

Puis Coco Latté, c’est où on vient supporter un haut niveau d’énergie. Parce que, des fois, la vie exige que… Surtout à l’ère actuelle… Des fois, la vie va vite.

Mais d’avoir l’énergie pour supporter tout ça, d’avoir plus de résilience face au stress… Ça fait que c’est un peu comme les deux pendants qui se complètent super bien.

D’appliquer tout ça dans votre vie.

De comprendre que la vie est un équilibre, que l’équilibre est dynamique.

C’est un plaisir, puis de voir les transformations qui s’opèrent chez les femmes, c’est absolument extraordinaire.

Donc, d’avoir testé ça sur mes clientes en privé, puis là, de me dire :

« Ok, en privé, c’est le fun, mais tu sais, c’est un processus qui dure souvent six mois et plus. Donc, est-ce que je peux réduire ce processus-là, le rendre plus court, mais arriver au même résultat ? »

Et c’est là que je me suis dit :

« OK, des programmes en ligne ! »

J’ai la chance d’en donner beaucoup plus que si j’étais en séance individuelle d’une heure avec une cliente.

Et la cliente peut venir choisir les outils qu’elle aime, puis après ça, les implanter.

Puis, quand un outil est bien implanté, elle a besoin d’un autre outil. Elle revient dans le programme, parce que vous avez accès au programme à vie.

Et là, les transformations, les retours qu’on a eus… Les gens disent :

« Oh my God ! Je tiens quelque chose ! »

Et c’est tellement un plaisir…

C’est vraiment ma mission de vie d’aider les femmes à rayonner. Puis je le répète souvent, mais une femme qui rayonne, bien toute personne en fait qui rayonne va tellement venir impacter tout monde autour d’elle. Donc pas juste elle, mais sa famille et tout. On fait tellement, souvent en tant que femme, a dit il y a quelque chose de nourricier dans l’énergie féminine. Fait qu’on a tellement toujours le regard porté vers les autres. On va aider les autres d’abord et avant tout, mais de s’aider soi d’abord et avant tout, de se mettre en priorité. Ça fait qu’après ça, quand…

Notre enfant, exemple, notre conjoint ou une personne autour de nous, demande d’être un peu la priorité dans notre vie. On sait qu’on a pris soin de nous, qu’on a rempli notre couple d’abord. On peut verser, on peut en donner un petit peu. Parce qu’on ne pas allumer une chandelle si notre propre flamme est éteinte. Ça, c’est évident. Donc, commencez par entretenir sa flamme, de retrouver ce sentiment de sécurité-là avec son corps, d’apprendre à se connecter et à peaufiner cette connexion-là.

Ça change tellement tout et quand il y a un sentiment de sécurité dans le corps, que le système nerveux s’apaise, on entre vraiment dans une portion super cool de notre vie parce que là, on n’est plus en mode survie, on est en mode création. Et c’est là que littéralement, on crée sa vie de rêve. Alors, huit semaines, c’est fou ce que ça peut faire. Donc, je vous laisse les détails tout en bas. Si vous hésitez, vous pouvez bouquer un appel Fit Parfait avec moi, un appel d’une vingtaine de minutes. On vérifie si c’est pour vous ou pas.

Alors, sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode!

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