S’il y a une question qui revient souvent dans mes messages, c’est bien celle-ci : c’est quoi la diète paléo et est-ce que ça vaut vraiment le coup? Cette semaine dans le Coco Latté Talk, on plonge dans le sujet!

Paléo : retour aux sources ou effet de mode?

La diète paléo s’inspire de l’alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. L’idée? Éliminer les aliments transformés, les céréales, les légumineuses et les produits laitiers pour revenir à une alimentation plus brute et naturelle : viandes maigres, poissons, légumes, fruits, noix et graines. En gros, tout ce qu’on pouvait trouver avant l’ère agricole.

Pour certaines personnes, c’est une vraie révélation. Pour d’autres, un casse-tête. Mais ce que la science dit, c’est que cette approche pourrait avoir plusieurs bienfaits, notamment :

  • Une meilleure gestion du poids
  • Une régulation de la glycémie
  • Une diminution de l’inflammation
  • Une amélioration de la digestion

Mais, attention! Comme toute diète restrictive, elle peut aussi amener des carences en fibres, calcium et certaines vitamines si elle n’est pas bien suivie.

Mon parcours avec la diète paléo : un game changer!

Si tu suis le podcast, tu sais que j’ai longtemps galéré avec des problèmes digestifs et les symptômes de la maladie de Hashimoto. Après avoir testé la diète FODMAP sans succès, je suis tombée sur le travail du Dr Kharrazian, qui expliquait le lien entre inflammation, système immunitaire et alimentation.

Je me suis donc lancée dans le protocole auto-immun (AIP), une version plus stricte de la diète paléo, et en une semaine, j’ai senti la différence :

  • Ventre plat pour la première fois depuis des années
  • Énergie retrouvée
  • Moins de brouillard mental
  • Moins de douleurs articulaires

Aujourd’hui, je garde une alimentation majoritairement paléo, mais avec une touche méditerranéenne (et quelques écarts bien choisis!). Parce que l’important, c’est de trouver ce qui fonctionne pour TOI.

Paléo, oui ou non?

Si tu vis avec des inconforts digestifs, de l’inflammation chronique ou que tu veux simplement tester une nouvelle approche, ça vaut le coup d’explorer. Mais assure-toi d’avoir un suivi avec un professionnel de la santé, comme un médecin et une nutritionniste. Et surtout, sois à l’écoute de ton corps.

Si tu veux en savoir plus, télécharge mon e-book gratuit avec les bases de la diète paléo et des suggestions de menus. Et retrouve-moi dans l’épisode complet du Coco Latté Talk! 🎙️

Je ne m'étais jamais sentie aussi bien.

- MF Pellerin

MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 00:00 Introduction à la diète paléo
  • 02:48 Comprendre la diète paléo et ses bénéfices
  • 06:01 Mon parcours personnel avec la diète paléo
  • 08:47 Réintroduction et adaptation
  • 11:55 Conclusion et conseils pratiques

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RESSOURCES

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 26

Salut les beautés, re-bienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors aujourd’hui, un épisode qui m’a tellement été demandé : qu’est-ce que la diète paléo et à quoi ça sert ?

Tout d’abord, il faut savoir que je ne suis pas nutritionniste, je ne suis pas médecin, donc cela ne remplace en rien les conseils d’un professionnel de la santé. Ce n’est pas non plus un traitement ni un conseil médical. Consulte toujours ton professionnel de la santé pour t’assurer que cette diète te convient. Ici, je prends mon chapeau de journaliste et m’appuie sur mon expérience personnelle pour te parler de cette diète, de ce que dit la science et pourquoi elle a bien fonctionné pour moi.

Alors, qu’est-ce que la diète paléo ? En fait, c’est une diète basée sur l’alimentation de nos ancêtres de l’ère paléolithique, avant l’ère agricole. On retire plusieurs aliments et on privilégie les aliments non transformés : viandes maigres, poissons, fruits, légumes, noix, graines… comme les chasseurs-cueilleurs, vraiment.

On va exclure tout ce qui provient de l’ère agricole : céréales, légumineuses, aliments transformés. Il y a aussi le protocole auto-immun, dont je t’ai déjà beaucoup parlé. C’est une extension un peu plus stricte de la diète paléo, spécifiquement conçue pour les personnes atteintes de maladies auto-immunes. En plus des exclusions du régime paléo standard, on va éliminer temporairement les œufs, les noix, les graines, les solanacées (en anglais, les nightshades : tomates, aubergines, poivrons) et la plupart des additifs alimentaires.

Le but des deux diètes est de réduire l’inflammation et de permettre au système immunitaire de se réguler. Une hypothèse qui émerge de plus en plus concernant les maladies auto-immunes est qu’elles prendraient racine dans le système digestif.

Ce qui arriverait, c’est que, progressivement, la barrière digestive deviendrait plus poreuse, laissant passer des particules non digérées dans le sang alors qu’elles ne devraient pas s’y trouver. Automatiquement, le système immunitaire s’active en se demandant : « Qu’est-ce que ça fait ici ? ». Il les attaque, et plus il y a d’intolérances alimentaires, plus cela viendrait déréguler complètement le système immunitaire.

Je me suis rapidement intéressée aux travaux du Dr Datis Kharrazian, qui donnait cette image : c’est comme un chihuahua avec une mitraillette. Il se met à tirer partout, tout comme le système immunitaire qui attaque tout, y compris ses propres tissus. C’est exactement ce qui se passe avec la maladie de Hashimoto, où le système immunitaire s’attaque à la glande thyroïde. Ce protocole vise donc à calmer l’emballement du système immunitaire et à favoriser une réponse plus équilibrée, ce qui peut aider à soulager les symptômes.

Il existe plusieurs études qui soutiennent cette approche. En plus de contribuer à la gestion des maladies auto-immunes, la diète paléo présente plusieurs autres bénéfices, notamment :

  • Une gestion du poids : une étude a montré une réduction significative du poids corporel chez des femmes ayant suivi la diète paléo pendant cinq semaines.
  • Une amélioration de la sensibilité à l’insuline, ce qui réduit le risque de maladies métaboliques comme le diabète de type 2.
  • Une réduction de la graisse hépatique, donc une diminution du gras viscéral au niveau du foie, un facteur clé pour une bonne santé métabolique.

Par contre, que ce soit pour la diète paléo ou le protocole auto-immun, ce sont des diètes restrictives. Elles peuvent donc entraîner des carences nutritionnelles si elles ne sont pas bien planifiées.

Il y a l’exclusion des produits laitiers, des céréales, des légumineuses. Ça peut entraîner des carences en calcium, en fibres et en certaines vitamines aussi. Il y a une consommation élevée de protéines animales, de viande. Ça peut être associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Puis, la durabilité à long terme, c’est sûr que ça peut être très difficile de maintenir le régime paléo si, pour vous, ce n’est pas un mode de vie. Ça peut évidemment affecter l’adhésion et les bénéfices à long terme.

Alors ça, c’est pour la petite portion scientifique. Encore une fois, je vous encourage vraiment à être bien suivi. De mon côté, je suis suivie par un médecin depuis des années. J’ai été suivie aussi par une nutritionniste. Et il faut savoir aussi qu’il n’y a pas d’études qui soutiennent la diète paléo dans les cas d’intestin irritable. La littérature soutient davantage la diète FODMAP.

Dans mon cas, après avoir été diagnostiquée par un gastro-entérologue avec le syndrome de l’intestin irritable, et ayant déjà un diagnostic de la maladie de Hashimoto, on m’a envoyée voir une nutritionniste. On m’a dit : « Va faire la diète FODMAP. » Donc, je fais la diète FODMAP, mais pas de changement. À peine un mini apaisement, et dès qu’on essayait de réintroduire, ça repartait de fou. Et finalement, c’était toutes les catégories d’aliments qui me faisaient réagir. Je vous le dis, au sommet de ma crise, j’avais cinq aliments dans mon frigo.

Ce n’était pas qu’ils me faisaient du bien, c’était juste ceux que je tolérais le mieux, pour vous dire. Là, la nutritionniste gratte un peu sa tête après deux mois et me dit : « OK, je vais te renvoyer voir le médecin parce que, clairement, tu fais partie des personnes qui ne réagissent pas bien à ça. » Alors finalement, je fais des recherches et je me dis : « Il doit y avoir quelque chose… Peut-être que ce n’est pas juste alimentaire, peut-être qu’il y a autre chose. »

Donc, j’ai entrepris des démarches avec un naturopathe qui suivait des formations avec le Dr Datis Kharrazian. Il travaille vraiment sur la maladie de Hashimoto. Il a écrit des ouvrages sur le sujet. Si vous avez la maladie de Hashimoto, je vais vous laisser le lien dans la barre d’infos. Il faut absolument que vous vous intéressiez à son travail. Ce qu’il fait est extraordinaire. C’est vraiment lui qui m’a aidée à explorer des pistes différentes de celles de la médecine conventionnelle. Parce que la médecine conventionnelle, je l’avais tout explorée, et ça ne me donnait plus de solutions.

Qu’est-ce que je fais ? Je reste comme ça ? Les médecins haussaient les épaules et me disaient : « Ben, c’est ça, la maladie de Hashimoto. Ben, c’est ça, l’intestin irritable. » Ça ne se peut pas. Vous le savez, vous m’avez souvent entendue dire sur le podcast : « Ça ne se peut pas que ce soit ça ma vie. » Alors, je suis allée explorer du côté holistique, et lui recommandait beaucoup le protocole auto-immun. Je me suis dit : « Je l’essaie. Je me donne une semaine, max un mois, puis je vais voir comment ça va. »


En une semaine, j’ai vu une différence. Digestivement, ventre plat pour la première fois depuis des années, mon énergie commençait à remonter, moins de brouillard mental, moins d’inflammation. Parce qu’à ce moment-là, j’avais de l’inflammation dans toutes les articulations, un sentiment constant d’être gonflée. Je me suis dit : « Qu’est-ce qui se passe ? Wow ! »

Alors, je me suis dit : « OK, je poursuis ça un mois. » Et en un mois, j’étais pratiquement au sommet du monde. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien. Ce n’était pas encore parfait, parce qu’après ça, il y a eu beaucoup d’autres choses à travailler, mais je vous en parle régulièrement sur le podcast. L’alimentation, ce n’est pas tout, mais c’est un gros morceau pour apaiser le système.

Comme je vous le disais, on parlait de porosité intestinale, et ce qui favorise cette porosité, c’est un système nerveux dérégulé. Lorsqu’on est en stress constant, dans un état de stress chronique, cela altère la flore intestinale et tous les processus digestifs.

On doit travailler, l’alimentation va beaucoup aider, mais c’est super important aussi de travailler en régulation du système nerveux. Donc, un mois plus tard, je me dis : « OK, mais c’est extraordinaire. » Et je me dis : « Bon, il y avait un protocole du docteur Kharrazian qui suggérait de commencer à réintroduire tranquillement. » J’ai donc commencé à réintroduire des aliments que je ne pouvais même plus manger, qui étaient dans les catégories FODMAP.

Tout à coup, moi qui ne pouvais plus manger de brocoli, de chou-fleur – c’était impossible – ou encore du chou kale, c’était ma mort ! De la laitue, impossible aussi. Et là, j’ai commencé à réintroduire un aliment à la fois et j’étais comme : « Oh my God, ça va bien ! Ça va bien ! » Alors, je suis devenue un petit peu obsédée avec cette diète, et maintenant, je maintiens une diète majoritairement paléo. Ensuite, j’ai pu commencer justement à m’amuser, donc…

Oui, des fois, je vais consommer des produits laitiers, mais ce sont des produits laitiers :

  1. Bio.
  2. Sans lactose.

Les pseudo-céréales, ça va quand même bien, comme le sarrasin par exemple. Le gluten, par contre, c’est impossible. Non seulement ça me donne des soucis digestifs, mais ça me donne aussi des migraines, c’est à ce point-là. Donc ça, c’est quelque chose que je n’ai pas réintroduit. J’ai une sensibilité si grande qu’une simple contamination croisée me fait réagir immédiatement.

Donc, ça, ce sont des choses qui ne font plus partie de mon alimentation. J’ai pu réintroduire aussi l’avoine. Ça ne fait pas partie de ma diète quotidienne, mais ça me permet d’avoir un cadre un petit peu plus large. Je sais quels aliments je tolère et lesquels je ne tolère pas. Et aussi, lors des phases plus stressantes de ma vie, je vais être en diète paléo un peu plus stricte.

Il y a même eu des moments où j’étais tellement stressée, comme juste avant les Fêtes par exemple. Depuis l’été, j’ai eu trois lancements en automne, j’ai lancé mon podcast, mon école d’ostéopathie a presque fermé alors que j’étais en plein projet de recherche. Donc, j’étais là : « OK, comment j’ai mon diplôme ? » Je suis à la fin de mon parcours, l’école ferme, puis l’école rouvre… Ensuite, on embarque dans le projet de recherche, il reste encore des heures de stage… Et en plus, je me suis séparée à l’automne. Bref, il y avait un build-up.

Résultat : j’ai recommencé à avoir des symptômes, non seulement digestifs, mais aussi liés à Hashimoto, alors que mes prises de sang ne montraient rien. Mon médecin me disait : « Ce n’est pas encore suffisant au niveau de la glande thyroïde pour qu’on ajuste le traitement, mais on va surveiller. » Je leur disais : « Regardez, c’est normal, je vis beaucoup de choses au niveau émotionnel, je subis énormément de stress avec la fin de mon parcours, c’est une accumulation. »

Alors, à ce moment-là, je suis revenue à un cadre un peu plus strict, plus protocole auto-immun, et en quelques semaines, tranquillement, pendant les Fêtes, j’ai remonté la pente. Ensuite, je suis revenue à une diète un peu plus flexible. Aujourd’hui, mon approche est un peu plus méditerranéenne dans mon paléo.

Souvent, on a l’impression que paléo, c’est des grosses portions de viande, des gros steaks de brontosaure… Non, pas du tout ! On mange beaucoup de fruits, beaucoup de légumes, des noix… On me dit parfois : « OK, mais c’est quand même restrictif. » De mon côté, je trouve ça beaucoup moins challengeant que FODMAP, parce que FODMAP, je me promenais avec ma liste et je devais vérifier chaque catégorie d’aliments. Maintenant, c’est simple : pas de grains, pas de céréales, pas de produits laitiers, pas de soja ni de légumineuses. C’est une approche que je trouve plus simple personnellement.

Comme je vous dis, ce ne sont pas nécessairement des diètes pour tout le monde… Pour moi, c’est devenu un mode de vie, mais ça peut être une diète que vous testez un temps, surtout si vous avez essayé la diète FODMAP sans succès. Alors, ça peut être intéressant à explorer. Moi, je m’amuse encore beaucoup avec cette approche.

Je ne vous cacherai pas qu’au niveau des pâtisseries et des pains, on n’est pas du tout, du tout dans les mêmes textures, loin de là. C’est un défi, tout ce qui est pâtisserie, tout ce qui est gâteau… C’est tellement devenu un running gag parce que maintenant, c’est moi qui apporte les desserts aux soupers. On me dit : « Marie va nous faire un super bon dessert paléo, pas de problème, on ne se casse pas la tête ! »

C’est sûr qu’on élimine quand même des aliments. Je pense que ce qui a été le plus difficile pour moi, c’était le pain et le fromage, parce que ça fait partie de ma culture. Tout jeune, on consommait des produits laitiers. Mais aujourd’hui, le pain ne me manque plus.

J’ai des amis qui apportent une baguette de pain chez moi, et aucun problème. Vous pouvez manger votre baguette, je ne suis pas là à avoir un craving de pain. Pas du tout ! Et ça m’a aussi permis de me détoxifier du sucre ajouté, qu’on retrouve dans tellement de produits transformés. Maintenant, je cuisine à la maison et je trouve ça facile.

Par exemple, tu fais un pavé de poisson avec plein de légumes, tu ajoutes une sauce ou une vinaigrette et c’est super simple. Tu peux aussi faire du meal prep : une grosse batch de légumes pour plusieurs jours avec des portions de viande.

Pour moi, je trouve ça facile à tenir. Et c’est vraiment, comme je vous le disais, la diète avec laquelle j’ai eu les plus beaux résultats.

Alors voilà, c’est un peu mon résumé de ce qu’est la diète paléo. J’espère que ça vous donne quelques pistes à explorer.

Je vous ai aussi concocté un petit e-book à télécharger. Il résume les grandes lignes, autant de la diète paléo que du protocole auto-immun, avec quelques suggestions de menus.

Je vous encourage vraiment, si vous essayez cette diète, à vous assurer d’être suivi par un médecin. De mon côté, je n’ai aucune carence nutritionnelle, tout va super bien.

Et évidemment, pour vous assurer que vous faites les choses correctement et que vous ne manquez de rien, il est essentiel d’être bien accompagné. Parce qu’on ne veut pas nuire à sa santé, toujours dans le principe de « ne pas nuire ».

Alors sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode.

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