Salut les beautés, re-bienvenue sur le Coco Latte Talk. Aujourd’hui, je vous jase de « gut feeling ». C’est d’ailleurs le nom de mon nouvel événement virtuel qui aura lieu les 29 et 31 octobre prochains, à midi, heure du Québec, ou encore à 18h, heure de la France. Peu importe où vous êtes dans la francophonie, je vous accueille à bras ouverts. Et si vous me suivez depuis longtemps sur Namasté Coco Latte, vous savez que ces événements virtuels, c’est un faible investissement de temps et d’argent parce que c’est vraiment des…

des midis d’environ 45 minutes où je vous donne une multitude de conseils pour vraiment optimiser votre digestion, réguler votre système nerveux et retrouver la vitalité, ainsi qu’atteindre vos objectifs de remise en forme. J’ai tellement un plaisir fou à connecter avec vous à travers ces événements parce que c’est vraiment ça, finalement, ma mission de vie : aider les femmes à réguler leur système nerveux et à optimiser leur digestion à travers plein d’outils, comme justement le mouvement conscient,

le neuro-hacking, la pleine conscience et la méditation. J’ai donc une multitude d’outils que je vous partage sur mes différentes plateformes. Et là, je l’ai appelé justement « gut feeling » parce qu’on va vraiment être dans la connexion, la connexion au corps, mais aussi la connexion à notre système digestif, qu’on qualifie souvent comme notre centre d’intuition. Souvent, en anglais, on va parler de gut feeling. En français, on va dire : « J’ai ce feeling dans les tripes, ce sentiment dans les tripes », en bon québécois.

C’est vraiment un sentiment de certitude, de clarté par rapport à une situation, par exemple quand on doit prendre une décision. Soit notre corps va se crisper parce que ça nous stresse, soit, au contraire, il se détend parce que c’est la bonne décision à prendre. Parfois, on va aussi avoir le sentiment que quelque chose va arriver. Comme si une milliseconde avant, on se dit : « J’ai le feeling que ça va arriver », et pouf, ça arrive.

Pendant longtemps, on a pensé que c’était juste “wouhou”, que c’était un sixième sens, mais la science commence à expliquer cette intuition. Ce serait en fait que notre cerveau est extraordinaire, il aime faire des prédictions. Parce que notre cerveau ne vit pas très bien avec ce qui n’est pas clair, avec l’ambivalence. Le cerveau n’aime pas ça. Alors, il va même aller jusqu’à se raconter des histoires pour pallier cette ambivalence. Ce seraient en fait ces espèces de “feelings”,

des prédictions du cerveau, basées évidemment sur nos souvenirs, nos histoires, nos expériences passées. Et cela se passerait vraiment à un niveau subconscient. Parfois, cela va arriver à notre conscience avant même que l’on en ait conscience. Comme je vous dis, on a un sentiment que quelque chose va se produire et pouf, ça se produit. C’est comme si le cerveau avait fait la prédiction avant et avait communiqué à tous nos sens ce qui s’en vient. C’est quand même intéressant.

Et comment s’expliquent ces sentiments que l’on va ressentir au niveau du corps, mais aussi du système digestif ? Eh bien, c’est grâce à la connexion cerveau-intestin, entre autres. Notre corps et notre cerveau sont en constante communication à travers le système nerveux. C’est vraiment une communication à double sens. La connexion cerveau-intestin, c’est en fait une communication entre le système nerveux central et le système nerveux entérique, qui est comme le système nerveux propre au système digestif.

De plus en plus, même au niveau de la recherche, on se demande : est-ce que, finalement, le système digestif ne serait pas notre principal cerveau ? Je vous explique : il y a beaucoup plus de fibres neurologiques, de neurones afférents (c’est-à-dire qui partent du système digestif pour informer le cerveau), que l’inverse. 90 % de la communication partirait en fait des intestins vers le cerveau. Alors, nos intestins ont vraiment beaucoup à dire à notre cerveau. Le système digestif, lui, a de multiples fonctions. On sait qu’il extrait tous les nutriments dont on a besoin pour passer à travers nos journées. Il produit aussi jusqu’à 95 % de la sérotonine. Super intéressant. Cette hormone de la bonne humeur régule l’humeur, mais aussi le péristaltisme (le passage du bol alimentaire dans nos intestins).

Elle gère également les sécrétions digestives et la perception de la douleur. C’est aussi ce qui régule les nausées, entre autres. Le stress, qu’il soit réel ou perçu, va entraver la fonction digestive. Il va diminuer le flux sanguin vers le système digestif, réduire l’acidité gastrique et les enzymes digestives, ce qui entraîne une cascade de conséquences.

Et si ce stress devient chronique, avec le temps, il peut vraiment nous affecter au quotidien. L’hypothèse consensuelle concernant l’intestin irritable est que c’est un dérèglement de l’axe nerveux central, y compris l’axe cerveau-intestin. Le cerveau devient hypersensible aux symptômes du système digestif, qui, chez certaines personnes, seraient jugés normaux. Par exemple, un petit ballonnement que la majorité des gens ignoreraient peut devenir un problème pour une personne atteinte du syndrome de l’intestin irritable. On n’explique pas encore tout ça très bien, mais ce que j’ai envie de vous poser comme question, parce que j’en ai quelques-unes pour vous : notre gut feeling ne serait-il pas un peu brouillé par un système nerveux dérégulé ? Si le système nerveux ne va pas bien, la communication devient un peu erratique, comme dans une relation. Si on ne communique pas bien, il y a plein de conflitsqui s’escaladent. On tombe dans nos scénarios dans notre tête, alors qu’à la base, il suffirait juste de communiquer, une communication saine, d’apaiser le tout, dans un lieu calme, d’être dans la réconciliation dans l’idée d’amour plutôt que dans l’idée de conflit, d’aller à la guerre. Mais la relation serait un peu plus saine. De la même façon avec notre corps, si notre système nerveux ne va pas bien, si on est en mode de survie, c’est sûr qu’on va percevoir un peu tout comme un danger. Et avec tous les effets qu’on connaît sur le système digestif, c’est sûr que le système digestif va communiquer beaucoup d’informations de détresse au cerveau.

Et c’est intéressant aussi, parce que notre corps, selon le Docteur Joe Dispenza — j’aime beaucoup la recherche qu’il fait — notre corps est vraiment le résultat de ce qui se passe dans notre subconscient. Le subconscient gère en moyenne 95 % de notre vie. Alors parfois, on est dans nos pensées, puis tout à coup on se rend compte qu’on est passé de la maison au travail sans trop savoir comment. Ça, c’est le subconscient qui travaille pour vous, le pilote automatique. Sauf que si vous vivez avec du stress chronique depuis des années, voire même, dans mon cas, depuis l’enfance — j’ai grandi dans un milieu très dysfonctionnel, avec beaucoup de violence verbale et physique — alors je suis devenue hypersensible pour scanner mon environnement. Tous les matins, je me réveillais avec une petite peur dans le ventre : quel sera le mood aujourd’hui ? Est-ce que le père est à la maison ? Il est dans quelle humeur ? Et de la même façon : OK, ça va comment avec ma mère ? C’est quoi le mood du jour ?

Donc, on marche les fesses serrées. Aujourd’hui, est-ce une journée où je dois me faire discrète ? Alors tout ça taxe grandement le système nerveux. Ça amène une hypervigilance qui nous suit. J’ai donc dû travailler en reprogrammation au niveau de mon subconscient pour instaurer cette idée de sécurité d’abord dans mon subconscient, pour que mon corps puisse ensuite dire : « OK, ça va bien, on est en sécurité, on a plein d’outils, on gère, ça va bien. »

C’est un travail à faire à ce niveau-là. C’est comme notre système de communication, notre système nerveux qui est coincé en mode sympathique, donc en mode fuite ou combat, bref, en mode survie. On en vient à percevoir de nombreuses situations, super banales, comme si elles étaient vraiment un danger pour notre vie. On se dit : « Wow, ça c’est un danger. » Et là, tous nos signaux d’alarme s’allument, on va douter de tout et on va perdre cette connexion avec notre intuition, avec notre « Feeling ».

Souvent, on entend : « Connecte-toi juste à ton intuition », mais quand ton système nerveux est en état de stress, t’es juste en mode survie. T’es pas là à te demander ce que dit ton intuition. Ton « feeling », à ce moment-là, c’est que tout est une source de danger. Alors, pour un peu reconnecter avec ton système nerveux, surtout si tu vis avec un haut niveau de stress, je te pose la question :

Est-ce que ton système digestif, à travers les inconforts, essaie en fait de te dire quelque chose, de t’indiquer un endroit peut-être dans ta vie où tu manques d’alignement ? Ce que j’ai réalisé pour ma part, c’est que les moments dans ma vie où j’ai eu les pires crises d’intestin irritable, c’étaient toujours des moments où je n’étais pas alignée dans une sphère de ma vie. Et quand je me suis alignée, pouf ! Le système nerveux se régule et, tout à coup, plus aucun symptôme pendant des mois et des mois. Mais si je retombe face à un désalignement…

Je pensais avoir réglé ça, et ça revient. Et tout à coup, j’ai commencé à comprendre : « OK, je pense que mon système digestif, en fait, c’est un système de communication qui est très performant. » Des fois, je le trouve trop performant, mais c’est un système très performant qui va me dire : « Hé, il y a un manque d’alignement ici. » Alors je te pose la question comme ça : est-ce que tu manques d’alignement ? Est-ce que ton système essaie de te dire que tu as un désalignement quelque part ? Mon gut feeling aussi, c’est que tu vis avec un haut niveau de stress. Donc, quand tu es en haut niveau de stress, tu n’es déjà pas en alignement parce que l’équilibre, c’est justement être équilibré. En fait, on devrait passer la majeure partie de notre temps en mode parasympathique pour se reposer, digérer, se ressourcer, réparer ce qui doit être réparé. Ce sont tous les processus d’autorégulation du corps qui se mettent en marche, mais si tu vis avec un haut niveau de stress, il y a un manque d’alignement. Cela peut relever aussi d’une surproductivité. Par exemple, je le vois beaucoup chez les femmes très performantes, dont la valeur réside beaucoup dans le faire, dans l’action, plutôt que dans l’être.

Même dans notre société en ce moment, on valorise beaucoup le faire au détriment de l’être, juste être. On passe très peu de temps dans ce qu’on appelle les ondes alpha, cette espèce de rêverie où on n’est pas en train de faire quoi que ce soit, on est juste en train de rêvasser. On a un peu perdu ce temps passé dans ces ondes, et ces ondes… une diminution du temps passé dans ces ondes au quotidien s’associe à l’anxiété, à la dépression, à la déprime. Alors, prenez le temps de rêvasser, de juste vous asseoir, de laisser aller votre imagination, d’observer ce qui se passe : le soleil, les feuilles… C’est une si belle saison. Le Québec est magnifique, les feuilles qui changent de couleur, les fleurs qui se détachent. Alors, passez le plus de temps possible Possible dans cette connexion avec vous, bougez au quotidien. Donc, marcher, simplement, c’est de l’activité physique. Marcher, donc, aller marcher et se dire : « OK, je suis dans la conscience de ce qui se passe dans mon environnement, de ce que j’entends et tout. » Alors, ces petits outils-là, au quotidien.

Puis, il y a évidemment aussi tous les conflits, les traumas non résolus qui peuvent se trouver, qui peuvent venir déréguler notre système nerveux, qui se stockent un petit peu dans notre subconscient. Ça, d’ailleurs, c’est un travail au niveau de ce qui est trauma, conflit. Je vous encourage vraiment à aller chercher de l’aide, que ce soit en psychologie, en psychothérapie, vraiment pour vous aider à évacuer tout ça. Alors, je pense que ça, c’est l’hygiène de base d’aller consulter en thérapie. C’est heureusement de mieux en mieux vu, autant chez les hommes que chez les femmes, d’aller consulter et d’aller chercher quelqu’un qui est externe à nous, qui a un point de vue un petit peu plus neutre sur notre situation qui, des fois, nous permet juste de complètement renverser notre vision de quelque chose qui s’est passé, de désamorcer aussi l’impact du trauma sur notre tête, sur notre corps. Donc, l’événement Gut Feeling aura lieu les 29 et 31 octobre et ça va porter justement sur l’axe cerveau-intestin. Comment est-ce qu’on peut s’assurer d’une connexion saine qui va nous permettre de trouver le calme, de prendre des décisions éclairées qui sont vraiment plus d’un point de vue créatif, plutôt qu’en mode survie. Parce que quand on est en mode survie et qu’on essaie d’intégrer de nouvelles habitudes de vie, ça ne fonctionne pas. Et pourquoi ? Parce que le corps, le système nerveux, a déjà plein les bras avec ce qui est familier. Alors, ajouter quelque chose de nouveau, pour lui, c’est une source de stress. Parce que le cerveau est conçu pour assurer ta survie. Et ta survie, pour lui, se passe dans le familier. Alors, dans le familier, tu es en vie, même si tu n’es pas heureuse. Ton cerveau, il en a un peu rien à faire de ton bonheur. Tant que tu es en vie, c’est ça sa fonction : assurer ta survie.

Alors là, tu ne prends pas de choix éclairés, tu ne peux pas ajouter quoi que ce soit de nouveau, tu ne peux pas dire : « Je vais faire quelque chose de nouveau. » Donc, je le dis toujours, pour changer ta vie, ça passe d’abord par la régulation du système nerveux. Bien souvent aussi, on va essayer de changer notre mindset. Mais si tu essaies de changer ton mindset sur un système qui est coincé en mode survie, ça ne fonctionne pas. Moi, je suis fan aussi, on pense à ajouter toutes sortes de choses, toutes sortes de suppléments, mais et si on enlevait ?

Si on s’allégeait un peu et qu’on enlevait ce dont on n’a pas besoin. Alors, qu’est-ce que je peux enlever dans mon horaire qui me gruge peut-être beaucoup de temps et d’énergie, qui vient déréguler mon système nerveux ? Et comment ce que j’ai enlevé pourrait être remplacé par une pratique de calme, peut-être une pratique de méditation ? Cinq minutes par jour dans la pleine conscience de la respiration, de vos sens, c’est déjà extraordinaire.

Bref, c’est vraiment ça que je vais vous aider à faire avec Gut Feeling, et également avec la formule VIP. On ajoute 30 minutes supplémentaires, où là, c’est rempli de trucs concrets, de petits exercices à faire pour vous aider à tout implanter. En plus, vous avez un appel avec moi de 20 minutes pour vraiment faire un plan de match et vous aider à implanter. Parce que souvent, ce que je vois, c’est des gens qui assistent à mes événements, qui prennent des notes, mais qui finalement ne mettent jamais le tout en place.

Donc, le but c’est que vous le mettiez en place. Avec l’événement VIP, ça va vraiment vous aider à mettre tout ça en place. Et si déjà tu as fait le chemin, que tu es prêt(e) à optimiser ta digestion pour retrouver la vitalité, pour retrouver le calme aussi, dire bye bye au stress chronique, il y a le programme d’accompagnement sur un mois Digest and Glow, qui commence le 7 novembre prochain. C’est un mois, vois-le comme une retraite juste avant les fêtes, pour t’aider justement à pallier tout le stress, et toute la bonne bouffe du temps des fêtes.

Donc, comment faire des choix plus éclairés ? Comment retrouver cette connexion avec ton corps ? Écoute ton corps. Et ça, c’est un mois et c’est une formule plus intensive. Mais quand je dis intensive, c’est rien pour taxer ton système nerveux. Ton système nerveux est déjà très taxé. Donc, c’est vraiment conçu en petites bouchées, faciles à digérer justement, pour Digest and Glow. Faciles à digérer, elles vont t’aider à optimiser ta digestion, à enfin retrouver ta vitalité, à retrouver cette précieuse connexion avec ton corps.

Ça débute le 7 novembre, ça se termine le 5 décembre. Si tu ne peux pas être là en direct — parce que je t’accompagne deux fois par semaine pendant quatre semaines — tout est en différé, alors tu peux rattraper et faire tout le programme à ton rythme. Ce serait un plaisir de t’accueillir aussi de ce côté, tous les liens sont dans la description. Alors, sur ce, on se retrouve la semaine prochaine !

Je ne suis pas médecin, je ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Je ne corrige pas non plus de déficiences de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toutes questions relatives à votre santé.