C’est une idée qui choque encore : l’entraînement, ça ne sert pas à perdre du poids. Et pourtant.
Dans le dernier épisode du Coco Latté Talk, je t’explique pourquoi bouger ton corps, ce n’est pas la stratégie numéro un pour faire fondre les livres. Pas parce que ce n’est pas important — l’entraînement est essentiel — mais parce que ce n’est tout simplement pas ce qui influence le plus ta composition corporelle.
Pourquoi?
Parce que la perte de poids durable, elle est influencée par un ensemble de facteurs bien plus larges que l’heure passée au gym : ta régulation hormonale, la qualité de ton sommeil, ton niveau de stress, ton alimentation et même ta relation à toi-même.
Bouger, oui. Mais pas pour te punir.
Je le répète souvent à mes clientes : l’entraînement devrait être vu comme un outil pour te rendre plus forte, plus énergique, plus ancrée. Pas comme une punition pour ce que t’as mangé la veille.
Et si tu ne vois pas de changement sur la balance? C’est peut-être justement parce que tu t’entraînes trop intensément, que ton corps est en stress chronique et qu’il ne récupère pas assez. L’inflammation, la rétention d’eau, le déséquilibre hormonal… tout ça peut jouer contre toi.
Ce que ton corps veut vraiment?
Du mouvement adapté à ton cycle. Du repos. Des repas nourrissants. Et surtout : un système nerveux apaisé.
Alors non, l’entraînement ne sert pas directement à perdre du poids. Mais il peut transformer ta vie. Il peut te reconnecter à ton corps. Et ça, c’est le plus beau des points de départ.
L’entraînement, ce n’est pas une punition.
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 00:00 Introduction à l’entraînement et perte de poids
- 02:52 L’importance des habitudes de vie
- 06:09 Le rôle du repos et de la régulation du système nerveux
- 09:01 L’alimentation et ses impacts sur la santé
- 11:45 Les phases du cycle menstruel et l’entraînement
- 14:51 La perception du poids et de la santé
- 18:03 Conclusion et invitation à l’action
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 30
Salut les beautés, re-bienvenue sur le Coco Latté Talk!
Alors aujourd’hui, avis un petit peu impopulaire : non, l’entraînement ne sert pas à perdre du poids. C’était l’accroche d’un de mes reels récemment, et là, j’ai reçu des commentaires mitigés de gens qui disaient : « Ben oui, l’entraînement, ça sert à perdre du poids ». Et c’est, je pense, la raison numéro un chez mes clientes : quand je leur demande pourquoi elles ont commencé à s’entraîner, c’est vraiment pour perdre du poids.
C’est souvent ça, quand je pose la question : « C’est quoi tes objectifs? » Ce qui vient souvent en premier, c’est la perte de poids. Et oui, évidemment, il y a une dépense énergétique au niveau de l’entraînement. Ça va générer une dépense calorique. Et oui, évidemment, des muscles qu’on entraîne, des muscles qui se renforcent, bien évidemment, au repos, ils vont être plus forts, ils vont consommer plus d’énergie — parce que oui, des muscles, c’est quand même énergivore. Fait que oui à tout ça.
Mais par contre… une séance, parce que souvent ce que je vois, c’est que le reste de la journée, les gens vont être super sédentaires, puis ils vont penser qu’une séance d’entraînement va complètement tout effacer.
Donc là, on s’entraîne pour être plus forte, mais ce sont toutes les habitudes de vie autour qui vont venir soutenir une perte de poids.
Donc oui, évidemment, une alimentation saine — vous savez à quel point je suis fan du 80/20 : 80 % du panier d’épicerie devrait être rempli d’aliments frais, qui n’ont pas besoin d’étiquettes. Et on se permet un 20 %, évidemment le moins transformé possible. Toute la régulation du système nerveux est aussi super importante, parce qu’un haut taux de cortisol chronique va encourager le stockage des graisses. Les habitudes de sommeil aussi, c’est fondamental.
Fait que oui, tout le mode de vie, c’est ça qui va venir beaucoup plus supporter la perte de poids.
Et aussi, on a tendance à oublier le NEAT. Le NEAT, c’est vraiment toutes les activités de la vie quotidienne — tout ce que vous faites en dehors de votre entraînement. Et ça, ça pèse très lourd dans la balance. Donc, si vous allez vous défoncer en entraînement une heure par jour, mais que le reste de la journée vous êtes complètement sédentaire, que vous mangez de la scrap, que vous êtes stressée à fond et que vous ne dormez pas bien, il n’y en aura pas de résultats sur la balance.
Alors, c’est pour ça que je dis toujours : l’entraînement est là pour te rendre plus forte.
Surtout en tant que femme, c’est tellement essentiel. Je le répéterai jamais assez : en vieillissant, avec la baisse des œstrogènes, avoir des muscles forts, c’est ce qui va prévenir l’ostéoporose. Donc ça, c’est super, super important.
Puis on a tendance à oublier aussi tous les bénéfices psychologiques, tous les bénéfices mentaux — au niveau de l’humeur, donc amélioration de l’estime de soi, amélioration de l’humeur, réduction du stress aussi.
À condition, bien sûr, que ton entraînement soit adapté :
– d’un, à ton cycle menstruel. En tant que femme, notre énergie fluctue. Tu peux pas faire un gros HIIT en période menstruelle, à la première journée des règles ou dans la fin de ta phase lutéale.
– et de deux, ben, ça se peut que ton énergie soit pas au sommet.
Et également, si t’es ultra stressée, pis que tu te dis : « Je vais aller dépenser mon stress », ben souvent ce que je vois, c’est des femmes qui me disent : « Ben là, je me lève, je fais ma journée, tout ça, j’arrive le soir… »
Soit qu’elles n’ont plus d’énergie pis elles skippent l’entraînement. Ou sinon, elles se disent : « OK go go go, je le fais », pis après ça, elles essaient d’aller se coucher… pis ça dort pas. Ça fonctionne pas.
Ça, c’est un signe aussi : souvent, quand on est en stress chronique, la courbe du cortisol peut être inversée. Fait qu’on va avoir plus d’énergie le soir, alors qu’on devrait en avoir plus le matin. Et ça, ça peut jouer aussi dans la balance.
Donc, c’est important d’y aller avec un entraînement qui va être adapté, évidemment à votre cycle menstruel, à votre énergie du moment, et aussi à votre niveau de stress.
Fait que si on est plus en état de stress, on a tellement tendance à oublier le repos. Le repos est capital. Encore plus si tu désires perdre du poids, le repos et la régulation du système nerveux sont à mettre en priorité.
Souvent, les femmes qui arrivent dans mon environnement veulent s’entraîner sept jours sur sept, puis se défoncer même à l’entraînement. Et quand je leur dis qu’aujourd’hui, on va faire du yin yoga, elles sont comme… Et elles résistent, là!
Je les remets chaque semaine dans leur plan : des séances de yin, des séances douces… Parce qu’avec REFORM, par exemple, elles ont aussi un accès au studio pour qu’on maintienne le tout entre nos rencontres.
Et là j’entends : « Non, j’ai pas fait le yin… ben non, ça bouge pas, pas pour moi. »
Et moi, je leur dis : c’est LA chose qui va te faire le plus de bien. Je te le dis, c’est là que tu vas avoir les plus beaux résultats.
Parce que oui, c’est important de bouger, mais c’est aussi essentiel d’avoir du repos. Alors c’est super important d’avoir ces moments-là pour permettre au corps de récupérer.
Et justement, quand vous êtes en phase lutéale, donc vers la fin du cycle, puis en phase menstruelle aussi, bien c’est encore plus le moment de commencer à les intégrer. Tranquillement, vous allez réaliser : « Eh, d’un, ça fait du bien à mon corps, ça vient délier les tensions… mais de deux, ça fait du bien aussi à mon mental. »
Et ce n’est pas évident, surtout quand on est habituée à ce que ça roule tellement vite qu’on n’a même plus le temps de gérer.
Fait que quand on s’assoit, qu’on ralentit, qu’on est seule avec soi-même… ça peut être ultra inconfortable au début.
Mais je vous invite tellement à passer par-dessus ça, parce que vraiment — je persiste à le dire — les plus beaux gains se trouvent de l’autre côté de l’inconfort. Je le répète : les plus beaux gains se trouvent de l’autre côté de l’inconfort.
Et ici, l’inconfort, c’est pas de pousser plus la machine. Les clientes qui viennent me voir sont capables de pousser la machine. Elles sont capables d’en prendre, des charges. Le vrai défi, c’est de ralentir.
Parce que là, ça devient inconfortable. Elles sont tellement habituées que ça roule à fond, que là elles se disent : « Bien, j’ai l’impression de rien faire. Je me sens coupable de rien faire. »
Mais enlevons la culpabilité de ne rien faire. Le repos, c’est productif. C’est dans le repos que le corps peut se réparer, se ressourcer.
Et ce qui est vraiment au cœur d’une perte de poids — oui, je vous ai parlé d’alimentation — mais évidemment, pas d’alimentation restrictive.
Parce que je le vois aussi, et je vous ai d’ailleurs préparé… ça s’en vient bientôt, un épisode sur pourquoi la restriction calorique ne fonctionne pas (ou presque jamais).
Souvent, les femmes qui arrivent dans mon univers sont en restriction parce qu’elles se surentraînent, elles sont hyper stressées, elles n’ont pas les résultats.
Fait que là, elles se disent : « Ben là, attends… qu’est-ce que je dois faire? C’est l’alimentation que je dois contrôler. »
Fait que j’ai des femmes qui sont ultra actives, ultra engagées, puis là, elles réduisent les calories. Et je suis comme : « Mais… comment tu fais même pour fonctionner au quotidien? »
Et elles sont comme : « Ben oui, évidemment… je suis fatiguée, j’ai du brouillard mental, ma tête n’est pas toute là, j’ai commencé à me blesser, j’ai mal un peu partout dans le corps… »
L’inflammation. Il y a un terrain d’inflammation qui commence à s’installer. L’inflammation systémique, ça, c’est jamais cool. Ça vient dérégler aussi toute la pyramide hormonale.
D’où l’importance de bien s’alimenter, surtout dans ces périodes-là.
Donc, votre corps a besoin de protéines de qualité, évidemment, de bons gras, de fibres. On laisse tomber les glucides simples, les sucres ajoutés, pour vraiment avoir plutôt, oui, des glucides complexes, complets, qui vont venir nous soutenir. C’est super important d’avoir de bons nutriments pour venir soutenir notre corps — et en quantité suffisante.
Souvent, on veut tellement contrôler l’alimentation, et ça amène aussi une relation très malsaine avec la nourriture. D’ailleurs, si vous n’avez pas une relation saine avec la nourriture, je vous invite vraiment à consulter une nutritionniste, à aller chercher de l’aide à ce niveau-là.
L’alimentation, ça doit devenir votre meilleure amie. Votre alliée. C’est votre carburant. C’est la base de votre vie, là. Vous en avez besoin, de l’alimentation.
Mais souvent, on va tomber dans la restriction de calories parce qu’on se dit… Puis c’est des vieilles mentalités aussi, les vieilles mentalités de régime minceur, qu’on doit restreindre le plus possible les calories.
Donc, à moins que tu sois ultra sédentaire et que tu consommes 5000 calories par jour — ce que je doute fortement si tu es ici, et c’est très, très rare en fait chez mes clientes — bien, c’est pas de restriction calorique dont tu as besoin. C’est d’ajuster. D’ajuster, finalement, pour avoir les bons nutriments. Et de revenir à la régulation du système nerveux… et au repos.
J’encourage toujours aussi mes clientes à se fixer des objectifs qui sont… parce que souvent, j’ai des clientes très performantes, alors je leur fixe des objectifs liés à la force, à la performance — mais de manière saine.
Parce que oui, je pense qu’il y a des moments dans notre cycle, des phases dans lesquelles on peut performer. Quand on est en phase folliculaire, en phase ovulatoire, c’est notre moment de performer.
Quand on est en phase lutéale ou menstruelle, on n’est pas en train de performer non plus.
Ce sont des saisons automnales, des saisons hivernales. On est plus introvertie, on revient plus à l’introspection. On opte pour des mouvements plus doux, comme je le disais tout à l’heure, parce que nos hormones, bien, elles ne sont pas là pour supporter de la grosse déchirure musculaire, de la grosse hypertrophie. On n’en est pas là.
Alors, il y a des phases comme ça. Fait que je leur dis : « Tu vas avoir des phases de ton cycle où tu vas être plus performante. »
Pis tout ça, je vous le dis, mais… c’est si tout va bien dans votre vie.
Parce que si vous vivez avec du stress chronique, il y a des chances que vous soyez en pleine phase ovulatoire… mais que vous ne vous sentiez pas au sommet du monde. Vous ne vous sentiez pas du tout comme une déesse.
Ça aussi, on va adapter l’entraînement. Je m’assure, quand j’entraîne sur Reformer ici, de toujours demander : « T’es dans quelle phase de ton cycle? Et comment tu te sens? »
Parce que des fois, elles me disent : « Hé, je suis en phase ovulatoire, mais c’est étrange, je ne me sens pas bien, je n’ai pas d’énergie, je suis fatiguée. J’ai l’impression que j’en ai trop sur les épaules au travail et tout. »
Et je suis comme : « Bien OK, on va travailler là-dessus. Je vais pas te loader tes charges. On ne va pas travailler en grosse hypertrophie. On va travailler plus en mobilité. »
Et c’est là qu’on a finalement de beaux résultats.
Jetez votre balance, je dis toujours à mes clientes.
Parce que ça aussi, souvent, les clientes arrivent et me disent :
« Bien là, je m’entraîne, pis j’ai vu que j’avais pris trois livres sur la balance. »
Je suis comme : « OK, bien là, on est en phase folliculaire, on a travaillé en hypertrophie… c’est normal. Pourquoi? Parce que… »
L’hypertrophie, on déchire des fibres musculaires volontairement pour les rendre plus fortes. Donc, le muscle va être plus fort au repos, il va consommer évidemment plus d’énergie, mais ça va créer un terrain inflammatoire.
Parce que l’inflammation va indiquer au corps : il faut se réparer. Fait qu’il y a des protéines, par exemple des protéines pro-inflammatoires, des cytokines pro-inflammatoires comme l’interleukine 6, peuvent augmenter. Il y a vraiment des réponses inflammatoires aiguës. C’est là qu’on va avoir des courbatures. Par exemple, il peut y avoir aussi un léger gonflement musculaire qui va être temporaire.
Ça, c’est une réaction normale. Cette inflammation-là, elle n’est pas nocive si elle est bien dosée et suivie d’un temps de récupération.
Ça peut amener aussi de la rétention d’eau. C’est là que ça va faire fluctuer le poids sur la balance, parce qu’il va y avoir un apport d’eau au niveau, évidemment, de vos cellules.
Parce que vos cellules, bien, elles doivent se régénérer. Fait que ces micro-lésions-là vont entraîner de l’eau dans les tissus. Pourquoi? Pour stocker plus de glycogène.
Puis environ chaque gramme de glycogène va emmagasiner de 3 à 4 grammes d’eau. Fait que c’est quand même pas banal.
Fait que oui, évidemment, il peut y avoir une fluctuation du poids sur la balance. Ce ne sera pas une prise de gras. Ça va être une prise d’eau. Tout simplement.
Mais le « hic », c’est qu’on ne veut pas… parce que je le vois aussi, sur le terrain, on est toujours en train de se surentraîner.
Si en plus on a un terrain inflammatoire de base — ça veut dire : une personne qui ne mange pas super bien, qui a des gros pics de glycémie, qui commence à avoir de l’insulino-résistance — tu sais, l’énergie est pas top, les constantes sont entraînées là-dessus… bien là, ça crée un fond inflammatoire qui plane tout le temps.
Fait que là, tu rajoutes de l’inflammation là-dedans. Finalement, tu rajoutes de l’huile sur le feu.
Fait que là, la personne va dire : « Bien là, j’ai l’impression d’être juste en prise de poids, plutôt qu’en définition. »
Alors là, c’est signe que ton corps a besoin de repos. Qu’il faut que t’ajoutes des séances de repos dans tout ça. Qu’il faut que tu viennes — comme je le disais tout à l’heure — aborder tout l’hygiène de vie au complet.
Et enfin, bien, c’est super important, comme je vous disais, le rôle du système nerveux dans tout ça.
Un entraînement qui est trop intense, qui est trop fréquent — si en plus c’est combiné à de la restriction calorique — bien, ça va prolonger la réponse inflammatoire.
Ça peut même perturber votre pyramide hormonale, au niveau du cortisol par exemple, ou de l’aldostérone.
Puis ça peut créer, comme je le disais, une inflammation chronique de bas grade, et là ça va encourager le ralentissement de la récupération, encourager la rétention d’eau.
Alors c’est pourquoi, vraiment, j’inclus dans tous mes programmes, tous mes accompagnements — vous allez m’entendre parler de ça jusqu’à la fin de mes jours — la régulation du système nerveux.
On ne travaille tellement pas avec ça.
Et je me souviens, il y a quelques années, je m’entraînais, j’avais une entraîneure qui travaillait avec moi. À l’époque, je pense qu’elle n’était pas vraiment spécialisée dans les troubles auto-immuns — ceci dit, c’est une excellente entraîneure — mais elle n’était pas spécialisée pour ma condition.
Ce qui fait que je m’entraînais, puis j’étais comme : « Voyons, j’ai pas tant de définition. » Oui, il y avait un gain de masse musculaire, mais la silhouette ne se définissait pas.
J’avais énormément de fatigue, je me suis mise à me blesser souvent. L’entraînement était juste trop intense pour moi.
Puis, à un moment donné, aussi, il s’est passé beaucoup de choses dans cette période-là : j’ai décidé de déménager, je commençais aussi… j’avais des problèmes, en fait j’étais au début de mon cheminement avec l’intestin irritable.
Ça faisait des années que j’avais été diagnostiquée avec Hashimoto. J’avais comme un beau terrain fertile d’inflammation… et je rajoutais de l’entraînement super intense là-dessus.
J’ai comme fait un burnout physique. Je pouvais plus me lever le matin.
Je n’avais plus aucune motivation, j’avais de gros, gros symptômes. J’ai eu un gros flare-up au niveau de la maladie de Hashimoto.
Je suis tombée rapidement en hypothyroïdie. Ce n’était pas le fun du tout, et ça a scrappé tous mes résultats.
Fait que là, je me disais : OK, mais je m’entraînais cinq jours par semaine à peu près, puis les deux autres journées, j’étais active, je faisais autre chose. Fait que j’avais jamais de période de repos.
Donc là, aujourd’hui, fast-forward quasiment dix ans plus tard, avec toutes les études que j’ai faites, je sais maintenant bien m’entraîner et je sais bien entraîner les femmes.
Donc, je m’entraîne sept jours semaine, mais trente minutes par jour. Et ça varie. Si je suis en phase folliculaire, par exemple, ben je vais avoir un quatre… quatre bonnes journées où je vais pousser un petit peu plus la machine. Mais je vais avoir trois journées où, par exemple, ça va être du yoga, ou mon mouvement, ça va être de la marche rapide. Ou encore, ça va être un bon restauratif, parce que j’ai besoin de ça.
Fait qu’il y a toujours des phases de repos. Je suis toujours en mouvement. J’aime ça parler davantage de mouvement, parce que souvent, on a l’impression que l’entraînement, faut que ce soit au gym, faut que tu te défonces, que tu te dépasses… mais non. Ton entraînement peut être un vinyasa très doux, très lent, dans une forme de mouvement.
Et si c’est ce dont ton corps a besoin en ce moment, tu lui fais tellement de bien. D’être dans la conscience de : c’est quoi, mon énergie du moment?
Ça, je le fais toujours quand je commence mes classes, que ce soit en entraînement privé. Je demande : c’est quoi ton énergie aujourd’hui? T’es où dans ton corps?
Parce que je vais te le dire : il y en a qui s’entraînent beaucoup. Mais si t’es encore raquée d’il y a deux-trois jours, là, c’est signe que t’as besoin de repos.
Fait qu’on va y aller avec des charges un petit peu moins élevées, on va y aller un petit peu plus en mobilité.
Donc, c’est important d’apprendre à travailler avec votre énergie du moment, d’être dans la conscience du mouvement, de ce que votre corps veut.
Parce que l’entraînement, c’est pas une punition. L’alimentation, c’est pas une punition. Tout ça doit venir soutenir votre corps, soutenir votre énergie.
Fait que si ça fait le contraire de ce que vous désirez, c’est qu’à quelque part, il y a quelque chose que vous ne faites pas bien.
Donc si vous n’avez pas les résultats que vous désirez… si vous avez l’inverse des résultats que vous désirez, c’est qu’à quelque part, il y a quelque chose qui cloche.
Fait que c’est là que c’est important d’aller engager des professionnel·les pour vous aider dans tout ça.
Alors bref… oui, je le répéterai jamais assez : l’entraînement est là pour vous rendre plus forte.
Mais c’est tout le mode de vie autour qui va venir supporter une perte de poids.
Et arrêtez de penser à un chiffre sur la balance. « OK, je vais être heureuse quand je vais atteindre tel chiffre… »
Ça veut rien dire, le poids sur la balance. Absolument rien.
Tu peux avoir deux personnes qui pèsent exactement la même chose. Tu les mets chacune sur la balance, en apparence, tout a l’air beau… mais après ça, quand tu creuses, il y en a une qui a des troubles métaboliques, du gras viscéral, etc.
Fait que ça veut rien dire. Il y en a une que ça va être le même poids, mais elle va avoir plus de masse musculaire. Et c’est ce qu’on veut : plus de masse maigre.
Fait que ça veut rien dire, le poids sur la balance. Détruisez votre balance à coup de hache, ou de massue plutôt, ça va peut-être vous faire du bien!
Choisissez votre niveau de violence envers votre balance.
J’en ai pas de balance ici. Je travaille même pas avec des balances ou des plis de gras avec mes clientes, parce que je veux qu’elles se sentent bien dans leur corps.
Et se sentir bien dans son corps, ça passe pas par un chiffre de tour de taille. Ça passe pas par un poids sur la balance. Ça passe par comment je me sens dans mon corps.
Quel est mon niveau de confiance? Mon niveau d’énergie?
Bien souvent, la première chose que les femmes vont me dire, c’est pas : « Hé! J’ai perdu du poids! » La première chose qu’elles vont me dire, c’est : « Waouh! J’ai plus mon coup de barre de l’après-midi. J’ai de l’énergie. J’ai plus de brouillard mental. »
Puis après ça, elles vont me dire : « By the way, j’ai désenflé! Le soir, j’ai plus besoin de déboutonner mes jeans. Ça va bien. Je trouve que j’ai le visage moins bouffi. » C’est vraiment chouette.
Ça, c’est en deuxième. Vous réalisez que la première chose qu’elles vont me dire, c’est : « J’ai plus d’énergie, plus de vitalité. »
Moi, c’est comme ça que je travaille. J’aime pas ça… je travaille pas avec des filles de fitness.
Je travaille vraiment avec : comment je peux soutenir un haut niveau de vitalité, parce qu’encore une fois, je travaille souvent avec des femmes de haute performance, qui en exigent beaucoup… et qui s’en exigent beaucoup à elles-mêmes.
J’adore travailler avec… j’aime mieux travailler avec des clientes que je dois freiner qu’avec des clientes que je dois tirer. Ça, je le répète souvent.
Mais voilà. Si vous êtes sur la Rive-Sud de Montréal et que vous avez envie de travailler sur Reformer, j’ai quelques places ouvertes en ce moment pour le programme REFORM.
Donc juste avant l’été — parce que je sais que l’été, on est peut-être un peu moins portées à venir s’entraîner à l’intérieur — mais juste avant l’été, j’ai quelques places.
Fait que ça me fera plaisir de vous aiguiller dans votre remise en forme, de vous rendre plus fortes et surtout, de vous aider à vous sentir bien dans votre peau.
Alors sur ce, on se retrouve la semaine prochaine!
