Tu fais tout comme il faut. Tu manges moins, tu t’entraînes plus, tu suis ton plan à la lettre… mais tes résultats ne viennent pas? Il est peut-être temps de regarder la réalité en face : la restriction calorique ne fonctionne pas (ou presque jamais). Je t’explique tout en détails dans l’épisode de podcast de la semaine.
C’est un sujet chaud, je le sais. Mais c’est aussi une des idées reçues les plus tenaces en santé féminine.
D’abord, il faut comprendre une chose : le corps n’est pas une machine, c’est un organisme intelligent. Si tu lui donnes moins, il s’adapte. Il ralentit son métabolisme, il coupe dans ce qui n’est pas essentiel (tes hormones, ton énergie, ta concentration), et il passe en mode survie. Résultat? Tu ne perds pas de poids. Tu te sens juste épuisée.
Et ce n’est pas tout. Moins tu manges, plus ton corps va aller puiser dans ses réserves de masse musculaire. Tu perds de la force. Et moins tu as de muscles, plus ton métabolisme ralentit.
C’est un cercle vicieux.
En plus, si tu combines le tout à un entraînement trop intense, sans respect de ton cycle menstruel ni de ta régulation nerveuse, tu crées un terrain inflammatoire parfait pour les blessures, les déséquilibres hormonaux et la fatigue chronique.
Alors on fait quoi?
On recommence à nourrir son corps adéquatement. On stabilise sa glycémie. On dort. On apprend à se reposer (vraiment!). On respecte les fluctuations du cycle. Et surtout, on arrête de voir son corps comme un problème à régler. On commence à travailler avec lui, pas contre lui.
Parce que ton corps n’est pas ton ennemi. C’est ton temple.
Mets ce Coco Latté Talk dans tes oreilles!
Ton corps n’est pas ton ennemi. C’est ton temple. Travaille avec lui, pas contre lui.
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 00:00 Introduction à la restriction calorique
- 03:07 Les effets néfastes de la restriction calorique
- 05:51 L’importance de l’alimentation équilibrée
- 08:51 L’entraînement et la régulation du système nerveux
- 11:49 La relation entre le stress et la santé
- 15:03 Régulation du système nerveux et pratiques de bien-être
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 31
Salut les beautés, re-bienvenue sur le Coco Latté Talk!
Alors cette semaine, le sujet : pourquoi la restriction calorique ne fonctionne pas… ou presque jamais.
Donc, à moins que tu sois une femme super sédentaire qui mange, mettons, 5000 calories par jour — j’exagère, mais 5000, c’est à peu près ce qu’un bodybuilder devrait consommer — ça se peut que là, t’aies besoin d’une restriction calorique… juste.
Mais la plupart des clientes qui viennent me voir sont dans une restriction calorique malsaine. C’est-à-dire qu’elles consomment moins que leur métabolisme de base.
Je vous raconte une petite histoire. Depuis que je suis toute petite, j’ai vu ma mère jouer au yo-yo avec son poids, avec des diètes.
Je viens d’un milieu quand même défavorisé, et souvent, l’alimentation quotidienne, c’était : pain, pâtes, patates, petits gâteaux emballés, nourriture en conserve pleine d’additifs au nom imprononçable. Donc, c’était pas top.
Mais quand ma mère était au régime, là, elle se mettait à super bien manger.
Et on avait, par exemple… j’étais ce genre d’enfant qui trippait sur le bouillon de tofu! Ma mère faisait un genre de bouillon avec plein de légumes, pis je capotais.
Maman aimait pas ça être au régime, parce que mon frère et mon père voulaient pas manger la même chose… pis moi, j’étais la seule super excitée. Et je me suis souvent questionnée : pourquoi?
Parce que déjà, j’avais vu ma mère… pis toute petite, je me disais : je vais jamais faire comme maman. Jamais, jamais.
Parce que pour moi, ça faisait pas de sens d’être là, de contrôler tout ce qu’on mange.
Mais en même temps, j’étais excitée quand elle faisait des régimes. Pourquoi? Parce qu’on mangeait des aliments sains. Des aliments vivants.
Et déjà, j’avais réalisé — j’étais jeune, j’avais 7-8 ans — mais ces aliments-là me faisaient sentir bien.
J’avais plus d’énergie, plus de vitalité, plus de concentration à l’école.
Avec le recul, j’ai compris : ok wow, c’est ça que ça faisait dans mon corps.
Quand je suis partie de la maison, évidemment, j’ai pu être dans des phases où je mangeais super bien. Et d’autres phases, justement… les phases étudiantes, c’était souvent des pâtes en sachet.
Encore une fois, je repense à ce que je mangeais à l’époque… quand je travaillais sur les tapis rouges. Qu’est-ce qui est ouvert à minuit le soir? Du fast-food.
Tu te ramasses avec un McDo en te disant : c’est pas grave, je vais aller m’entraîner demain matin.
Bref, je mangeais pas super bien, pis j’ai appris tranquillement à bien manger.
Mais jamais, même quand j’ai pris du poids avec la maladie de Hashimoto, le syndrome des ovaires polykystiques, le syndrome de l’intestin irritable — tout travaillait contre une perte de poids — jamais je n’ai été dans la restriction calorique.
Et ça, pour ça, je suis fière.
Mais souvent, des clientes arrivent dans mon univers, et elles sont en restriction calorique depuis qu’elles ont 20 ans… et là, elles sont rendues à 40, 50 ans.
Et c’est comme : « Là, je comprends pas, ça a jamais fonctionné pour moi. »
Mais c’est des mécanismes qu’on répète.
Et oui, des fois, ça va donner un résultat à court terme. Mais à long terme? Non. Pourquoi?
Déjà, la restriction calorique, c’est un stress pour le corps. C’est une menace à sa survie.
Fait que :
- Ça perturbe les hormones, incluant les hormones sexuelles comme l’œstrogène et la progestérone.
- Ça augmente le cortisol.
Et le cortisol, c’est l’hormone qui favorise le stockage des graisses. Parce que ton corps est en mode survie. Il faut stocker pour survivre à ce qu’il perçoit comme une famine.
Ensuite, ton corps est intelligent. Il se dit : « J’ai moins de calories, moins d’énergie… je vais ralentir mon métabolisme de base. »
Il ralentit pour pouvoir continuer à faire battre ton cœur, pour pouvoir respirer.
Donc tranquillement, il se dit : « Tu m’en donnes moins? Je m’ajuste. »
Il va s’ajuster à cette baisse de métabolisme. Plus tu baisses tes calories, plus tu te rends compte que ça ne fonctionne pas. Ça a fonctionné un petit temps, mais là, le corps entre en mode survie. Le corps veut vivre. Le corps dit : « OK, je vais ralentir le métabolisme. »
Et là, les femmes se tannent parce qu’elles se disent : « Je suis dans la restriction, je n’ai pas de résultats… » « Fudge that! » Puis là, elles se mettent à manger n’importe quoi, à revenir dans des comportements complètement à l’opposé.
Et là, évidemment, ça encourage encore plus le stockage des graisses.
En plus, quand on est dans la restriction calorique, il y a une perte de masse musculaire. Le corps va venir puiser dans ses protéines musculaires pour obtenir de l’énergie.
Là, ça devient un cercle vicieux, parce qu’on a besoin de muscles forts pour augmenter le métabolisme de base.
Alors c’est pour ça que la restriction calorique — surtout si tu n’en as pas besoin — c’est jamais la première chose que je vais recommander, surtout pas à mes clientes que j’entraîne sur Reformer avec le programme Reform.
Puis jamais, jamais, jamais, quand des clientes sont en restriction calorique depuis longtemps, je leur dis : « Attends. On va rééquilibrer. »
Parce que tu veux t’assurer d’avoir de bons lipides dans ton alimentation, tu veux t’assurer d’avoir suffisamment de protéines. Tu veux t’assurer d’avoir tous les bons nutriments dans ton corps.
Ensuite aussi, ce que je vois beaucoup, c’est qu’avec cette restriction calorique-là vient souvent le surentraînement.
Donc, surentraînement… on parle, chez la femme, d’un 5 à 7 fois par semaine sans respect de ton cycle menstruel.
Je vous en parle souvent : il y a des phases du cycle qui sont plus propices à la récupération musculaire, comme la phase folliculaire, la phase ovulatoire. Et il y a des phases qui sont plus propices au repos, comme la phase lutéale et la phase menstruelle.
Donc si tu respectes pas ton cycle, et qu’en plus tu respectes pas ton énergie du moment… et qu’en plus tu es en restriction calorique, bien là tu plonges…
- dans une dérégulation du système nerveux;
- et dans un vrai mode survie pour ton corps.
Ça peut aussi augmenter le risque de blessure, affaiblir le système immunitaire.
Donc là, ton corps devient plus vulnérable aux blessures, aux infections. C’est pas top.
À travers tout ça, ça peut entraîner aussi de la fatigue chronique, même une diminution des performances — autant cognitives que physiques — des perturbations hormonales…
Et ça, à son tour, vient perturber tout le métabolisme.
Et bien sûr, une alimentation insuffisante peut entraîner des carences nutritionnelles, ce qui va aggraver encore plus les effets sur la santé globale.
Alors si vous avez une relation qui n’est pas saine avec la nourriture, je vous invite vraiment à consulter une nutritionniste, à aller chercher de l’aide à ce niveau-là.
Parce que la nourriture doit être revue comme votre carburant. Ce n’est pas une punition.
Vous savez pas, si vous êtes en train de restreindre le plus possible vos apports caloriques juste parce que vous voulez perdre du poids…
Je le vois souvent : « Ah bien, je veux perdre du poids pour hier. » Fait qu’on réduit au minimum les calories.
Mais là je suis comme : « Tu consommes moins que ton métabolisme de base… ça ne fonctionnera pas. »
Et elles sont comme : « Non, moi c’est comme ça que je veux fonctionner. »
Je suis comme : « Attends. On va fonctionner différemment. »
Et justement… comment est-ce qu’on peut renverser la vapeur?
D’un : en arrêtant la restriction calorique excessive.
On veut ramener progressivement l’apport calorique à un niveau suffisant pour couvrir les dépenses de base — incluant l’activité physique.
Et on veut aussi qu’il y ait une belle densité nutritionnelle dans nos aliments.
Je le dis souvent : 80 % de votre panier d’épicerie devrait être rempli d’aliments frais, des aliments qui n’ont pas besoin d’ingrédients.
On parle de viande, de fruits, de légumes, de poissons.
Des aliments qui n’ont pas besoin d’étiquettes nutritionnelles.
Et le 20 %, bien, on le garde pour le plaisir en bouche.
Mais j’encourage toujours ce 20 % à être cuisiné à la maison.
Ton 20 %, là, c’est pas des biscuits industriels aux pépites de chocolat.
C’est du chocolat noir que tu choisis toi-même, que tu cuisines à la maison, par exemple avec de la farine d’amande, avec des œufs de poules en liberté. Le plus possible, cuisiner avec des aliments frais.
Et ça, ça se fait à tous les budgets.
Je vous parle d’œufs de poules en liberté. Si vous n’avez pas les moyens, c’est correct aussi. Des œufs réguliers, c’est parfait.
Mais le plus possible, on veut des aliments frais.
C’est pas vrai que ça coûte cher, cuisiner.
Vous prenez les légumes qui sont en rabais, y’a aucun problème.
Et souvent, les légumes en rabais, ce sont ceux qui sont un petit peu moins beaux. Fait qu’on n’hésite pas à les prendre aussi dans notre panier.
Des petits trucs comme ça, mais le plus possible :
👉 une alimentation riche en nutriments,
👉 limiter les aliments transformés,
👉 et surtout, arrêter la mentalité de restriction calorique excessive.
Ensuite, on va miser sur un entraînement en résistance.
Donc oui, ça peut être de la musculation, ça peut être du Reformer. On peut même juste travailler du pilates sur tapis. Tu travailles avec le poids de ton corps, tu travailles.
Tu as fait des séances avec moi au studio virtuel Namasté Coco Latté, donc tu sais très bien que je te fais bien travailler même si tu es sur ton tapis!
Il y a des séances de vinyasa aussi qui sont un petit peu plus rythmées.
Et surtout, au studio, je t’apprends comment t’entraîner selon ton cycle menstruel, selon tes saisons du moment.
Alors vraiment, je t’encourage à aller faire un petit tour de ce côté-là.
Tu veux vraiment travailler en force musculaire.
D’un, parce qu’en vieillissant, avec la baisse des œstrogènes, ça augmente les risques d’ostéoporose.
Mais si tes muscles sont forts — et les muscles s’attachent sur quoi? Sur tes os — ça indique à ton corps : faut que notre charpente soit solide. Ça préserve la densité osseuse.
Et de plus, le tissu musculaire, c’est un tissu énergivore.
Donc, au repos, plus ton muscle est fort, plus il consomme d’énergie, plus il augmente ton métabolisme de base.
En plus, l’entraînement stimule la sécrétion de GH, qui est l’hormone de croissance. C’est super bénéfique pour la recomposition corporelle.
Donc si vous êtes dans un programme de remise en forme, que vous voulez redéfinir la silhouette, on veut gagner en masse musculaire.
Ensuite — et c’est super important, c’est au cœur de mon approche — on veut intégrer des phases de repos, de régulation du système nerveux.
Souvent, ce que je vois, c’est que les femmes sont en restriction calorique, puis elles s’entraînent 6 à 7 fois par semaine.
Du gros spinning, quelque chose de très cardio. Elles mettent de côté les poids.
Mais là, je pense que de plus en plus, avec l’essor du pilates, on voit des femmes gagner en force. Des femmes qui ont les abdos découpés, les bras découpés, et ça ne nous choque plus.
Mais à l’époque — je parle des années 80 — c’était pas ça. On misait beaucoup sur le cardio. On voulait être le plus mince possible, sans nécessairement de force.
Mais là, c’est plus ça qu’on veut.
Ayez pas peur de charger.
Le défi maintenant, c’est que certaines femmes chargent… mais tombent dans l’autre extrême : elles se surentraînent, par-dessus un corps déjà stressé, en plus d’une restriction calorique.
Et là, elles se demandent pourquoi leurs résultats ne sont pas au rendez-vous.
S’il n’y a pas de repos, pas de phases de récupération, si tu travailles pas non plus à la régulation de ton système nerveux…
Un métabolisme stressé = augmentation du cortisol.
Et le cortisol, on le sait, encourage le stockage des graisses.
De plus, il commence à y avoir des études qui démontrent un lien entre le stress chronique — donc un haut taux de cortisol — et la thyroïde.
Ça ralentirait la fonction thyroïdienne.
Et quand on parle, dans un terme médical, d’hypothyroïdie, ça veut dire que ta glande thyroïde ne sécrète plus assez d’hormones.
Et si ta thyroïde est sous-optimale, ça peut encourager la prise de poids… ou du moins nuire à la perte de poids.
Ça, je le vois chez des clientes qui souffrent d’hypothyroïdie.
En plus, si ton cortisol est élevé, ça va encourager la résistance à l’insuline à long terme. Et tout ça nuit à la perte de gras.
C’est super important de travailler tout ça à travers la régulation du système nerveux.
Surtout si tu te reconnais là-dedans. Si tu te dis :
« Je suis stressée, je surveille tout ce que je mange, je n’ai pas de résultats, je m’entraîne tous les jours, intensément… »
Bien, c’est peut-être le signe que tu dois inclure plus de phases de repos. De régulation du système nerveux.
Et la régulation du système nerveux, ça passe par :
un vinyasa très doux
du yin yoga
du yoga restauratif
aller marcher en nature
La cohérence cardiaque aussi — l’application RespiRelax, par exemple, avec la petite boule qui monte et descend.
Je trouve ça un peu hypnotisant, mais je l’ai utilisée beaucoup au début quand j’ai commencé à faire de la cohérence cardiaque.
Et c’est vraiment très chouette pour juste se calmer, revenir au calme, activer le système parasympathique.
Parce qu’on fonctionne beaucoup trop souvent en mode sympathique — en mode stress.
J’ai des clientes qui me disaient : « Hé, on était dans le Sud récemment… la vie était smooth. »
Pis dès qu’elles ont réatterri… vague de stress.
Donc il y a vraiment ce climat-là à déconstruire.
De stress, de surproductivité.
Donc je vous invite à aller, tranquillement, à contre-courant.
Et au début, ça se peut que vous trouviez ça inconfortable de commencer à rajouter du repos, parce que sans doute que votre valeur — si vous en faites beaucoup — réside justement dans la productivité, dans en faire plus.
Et c’est tellement valorisé, c’est comme… Tu sais, je me souviens, j’ai encore une capture d’écran d’un post que j’avais fait il y a 15 ans, quand j’étais journaliste.
J’écrivais : « Oh, 63 jours en ligne. #lovemyjob »
Et aujourd’hui, je me dis : Hey girl, t’as vraiment pavé ta voie vers la maladie. Vers le burn-out. Vers le burn-out de ta thyroïde.
Ma thyroïde était comme : « OK, moi je démissionne, bye! » 😅
Mais je suis pas en train de « shamer » cette version-là. Je vous en parlais récemment : faut pas « shamer » l’ancienne version de nous, parce qu’elle ne savait pas mieux.
Aujourd’hui, si j’avais 20 ans de nouveau, je ferais comme : « My God, que je prendrais des décisions différentes. » Mais je pense que n’importe qui dirait ça.
J’aurais fait d’autres choix, oui.
Mais j’ai aucun regret pour les décisions que j’ai prises, parce qu’elles étaient basées sur mes rêves, sur mes aspirations, sur les blessures que j’avais à l’époque, sur les outils que j’avais… ou que je n’avais pas.
Fait que je suis pas en train de « shamer » cette version-là de moi. Je me dis : « OK, maintenant je sais faire mieux. »
Et c’est ça.
Fait que travaillez beaucoup en régulation de votre système nerveux. Je vous le dis, c’est là que vous allez voir les plus beaux effets.
Je le répète tellement souvent parce qu’il y a tellement de mes clientes qui résistent au yin, aux formes plus douces…
Elles sont comme : « Mais là, ça sert à rien. J’ai l’impression qu’il faut penser à rien. »
Mais non. Le but, c’est pas de penser à rien.
Le but, c’est de te dissocier un petit peu des pensées toxiques qui roulent en boucle dans ta tête.
Et de te dire : « OK, ça, c’est extérieur à moi. »
De dire : « OK, ces pensées-là m’habitent, je cohabite avec elles… mais est-ce que je leur donne du pouvoir, ou pas? »
C’est beaucoup ça, la méditation aussi.
C’est pas d’arrêter de penser. C’est comme si tu disais à ton cœur : « Arrête de battre. » Le cœur serait comme : « Vraiment? Tu veux que j’arrête? »
C’est la même chose avec le mental. Tu peux pas arrêter de penser.
Le mental est là pour penser.
Il est aussi là pour repérer les dangers — même imaginés, même potentiels.
Il est très bon à faire des prédictions, parce que le cerveau déteste tout ce qui est imprévisible.
S’il y a des zones grises, s’il sait pas ce que c’est… il va créer des scénarios.
Tu sais, on le voit même avec certains jeux d’images. Il manque une partie de l’info, mais le cerveau va compléter. Il va fabriquer une image.
Et quand tu révèles ce qui manquait, tu fais : « Ben voyons! Ça n’a aucun sens. »
Je sais pas si vous avez déjà vécu ça — vous me laisserez savoir en commentaire. J’oublie le nom de ces illusions, mais bref.
Le cerveau essaie toujours de faire des prédictions.
Fait que, oui, votre cerveau peut fonctionner contre vous.
Alors, c’est important que dans les pratiques de régulation, on apprenne à cohabiter avec ces pensées-là.
Et parfois même, les confronter.
Moi, des fois, il y a une pensée qui me traverse… l’autre jour, j’étais devant le miroir, une pensée est montée…
Et j’ai juste dit : « Ta yeule. »
Pis je suis partie à rire. J’ai fait : « Wow! »
Ça voulait dire que cette voix-là — qui roulait souvent dans ma tête — avait perdu son pouvoir.
Alors oui, travailler à la régulation du système nerveux, ça fonctionne beaucoup plus que de la restriction calorique.
Stabiliser la glycémie aussi, c’est super important.
Et travailler l’alimentation hormonale — c’est un sujet qui m’intéresse de plus en plus.
Parce que plus vous avez des pics glycémiques répétés, plus ça impacte vos hormones.
Souvent, chez mes clientes, j’ajuste le déjeuner, et ça change toute la journée.
Parce qu’il y a le traditionnel : « Je pars avec des céréales super sucrées ou un smoothie très sucré. »
Tu pars ta journée en pic glycémique. Fait que là, on ajuste. On va avoir des bons gras, on va avoir des protéines, puis elles sont comme :
« Hé, j’ai plus de coup de barre en après-midi! J’ai plus envie de dévorer tout ce que je trouve sous la main, j’ai plus envie d’aller me chercher quelque chose de super sucré l’après-midi. »
Je suis comme :
« Bien oui, parce qu’on a commencé ta journée en force! »
Puis j’ai une cliente justement qui me disait récemment :
« Hé, dans la semaine, ma routine, elle est impeccable le matin. Mais j’arrive la fin de semaine avec les enfants, je mange tout croche, puis quand je reviens le lundi, j’ai l’impression d’être sur un hangover. »
J’étais comme :
« Bien tu vois! »
Fait qu’elle dit :
« Là, je vais commencer à ajuster aussi mes déjeuners la fin de semaine. »
Fait que partez avec des bons déjeuners, parce que plus il y a des pics glycémiques répétés au quotidien, plus ça amène de la résistance à l’insuline.
Et s’il y a résistance à l’insuline, ça augmente le stockage au niveau des graisses — surtout au niveau abdominal.
Et tout ça amène un ralentissement métabolique aussi.
Alors une alimentation qui va être adaptée, on veut limiter le plus possible les sucres ajoutés.
J’ai pas dit les glucides — j’ai bien dit les sucres ajoutés.
Donc, votre sucre simple, le sucre blanc : on limite ça.
Le plus possible, on veut y aller avec des glucides complexes comme la pomme de terre (je sais, on l’a tellement diabolisée!).
Mais la pomme de terre peut faire partie de votre alimentation.
La patate douce aussi, c’est un glucide complexe.
Et surtout en phase lutéale, on veut venir ajouter ces glucides complexes-là pour venir calmer les rages de sucre qui pourraient survenir.
Et enfin, comme je vous disais, on veut vraiment travailler la relation au corps et à l’alimentation.
La restriction calorique, je l’ai toujours vue comme une punition pour le corps.
Je lui donne pas son bon carburant, je veux le punir… mais de quoi?
Je te pose vraiment sincèrement la question : Pourquoi veux-tu punir ton corps?
Plutôt que de te dire :
« OK, qu’est-ce qui pourrait m’indiquer que mon corps est en train de me parler? »
Peut-être que ma régulation du système nerveux est pas top, et que mon corps me dit : « J’en ai trop. »
Peut-être que mon entraînement est trop intense, que je ne respecte pas mon cycle ou mon énergie du moment.
Le corps est là pour te maintenir en vie, pas pour te faire suer.
Et le corps, à tout moment, t’envoie des signaux.
Moi, je travaille vraiment à décoder ces signaux — c’est ça mon travail, en tant que naturopathe et ostéopathe.
Je cherche toujours à comprendre pourquoi ça revient.
Et c’est là qu’on a les plus beaux résultats : quand on aborde le mode de vie au complet.
Il y en a aussi qui vont sacrifier le sommeil.
La restriction de sommeil, c’est exactement comme la restriction calorique.
Tu te « magasines » toutes sortes de désordres métaboliques, toutes sortes de maladies.
C’est super important d’avoir une bonne hygiène de sommeil.
Et de faire moins, aussi.
Je t’invite vraiment à ralentir cette semaine, après l’écoute de ce podcast-là.
Et je t’invite aussi à me laisser savoir en commentaire : où est-ce que tu penses que ça accroche dans ton quotidien?
Peut-être que tu te rends compte que tu aurais besoin d’ajouter un peu plus de régulation du système nerveux à ton horaire.
Peut-être que tu devrais simplement commencer par juste respirer — c’est tout bête, mais c’est une des façons les plus simples de replonger ton corps en mode parasympathique.
90 % des clientes qui viennent me voir en ostéopathie, sur ma table, elles ne respirent pas.
Le corps bouge pas.
Elles respirent juste ici, dans le haut, tout est tendu. Elles ont des céphalées de tension, des épaules aux oreilles…
Mais elles me disent :
« Ben non, je suis pas stressée. Peut-être un 5 sur 10… »
5 sur 10, c’est déjà à mi-chemin!
Et quand je touche leur cage thoracique, je suis comme :
« Ton corps, lui, il est à 15 sur 10. »
« Ouais… ben ça fait longtemps que je suis stressée. »
Donc elles n’ont même plus la notion de ce que c’est, être stressée.
Et à un moment donné, quand t’es tellement pas bien dans ton corps, quand t’as toutes sortes de tensions, de douleurs, d’inconforts… il y a une dissociation du corps qui se crée.
On se déconnecte.
On n’est plus à l’écoute de ses signaux de satiété.
On n’est plus à l’écoute de ses signaux de faim.
C’est important de se réapproprier cette relation avec son corps, puis de réaliser que c’est ton temple.
Moi, je pense qu’on est toutes des déesses (et des dieux!) venus sur Terre.
Bon, y’a l’ego qui vient s’en mêler, mais notre corps, c’est notre véhicule sacré.
Pas juste notre carburant…
C’est l’endroit où on s’est incarnés.
Et on est venus ici pour vivre, pas pour se taper sur la tête en permanence.
Alors je te laisse là-dessus aujourd’hui.
Dis-moi en commentaire ce qui a résonné avec toi.
Et n’hésite pas à partager, à liker.
Le podcast commence vraiment à prendre son envol, et plus il y a d’actions, plus il est visible.
Partage-le dans tes stories, tague-moi — ça va me faire plaisir de te repartager.
Merci, merci du fond du cœur pour tout ton beau support.
Et on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode.
