Les finances sont souvent une grande source de stress, surtout en cette période au haut taux d’inflation. Chez Namasté & Coco Latté, on propose des outils simples et efficaces pour vous aider à réguler votre système nerveux.

 

Cette semaine sur le podcast, je reçois donc Émilie Charlebois, coach en finances, qui nous donne de précieux conseils et outils pour dire bye bye au stress financier.

 

Elle nous rappelle l’importance d’épargner, ne serait-ce qu’un tout petit montant régulier, et de faire un budget. Elle aborde au passage le mindset quant à l’argent. Grâce à Émilie, vous découvrirez que la gestion financière n’a définitivement pas à être compliquée!

Créer une habitude d'épargne est essentiel!

- Émilie Charlebois

POINTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 04:04 Le parcours d’Émilie et sa passion pour les finances
  • 05:53 Comprendre les finances en santé
  • 10:01 Les erreurs fréquentes en matière de finances
  • 13:55 L’importance de l’épargne et des budgets
  • 18:11 Le mindset financier et son impact

PROGRAMME DIGEST & GLOW

Le programme Digest & Glow débute le 7 novembre. Pendant 4 semaines, je t’aide à optimiser ta digestion et à retrouver ta vitalité. Viens retrouver un ventre plat juste à temps pour les Fêtes!

RESSOURCES

 

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

Écouter sur

TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 5

Salut les beautés ! Rebienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors aujourd’hui, je m’entretiens avec Émilie Charlebois, qui est coach en finances. J’ai découvert Émilie parce qu’on fait partie du même programme pour entrepreneurs et j’ai tout de suite eu un coup de cœur : de 1, pour son humour, que j’adore, et aussi pour tout son univers, la façon qu’elle a d’aborder les finances. Parce qu’on s’entend, souvent, c’est source de stress. Souvent, on ne connecte même pas, on n’est même pas en relation avec notre argent. C’est comme quelque chose qu’on laisse…

dans le tiroir sur le côté. Et Émilie, sérieusement, allez suivre son Instagram, elle donne plein, plein, plein d’infos, il y a plein de pépites ici et là dans son contenu et elle vient démocratiser un peu les finances, elle vient rendre ça plus léger. Alors c’est un honneur aujourd’hui de l’avoir sur le podcast. Salut Émilie, comment ça va ?
Allô, ça va bien toi ?
Ça va super bien ! Je suis tellement excitée de t’avoir sur le podcast pour parler de finances en santé. Oui !

Donc d’abord, je voulais savoir, c’est quoi ton parcours, comment tu en es venue à devenir coach en finances ?
Oui, bien bon, pour faire ça quand même “short and sweet”, mon parcours a débuté lorsque je suis sortie du Cégep. Moi, j’ai étudié en administration des affaires, puis bon, il y a plusieurs branches de l’administration, que ce soit les finances, que ce soit la comptabilité, le management, puis je ne savais pas du tout où m’enligner. Mais moi, je savais que je voulais travailler dans un endroit où on pouvait s’habiller propre. C’était ça mon souhait.

Je suis allée travailler dans une caisse Desjardins, ça fit bien. Donc je suis rentrée là sans aucune attente, je n’étais pas une passionnée de finances, rien vraiment. J’ai commencé à l’accueil, après ça, j’ai été caissière, puis j’ai monté adjointe, après ça j’ai monté conseillère et ça m’a vraiment juste frappé au nez comme ça de me dire que je n’étais pas une passionnée de finances, je ne trippais pas. Mais à force de rencontrer des clients, je me suis vraiment rendu compte que l’argent, ça amène les projets des gens, l’argent, ça amène le rythme de vie que tu veux, l’argent, ça amène absolument…

Marie-France Pellerin (02:15.374)
Dans ta vie, si tu veux partir en voyage, ça te prend de l’argent. Si tu veux faire des activités, si tu veux fonder une famille, si tu veux, peu importe quoi. Fait que je me suis dit, OK, peut-être que je ne suis pas une passionnée de finances, mais je me suis vraiment rendu compte que l’argent prenait une grande place dans notre vie. Fait que je me suis dit, regarde, je pense que ce serait dans mon intérêt d’en apprendre davantage. Fait qu’environ, c’est ça, puis je dirais six mois après mon entrée à la caisse, j’ai monté comme adjointe, j’ai été environ six mois adjointe, puis ensuite, j’ai travaillé en tout et partout cinq ans à la caisse comme conseillère. Je suis partie en congé de maternité, puis là, bon, évidemment…

Deux congés de maternité plus tard, je me suis dit, je ne me voyais pas retourner en tant que salariée, mais je me suis dit, j’aime quand même les finances. J’ai décidé de faire le saut en tant que conseillère en sécurité financière, donc je suis allée passer tous mes permis et certifications. J’ai travaillé pour deux différentes bannières, donc Industrielle Alliance, j’ai travaillé aussi pour SFL, mais il y avait toujours un petit quelque chose au fond de moi. La vente, ça n’a jamais été ce qui m’allumait. Je n’étais pas quelqu’un qui aimait vendre des produits financiers. J’aimais vraiment conseiller les gens.

Éduquer, te dirais-je, guider, aider les gens à comprendre, parce que je trouve que ça manque tellement. Moi, je l’aurais tellement aimé avant, j’aurais aimé apprendre ça à l’école. C’est vraiment ma marque de commerce. J’aurais aimé apprendre ça à l’école, dont il y a un autre sujet d’ailleurs. Je me suis vraiment dit, je pourrais juste me transitionner vers de l’accompagnement, tout simplement. Maintenant, je n’ai plus mes permis, mes certifications ne sont plus valides. Je ne vends aucun produit financier. Je fais tout simplement de l’accompagnement avec les femmes.

Je n’ai pas de titre, on en parlait un peu lors de l’enregistrement, c’est quoi mon titre ? Je n’ai pas de titre, mais si je peux m’en donner un, je dirais que je suis un peu une coach en finances. Le but, c’est vraiment d’accompagner, de guider les femmes à comprendre leur argent, à structurer leur argent, toujours dans la simplicité. Ça, c’est mon mot d’ordre : la simplicité, parce que ce n’est pas vrai que ça a besoin d’être si compliqué. Pour vrai, les finances, moi, je suis un peu blonde à mes heures, là, en dessous de mes cheveux bruns, blonde. Moi, je déteste tout ce qui est compliqué. Puis je trouve que le domaine financier met tellement ça sur un piédestal, comme si c’était inatteignable, c’était difficile, c’était gros.

Bon, c’est vrai qu’il y a des parties du domaine financier qui sont compliquées, mais la base d’une bonne gestion financière, sérieusement, je le dis tout le temps, elle n’est pas compliquée, mais on ne l’apprend pas. Fait que c’est ça mon rôle, moi, c’est ça mon objectif : partager mes connaissances le plus possible. Fait que ça résume un peu mon parcours, je te dirais. Je trouve ça tellement extraordinaire parce que souvent, tu sais, avec l’histoire, les femmes… Bon, les femmes étaient plus à la maison, les femmes sont sur le marché du travail, on s’émancipe et tout. Mais c’est comme si on n’avait pas eu justement cette éducation-là de qu’est-ce que tu fais avec ton argent, tu sais ? Comment t’économises, parce que des fois, finalement…

Marie-France Pellerin (04:33.646)
Moi, je suis retournée aux études, c’est sûr que là, j’ai des dettes d’études à 40 ans, ce que je n’avais pas avant. Je suis comme, OK, c’est autre chose. Je sais que je vais devoir me replonger là-dedans. Mais c’est ça, on ne nous enseigne pas que c’est facile finalement d’économiser. Justement, des finances en santé, ça veut dire quoi pour toi ?
Oui, bon, des finances en santé pour moi, premièrement, c’est un tout. Les finances, parce que des fois, on a tellement tendance à…

penser qu’il y a une sphère des finances qui est plus importante qu’une autre ou peu importe, mais tu sais, dans le sens où on ne peut pas s’enrichir d’un côté pour s’endetter de l’autre, pardon. Fait que, tu sais, dans le sens où ça va vraiment dans les deux sens. Pour moi, des finances en santé, c’est quelqu’un qui, premièrement, comprend ses finances, qui se met le nez dans ses finances, parce que je dirais que c’est le problème numéro un des gens. Les gens disent « j’aime pas ma situation financière, je ne suis pas satisfaite, j’ai des problèmes d’argent ou je n’ai pas assez de revenus ou peu importe. » Mais quand je me mets à poser des questions, ils n’ont aucune réponse. C’est combien tu fais par mois ? Aucune idée.

C’est quoi tes dépenses ? Aucune idée. As-tu déjà fait un budget ? Absolument pas. As-tu déjà rencontré un conseiller ? Des fois quand j’étais plus jeune, je ne sais plus. Fait que, tu sais, les gens ne sont pas impliqués dans leurs finances. Fait que, tu sais, c’est un peu comme toi, justement, en lien avec la santé. Les gens se posent plein de questions sur pourquoi je me sens comme ça, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je suis ici. Mais on ne va pas nécessairement chercher les bonnes ressources pour dire attends une minute, je veux creuser davantage. Tu sais, oui, à la surface, tu te sens fatiguée, mais il y a une raison à ça. Mais si tes finances tirent un peu de la patte, il y a aussi une raison derrière tout ça.

Je dirais que des finances en santé, c’est d’être capable d’avoir un équilibre à travers tout, toutes les sphères de nos finances, que ce soit justement un budget. Que ce soit aussi d’avoir une bonne mentalité face à l’argent, d’être capable de vivre dans l’équilibre. Il y a des gens qui sont dans l’extrême de « je veux absolument pas dépenser aujourd’hui, je veux juste penser à plus tard. » Il y a des gens qui sont dans l’extrême de « je vis aujourd’hui, fuck ma retraite, j’y repenserai plus tard. » Ça aussi, c’est un travail en soi. Des finances en santé, c’est d’être bien au quotidien, autant dans sa tête que dans son compte en banque, de se dire…

Écoute, j’assume qu’aujourd’hui, je vis ma vie, je profite de ma vie, mais j’ai aussi un équilibre parce que je sais qu’il y a une future version de moi-même quand même qui m’attend et à laquelle je dois faire attention. Je dirais que pour moi, c’est la base. C’est rien de plus qu’avoir un équilibre à travers les différentes sphères. Oui, parce que souvent, je regarde ma mère, puis ma mère a toujours vécu un petit peu au jour le jour, puis là, elle arrive à sa retraite. Et moi aussi, ça m’a donné un coup, parce que je n’ai pas eu cette éducation-là avec l’argent, puis de me dire, aïe, tout ce qu’elle a, c’est sa pension du gouvernement, qui est minime, c’est ridiculement bas.

Marie-France Pellerin (06:49.677)
Et je me disais, wow, OK, je ne veux pas reproduire ça, je veux maintenir mon rythme de vie et tout. Donc, c’est important justement de connecter aussi parce que c’est une énergie, l’argent. Oui, tout à fait. Oui, je pense que si on ignore un petit peu tout ce qui se passe quand on se met des œillères, c’est là qu’on perd le contrôle de ses finances. Puis il y a quelque chose d’intime aussi, je trouve, dans les finances. Tu dois le voir avec tes clientes qui t’ouvrent ça. Des fois, ça doit être un petit peu malaisant pour elles, j’imagine.

Je dirais que je suis quand même quelqu’un qui rend les gens très à l’aise, étant donné que moi je le dis tout le temps, j’en ai vu des situations financières. Si tu penses m’impressionner, probablement que j’ai vu pire. La première étape, ça enlève quand même un petit stress, mais c’est sûr que des fois je suis comme “hi, pelaï”, mais j’ai pas peur de dire les vraies choses. Souvent, les gens s’imaginent pire parce qu’on voit tellement de fausses vies sur les réseaux sociaux qu’on pense que tout le monde vit bien financièrement, qu’ils n’ont pas de misère à la fin du mois, qu’ils arrivent à faire leur paiement de voiture.

On dirait que la barre est tellement haute, mais quand on se met vraiment à comparer, si nos comptes en banque étaient tous affichés au-dessus de nos têtes, on se sentirait beaucoup moins mal. Sauf que là, c’est pas le cas. Un compte en banque, c’est très personnel. Des fois, j’ai des clientes qui me disent qu’elles se sentent mal parce qu’elles n’ont pas beaucoup d’épargne, et je leur dis toujours, bien mon Dieu, tu as beaucoup plus d’épargne que la majorité des gens de ton âge. Je leur dis que ça va bien. C’est tellement relatif à chaque personne.

On s’entend, il ne faut pas se comparer si je rencontre quelqu’un qui a 35 ans et pas d’enfants, puis quelqu’un d’autre qui a 28 ans avec trois enfants. Je ne m’attends pas au même résultat financier, ça va de soi. Mais les gens se mettent effectivement une grosse pression. Oui, c’est vrai, absolument. Puis il y a beaucoup de gens, on l’oublie, mais il y a beaucoup de gens qui vivent à crédit pour impressionner des gens qu’ils ne connaissent même pas. Oui, c’était d’ailleurs le sujet de mon dernier épisode de podcast, c’est exactement ça. C’est triste de savoir que des fois, la consommation est un peu liée à l’envie d’impressionner. C’est ce que je disais dans mon épisode de podcast : quelle voiture roulerais-tu si personne ne te voyait ? Quels vêtements porterais-tu ?

La réponse n’est probablement pas la même. Je comprends qu’il y a une certaine fierté derrière tout ça, mais oui, la consommation prend une grande place dans la situation financière d’une personne. Oui, parce que ça apporte un rush de dopamine aussi. Et quand tout va vite, la vie va vite, justement, tu as besoin d’aller chercher cette dopamine rapidement. Donc, plutôt que d’aller prendre une marche au soleil ou en nature, c’est bien moins sexy que d’acheter une nouvelle robe ou un nouveau kit Lululemon.

Marie-France Pellerin (09:12.077)
Puis là, t’en as mentionné quelques-unes, mais c’est quoi les erreurs les plus fréquentes que tu vois justement avec tes clientes en matière de finances ? Oui, je te dirais que c’est une opinion populaire, mais pour ma part, à mes yeux, tout le monde devrait épargner. Puis là, il y a des gens qui disent “mais moi, j’ai des dettes, je ne peux pas épargner”. Oui, tu devrais épargner quand même. Il y a plusieurs raisons à ça. Je ne dis pas d’épargner un gros montant et de ne pas prioriser les dettes. Évidemment que les dettes sont prioritaires. Comme je l’ai dit tantôt, ça ne sert à rien de s’enrichir d’un côté si on s’appauvrit de l’autre.

Sauf que créer une habitude, comme n’importe quoi dans la vie, l’habitude d’épargner, c’est essentiel. Parce que tes dettes, on ose croire qu’elles ne seront pas toujours là, qu’elles ne constitueront pas toujours la plus grande partie de tes finances. Donc, épargner, c’est super important. Le simple fait de créer cette habitude, même si c’est juste 10 $ de côté par semaine, ou par mois, ou n’importe quoi, l’important, c’est de créer l’habitude.

Parce que le jour où tu vas libérer peut-être une dette, tu vas dire : OK, j’avais un paiement de 200 $, mais maintenant, je vais mettre 100 $ de plus dans mon épargne chaque mois, parce que tu auras déjà créé cette habitude-là, ce réflexe-là d’épargner. Tandis que si tu ne le fais pas, quand tu te libères d’une dette, au lieu d’avoir le réflexe d’épargner, tu vas peut-être vouloir acheter une nouvelle voiture, ou quelque chose d’autre, et te créer un nouveau paiement. C’est un cercle qui recommence ainsi. Quand on commence à épargner, ça ne prend pas grand-chose pour qu’on commence à voir des résultats et que ça nous motive. C’est comme n’importe quoi dans la vie.

Quand la marche est grande, c’est difficile. Si je te dis d’essayer d’épargner 100 000 $, c’est difficile. Sauf que, comme quelqu’un qui veut perdre du poids, au début, tu te dis : “mon Dieu, j’y arriverai jamais, j’ai 50 livres à perdre”. Mais quand tu te mets à progresser, tu dis “Hey, ça marche, ça marche”, et là tu en veux de plus en plus. C’est pareil avec l’épargne. Plus tu vas épargner, plus tu vas vouloir épargner. Parce que tu vas te dire : “Je suis capable d’épargner, c’est le fun.” Tu vas voir que ton argent va vraiment grandir avec le temps.

C’est vraiment pour ces raisons que, pour moi, c’est super important. Et puis, il y a aussi cet effet cumulé, chaque petit dollar va te mener à quelque chose au bout de la ligne. Une fois, j’avais fait le calcul pour une de mes clientes, je lui avais dit : regarde, juste 10 $ par mois, regarde où ça peut te mener dans 25 ans. C’est pas assez pour une retraite dorée, vraiment pas. Mais quand même, c’est juste pour dire que les petits montants se cumulent et mènent à quelque chose. Tandis que ce petit 10 $, que ce soit par mois ou par semaine, tu vas le dépenser ailleurs. Je le dis tout le temps aux gens qui me disent qu’ils ne sont pas capables d’épargner.

Marie-France Pellerin (11:22.125)
10 $ par mois, assurément que tu peux couper un petit quelque chose quelque part, au minimum. Je dirais que la création d’une habitude d’épargne est sous-estimée, parce que la majorité des gens sont plus endettés que financièrement en santé, et on n’est pas dans le mode d’épargne. Oui, il faut épargner, peu importe la situation financière, épargner, c’est essentiel.

Ça calme tellement parce que, veux ou pas, les finances sont une grande source de stress. Et cela nuit à la santé, ça nuit aussi à la dopamine dont je parlais tantôt, cela devient tout un cercle vicieux. Mais épargner, ça permet aussi de se grandir. Par exemple, quand une dette se libère, comme ma dette de voiture, j’ai continué à mettre ce que je payais pour la voiture de côté.

Je me suis dit, c’est déjà pas dans mon compte de banque, alors autant le mettre de côté. Puis, si j’en ai besoin, j’ai un fonds d’urgence. Ou alors, je peux me gâter, faire un voyage. Peut-être pas aux Bahamas, mais… un voyage quelque part. Exactement, tu avais déjà ce paiement-là, alors tu es capable de continuer à le faire, assurément.

Ben, c’est ça. Puis aussi, on a souvent l’impression que pour investir, il faut connaître la bourse et tout ça.

Toi, qu’est-ce que tu conseilles par rapport à ça ? Dans quoi mettre son épargne finalement ? Oui, grosse question, parce que c’est quand même relatif à chaque personne. Assurément que d’aller rencontrer une bonne personne, un bon conseiller, pourrait aider. Mais c’est aussi une erreur fréquente que je vois, les gens pensent qu’ils doivent avoir la stratégie parfaite et tout comprendre.

Le but, c’est de mettre de l’argent de côté. Rendu là, une fois que tu as commencé à épargner, est-ce que c’est pertinent de renforcer ta stratégie ? Assurément. Mais pour commencer, tu n’as pas besoin d’avoir toute la stratégie. Commence par mettre de l’argent dans ton petit compte épargne, et la vie va être belle. C’est sûr et certain. Parce qu’on s’entend, le but d’avoir une bonne stratégie d’investissement, c’est de maximiser les rendements. Mais je vais vous le dire en primeur aujourd’hui, si tu as 100 $ de côté, on s’en fout de l’intérêt. Ce n’est pas une couple de cent qui va changer ta vie.

Marie-France Pellerin (13:27.693)
La stratégie en début d’épargne, elle n’est pas tant pertinente. Le but, c’est de créer l’habitude d’épargne. Puis là, quand on commence à avoir des montants plus pertinents, plus importants, c’est là que ça fait du sens de dire, OK, de quelle façon je peux renforcer ma stratégie ? Est-ce que je vais dans des REER, dans des CELI ? On sent que c’est relatif aussi à chaque situation financière, mais pas besoin de tout savoir, de tout comprendre. Mettez de l’argent de côté, tout simplement. Tout simplement. Comme tu disais, ce n’est pas un gros montant. Des fois, on…

on pense au petit café Starbucks ou ces choses-là. Quand on se met à creuser nos finances, justement, qu’on connecte à nos finances, on se dit, OK, bien, peut-être que je me suis permis un petit truc de trop, que ça, je peux l’utiliser de côté, je vais faire mon petit café à la maison qui va être aussi bon, moins calorique en plus. Exact, deux en un. Mais c’est vrai aussi, puis les gens, des fois, ne sont pas toujours conscients de leurs dépenses. C’est toujours un exercice que je fais faire à mes clients.

Bon, le budget, c’est pas parce que je suis la fille des finances que je vais dire qu’un budget, c’est vraiment malade mental, OK ? Je suis pas là pour ça. Je le sais que c’est plate, un budget, mais c’est essentiel au moins une fois. Surtout si t’es salarié, par exemple. C’est sûr qu’un entrepreneur, c’est plus pertinent de suivre tes chiffres, mais en tant que salarié, fais au moins l’exercice de mettre un dernier mois sur papier, calcule tes dépenses, idéalement sur trois mois, pour avoir une vision de à quoi ressemble ta situation financière. Mais si t’as aucune idée de ce qui sort de tes poches, de ce qui entre dans tes poches, c’est excessivement difficile de faire un suivi. Et ça, je pense que c’est une des…

plus grandes erreurs aussi que les gens font : juste ne pas savoir ce qui entre, ce qui sort. C’est quoi le ratio de ce qui entre, ce qui sort ? On ne sait pas, mais c’est important de le savoir. Puis par le fait même, on ne se rend pas compte aujourd’hui de la facilité de taper notre carte pour dépenser. Ça se fait tellement vite que, tu sais, avant on avait de l’argent comptant, on partait magasiner, on avait 200 piastres, bien au bout de 200 piastres, c’est fini. Si tu l’avais dépensé, c’était terminé. Aujourd’hui, c’est plus ça, il n’y a plus de limites. On a des limites de crédit à n’en plus finir. C’est assez difficile de suivre nos finances. Souvent, je demande à une cliente par exemple :

« Est-ce que tu dépenses beaucoup dans un mois ? » « Non, pas tant que ça. » Bon, parfait. Finalement, on fait le budget puis on se rend compte, OK, 300 $ de restos le mois dernier. OK, OK. Je veux dire, on s’entend, ça va vite, ça va vraiment vite, puis on ne peut pas savoir combien on dépense. Je pense que de faire un budget au moins une fois, ça remet vraiment la réalité de la personne en plein visage. Je te dirais que tout le monde réalise quelque chose quand ils finissent par faire un budget. Je l’ai dit, c’est pas le fun, c’est pas excitant, c’est pas sexy. Est-ce que c’est pertinent en crise ? Je m’excuse, j’ai sacré.

Marie-France Pellerin (15:47.437)
Si t’avais un seul conseil pour aider les femmes dans l’alignement de leurs finances, parce que chez Namaste et Coco Latté, on mise beaucoup sur s’aligner, gérer le stress pour retrouver l’alignement. Donc ton ultime conseil pour retrouver l’alignement dans tes finances, ce serait quoi ? Oui, bonne question. Je dirais que c’est SOURCE. Bon, j’ai toujours…

détesté les gens qui parlaient de Money Mindset, je commençais, c’est tellement cheesy, je trouve. Moi qui suis une fille de chiffres, une fille cartésienne, de logique, ça veut rien dire le foutu Money Mindset. Comme ton compte de banque, il est plein ou il est vide, on s’en fout que t’espères qu’il le soit ou pas. Comme l’argent est là, elle ne bougera pas quand même. Mais, à force de rencontrer mes clientes, je me rends vraiment compte que le Money Mindset prend une grande place dans notre vie, parce que, comment je peux dire, dans le sens, il y a des choses dans la vie qui ne fluctuent pas. Tu sais, tu vas pas te lever un matin et te dire :

“Je ne sais plus comment ça marche un CELI.” Dans le sens que tes connaissances financières vont relativement rester les mêmes. Tu vas pas te lever un matin en disant : “Je ne sais plus comment épargner, je ne sais plus comment utiliser ma carte de crédit.” On ose espérer, du moins, que tes connaissances en finances vont grandir. Tes connaissances vont toujours rester les mêmes. Mais qu’est-ce qui va fluctuer au quotidien, c’est vraiment ta motivation et la façon dont tu vois ton compte de banque. Parce que, comme pour n’importe quoi, il y a des journées où tu vas te dire : “J’ai tellement hâte de réaliser ces projets-là, ça me motive tellement que je suis prête à faire des sacrifices aujourd’hui, je suis prête à mettre de l’argent de côté pour ce projet-là parce que je tiens tellement à le réaliser.”

Et il y a des journées où tu vas te lever et te dire : “You know what? Fuck that! Je vais tout dépenser mon argent !” Il y a vraiment des journées comme ça. Notre Money Mindset, notre motivation envers nos projets futurs, est super importante. Ça, je le vois fortement. Je parle beaucoup de la psychologie de l’argent. Je suis une grande passionnée de la psychologie de l’argent. J’en parle toujours avec mes clientes, parce que c’est prouvé que notre cerveau humain a excessivement de difficultés à s’imaginer qu’on peut être une autre version de nous-mêmes à l’avenir. Dans le sens qu’ils ont fait des tests avec des psychologues en disant :

“Présente une photo de toi dans cinq ans,” bien, la réaction du cerveau est identique à celle de regarder un parfait inconnu. Donc notre cerveau a excessivement de difficulté à se dire : “OK, aujourd’hui, Émilie fait des sacrifices pour la future version d’elle-même.” On est capables, mais c’est tellement difficile à faire, on est très peu disciplinés. Aujourd’hui, les gens disciplinés, c’est comme un miracle, c’est pas facile. C’est pas facile, dans le sens où j’en suis très consciente, mais qu’est-ce qui fait en sorte qu’on arrive à conserver ça ? C’est…

Marie-France Pellerin (18:11.693)
notre discours interne, notre Money Mindset. À travers tout ça, plein de choses déboulent comme tu l’as si bien dit. Le stress découle un peu de ça, dans le sens où, si on n’a pas un bon Money Mindset, ça veut dire qu’on ne va pas se mettre le nez dans nos finances. Les deux sont interreliés. Quand les gens pensent qu’ils ne vont jamais réussir financièrement, c’est sûr que ce ne sont pas des gens qui ont envie de se mettre le nez dans leurs chiffres. Ça fait en sorte qu’ils ont un stress financier, parce qu’ils n’ont même pas envie de savoir comment ça fonctionne. Ils n’ont même pas envie de comprendre. Ils n’ont pas envie d’améliorer leur situation. Ils sont juste comme carrément…

Ils flottent dans l’eau et se disent : “Espérons que la vie soit belle.” Finalement, pas belle pantoute. Je dirais que tout est interrelié, mais oui. Puis ça, on creuse beaucoup avec mes clients, les fameuses croyances sur l’argent, sur comment nos parents ont géré leur argent, ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont connu. Des fois, les gens ont des traumatismes qui proviennent de leurs parents, comme pour n’importe quoi, que ce soit financier ou juste par rapport à l’éducation en général. Donc oui, je dirais que notre discours interne prend une grande place dans l’accompagnement avec mes clients. Donc clairement que c’est…

C’est un truc très important à développer, et on le sous-estime grandement, je te dirais. Tellement, absolument. Et l’idée aussi, on est beaucoup dans une idée souvent de manque. Donc, on va aborder nos finances de cette façon-là, puis on va utiliser l’argent pour essayer de combler cette espèce de vide-là à l’extérieur de soi. Puis finalement, c’est juste de travailler ton mindset, de te dire : “OK, non, attends, je ne suis pas dans le manque, il y en a de l’argent.” Quand tu te mets à te focaliser sur “tout l’argent qui rentre” et tout, bien, ça change complètement. Oui, oui. Puis, tu sais, dans le sens, je suis vraiment consciente, je ne suis pas dans le…

dans le discours de la fille qui a la tête dans le sable et qui pense que tout le monde a de l’argent et qu’il faut prier pour avoir de l’argent, vraiment pas. Mais c’est un bon mix des deux. Je pense que le duo, ensemble, fait en sorte que c’est ça qui rend tes finances encore plus fortes. Tu sais, dans la vie, je crois pas qu’il faut prier pour avoir de l’argent, mais il n’y a personne qui est devenu riche sur cette planète en se disant que ce n’était pas possible de l’être. À quelque part, tous les millionnaires de cette planète se sont dit : “Tu vois, aujourd’hui, je n’ai peut-être pas la situation financière que je veux, mais c’est possible.”

Donc, sachant ça, sachant qu’il y a une corrélation entre les gens qui ont réussi et ceux qui se sont dit que c’était possible, je pense que c’est dans notre intérêt à tous de se dire que c’est possible d’avoir cette situation-là. Bon, le but, on n’a pas tous l’objectif d’être millionnaire, là, vraiment pas, mais du moins d’être à l’aise financièrement. Je pense qu’il y a beaucoup de personnes aujourd’hui qui demandent juste ça. La vie coûte tellement cher qu’on a l’impression que c’est comme inatteignable. On parle de liberté financière, puis de prendre sa retraite à 40 ans. C’est pas l’objectif de tout le monde, puis ça serait irréaliste de dire que tout le monde pourrait se le permettre. Mais je suis quand même dans la croyance qu’on peut avoir une situation financière qui fait du sens à nos yeux, qu’on peut quand même bien vivre, qu’on peut faire des activités avec nos enfants, qu’on peut voyager. Je dis pas qu’on peut voyager 15 fois par année, mais c’est possible de réaliser ce qu’on veut. Je suis vraiment dans le côté réalistique, mais j’aime quand même démontrer aux gens que c’est possible quand on prend la peine d’avoir une bonne structure avec son argent. Bien oui, tellement. Puis se permettre de rêver justement, ça va porter l’action au quotidien. Oui, 100 %. 

Et là, comment les femmes peuvent travailler avec toi pour les aider côté finances? Oui, certain. Bien là, je dirais, j’ai fait des ateliers. C’est souvent des webinaires. J’ai trois webinaires prévus d’ici la fin de l’année 2024. Les gens peuvent aller sur mes réseaux sociaux pour voir tous les détails. Sinon, j’ai mon accompagnement primaire, mon accompagnement signature qui s’appelle Finances en santé, comme on l’a bien dit. C’est vraiment un processus complet d’accompagnement slash coaching one on one qui est 100 % personnalisé aux besoins de la cliente.

 

On regarde autant du concret que du moins concret. C’est sûr et certain que ma priorité numéro un, c’est d’éduquer. Je veux vraiment partager mes connaissances, tout ce qu’on n’a jamais vraiment compris sur l’argent, que ce soit sur l’épargne, les revenus, dette, crédit ou whatever quoi. Tout ce que tu as besoin d’apprendre pour gérer tes finances, c’est là. Il a aussi une grande partie qu’on va travailler.

 

l’intérieur, le cerveau, la tête, tout ça. Je fais un bon mix des deux. Des fois, j’ai des clientes qu’on fait juste travailler sur du concret parce qu’ils sont comme « je suis all good, Émilie, dans ma tête, ça va bien, fais juste me donner bien de l’information, je veux tout comprendre ». Et j’ai des clientes à l’inverse qu’on fait juste travailler sur plus justement qu’est-ce qui se passe à l’intérieur, de creuser un peu, de comprendre. Je fais faire beaucoup d’exercices. Le but, vraiment qu’on en sorte avec une compréhension absolue de nos finances qui va durer dans le temps. Ça, c’est la chose la plus importante pour moi parce que je le dis toujours, de l’argent, on va en générer toute notre vie.

 

Alors aussi bien apprendre à la gérer parce que c’est tellement lourd au quotidien, c’est pas le fun. J’en vois des situations financières des personnes qui vivent avec des difficultés financières, du stress financier et c’est pas le fun. On veut pas vivre ces choses-là. Fait qu’il y a moyen de s’alléger par rapport à ça. J’ai vraiment mon accompagnement Finances en santé et j’ai aussi un autre service que je suis en train de remodeler un petit peu. Le service s’appelait Express, une durée de 1 mois.

 

Express, le dit dans le mot. Je focussais beaucoup sur recadrer les finances, mais je pense que je vais vraiment plus me focusser maintenant à travailler le Money Mindset justement parce que au début j’en doutais, mais c’est tellement une grande partie que je vois avec mes clients que je me dis que je pense que c’est essentiel que je développe davantage un service pour ça, pour aider les femmes à creuser à travers tout ça. D’ailleurs, je suis en train de faire ma certification de coaching professionnel, je vais pouvoir me qualifier encore plus parce que je suis pas une pro.

 

Mais je m’en sors bien avec mes clientes. Je pense que j’ai probablement les bons mots pour les aider des fois et en ayant un point de vue vraiment très externe de leur situation que moi j’ai pas connu, j’ai pas vécu, j’ai pas vu leurs parents, c’était quoi. C’est plus facile des fois de s’ouvrir. C’est comme ça qu’on peut travailler avec moi. Ça fait huit minutes que je parle pour l’expliquer, mais c’est comme ça qu’on peut travailler avec moi. 

 

Génial! Puis je vais aussi inviter les gens à te suivre sur Instagram. Je vais laisser toutes tes infos dans la description.

Alors, mille merci pour ton précieux temps d’être venu nous jaser de finances et tout. Ça me fait plaisir, merci grandement de l’invitation. Et sur ça, nous, on se retrouve la semaine prochaine. Bye! Bye! 

 

Je ne suis pas médecin, je ne propose donc pas de diagnostics ou de plan de traitement. Je ne corrige pas non plus des déficiences de la santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toutes questions relatives à votre santé.

 

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