Si tu es une femme hyperperformante ou high achiever, cet épisode du Coco Latté Talk est pour toi! Je te raconte les enjeux d’une cliente récemment qui a bien compris comment ralentir permet de mieux avancer. Parce que dans un monde où la productivité est glorifiée, on finit souvent par se brûler les ailes à vouloir tout faire en même temps.

Pourquoi ralentir est la clé pour aller plus loin

Si tu es du genre à vouloir tout optimiser en même temps — alimentation, cycle syncing, régulation du système nerveux, ostéopathie, naturopathie et j’en passe — il y a de bonnes chances que tu sois en mode surcharge. Et devine quoi ? Ton système nerveux devient, lui aussi, surchargé! Dans cet épisode, je t’explique pourquoi l’approche du plus petit pas possible est la clé pour instaurer des changements durables, sans finir épuisée sur ton canapé.

Les montagnes russes du progrès

Le chemin vers une meilleure vitalité et une régulation optimale du système nerveux n’est pas une ligne droite. C’est une pente ascendante pleine de montées et de descentes parfois vertigineuses. Mais ce qui compte, c’est la direction générale : tout s’en va vers le mieux. Dans cet épisode, je partage mon expérience et celle de mes clientes, qui ont tendance à s’emballer dès qu’elles retrouvent de l’énergie… pour ensuite se retrouver épuisées pendant des jours! On décortique comment gérer son énergie intelligemment pour éviter l’auto-sabotage.

Apprendre à écouter son corps

Tu as toujours l’impression de ne pas en faire assez ? Dans cet épisode, je t’invite à faire un petit shift de perception : et si faire MOINS était justement ce dont ton corps a besoin? Et si ralentir était la meilleure stratégie pour avancer plus vite, sur des bases solides?

Les pépites de cet épisode :

  • Les inconforts chroniques peuvent être liés à un mode de vie trop chargé.
  • Il est essentiel de reprendre le pouvoir sur son corps.
  • Adopter le « plus petit pas possible » aide à réguler le système nerveux.
  • Les nouvelles habitudes doivent être intégrées progressivement.
  • La patience est cruciale dans le processus de changement.
  • Les changements doivent être accueillis avec une mentalité positive.
  • Il est important de choisir un outil à la fois pour évaluer son efficacité.

Un mode de vie, ça se change progressivement.

- MF Pellerin

MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 00:00 Introduction aux inconforts chroniques
  • 02:55 Le pouvoir du plus petit pas
  • 05:47 L’importance de la patience et de la progression
  • 08:56 Gérer le stress et les changements
  • 11:54 Vers un mode de vie équilibré

PROGRAMME REFORM

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TRAVAILLONS ENSEMBLE!

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RESSOURCES

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 27

Salut les beautés ! Rebienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors aujourd’hui, je vous jase d’une de mes clientes. Et en fait, ça arrive souvent chez mes clientes de type A, les clientes hyper performantes qui sont habituées d’en faire beaucoup, qui pensent que leur valeur réside dans la productivité. Alors, ma cliente m’écrit et me dit : « Là, je comprends pas, qu’est-ce qui se passe ? J’ai une recrudescence des inconforts, ça se peut pas, ça fonctionne pas, je fais tout ce qu’il faut, puis là, ben, je comprends pas, je suis pas bonne. » Bref.

J’ai lu beaucoup de victimisation, de un, dans le courriel, et ça arrive souvent quand ça fait longtemps qu’on vit avec des inconforts chroniques. On a l’impression que notre corps fait défaut, qu’on est victime de notre corps. Donc, de un, j’aime toujours replonger la cliente dans son propre pouvoir, c’est-à-dire les actions qu’elle prend. Et de deux, je me dis : « Attends, tout dans mon approche est conçu pour réguler le système nerveux, pour y aller une petite étape à la fois. » Les quatre P, le plus petit pas.

C’est ce que j’emploie dans toutes, toutes mes méthodes. Et là, je me dis : « Qu’est-ce que… où est-ce que ça accroche ? » Et je regarde, elle m’envoie son horaire, son planning. Tous, tous, tous, tous, tous, tous les outils que j’avais proposés étaient appliqués à la lettre. L’horaire ne respirait pas. Et juste en regardant son horaire, j’ai eu une nausée, je me suis dit : « OK, je viens de comprendre. Ça accroche exactement là. » Et là, je lui dis : « La première fois qu’on s’est vues, je t’ai parlé du plus petit pas possible. »

Le plus petit pas possible que tu puisses faire au quotidien. Là, toi, tu as fait tous les pas pas possibles. Et là, elle me dit : « Ah, je pensais que c’était pour les débutantes, ceux qui ne veulent pas trop en faire. » Je suis comme : « Non, non, non ! Avec un système nerveux, il faut volontairement en faire moins. » Pourquoi ? Parce que toute nouvelle habitude que vous allez intégrer dans votre quotidien devient un élément de stress pour le système nerveux, parce que c’est un élément de nouveauté. La nouveauté, c’est stressant pour le système nerveux.

Évidemment, un système nerveux qui est régulé, comme dans mon cas – j’ai travaillé pendant des années pour réguler mon système nerveux –, alors, quand ça va bien, que ma vie est un fleuve tranquille (si ça existe, un fleuve tranquille), mais en tout cas, tout va bien, tout est sous contrôle et qu’un élément de nouveauté s’ajoute, je me dis : « OK, c’est un défi, je me mets au défi, ça va super bien. » Si je suis en pleine fin de session avec six examens de fin de session, que mon horaire ne respire pas comme d’habitude, c’est sûr que je ne vais pas ajouter de la nouveauté là-dedans, parce que là, je vais être en mode panique.

Je vais être : « OK, là, j’en ai déjà trop, là, tu me rajoutes ça, mon système nerveux va flancher, je vais devenir super fatiguée et je vais avoir une recrudescence, évidemment, des inconforts. » Donc, dans un système nerveux qui est chroniquement stressé, la clé, c’est d’en faire moins. On choisit un élément, un seul élément, le plus petit pas possible, celui qu’on se dit : « C’est tellement niaiseux que c’est sûr que je vais arriver à le faire au quotidien. » C’est celui-là qu’on choisit. Pourquoi ? Parce que, d’un, ça va devenir sécuritaire pour le système nerveux.

On va l’utiliser tous les jours, cet outil-là. Continuellement. On le refait, on le refait, on le refait. Ça devient comme une seconde nature, au même titre que se brosser les dents. Puis d’ailleurs, j’encourage toujours, quand on intègre une nouvelle habitude, pour un petit peu venir leurrer le cerveau, ce qu’on fait, c’est qu’on combine une habitude qu’on fait déjà. Par exemple, le simple fait de fredonner active le nerf vague, puis ça crée une réponse parasympathique dans le corps.

Fait que je le dis toujours à mes clientes : « Vous vous brossez les dents soir et matin ? Fredonnez en vous brossant les dents. » Vous venez de faire votre outil de régulation du système nerveux. Facile comme ça. Alors là, ça crée quelque chose. Le corps est comme : « Ben tiens, elle fredonne en se brossant les dents. C’est le fun, c’est sympathique. » Puis ça passe comme dans du beurre, en bon québécois. Donc, il faut créer ces petits moments pour que ça devienne super naturel pour le corps.

Et là, quand c’est devenu naturel, que c’est devenu une seconde nature, on ajoute une autre habitude. Mais le problème chez mes clientes de type A et hyper performantes, c’est qu’elles veulent des résultats super rapidement. Ça a pris des années, souvent, on vient me voir à la mi-trentaine, jusqu’à la mi-quarantaine, des fois aussi plus tard. Et toute leur vie a été comme ça.  Je leur dis : « Ça fait 45, 40, peut-être 50 ans que t’as ce bagage-là. Tu ne vas pas tout transformer du jour au lendemain. On va y aller progressivement. »

Puis, on a tendance aussi à se comparer, ça, c’est beaucoup vivre dans le gap, à se comparer à des gens qui en sont à leur dixième chapitre. Comme je répète souvent, mes clientes sont comme : « Oui, mais toi, ça a l’air de bien aller ! » Je suis comme : « Oui, mais j’ai été diagnostiquée en 2011, on est rendu en 2025, et pendant toutes ces années-là, ça a été des années d’études, de recherche, de lecture, d’outils, de tests pour voir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, de tester avec mes clients, d’observer ce qui marche pour en arriver à une méthode qui fonctionne bien finalement. »

Il y a une décennie derrière. Toi, t’en es à ton jour un. Tu peux pas te comparer à tout ce que j’ai fait. Puis c’est pas ça le but. C’est vraiment pas ça. Moi, j’aime ça voir des gens qui ont 10 ans d’avance sur moi, je me disais : « Hey, dans 10 ans, je vais en être là. » C’est vraiment cool. Je vais apprendre de cette personne-là pour, dans 10 ans, en être là. Mais je me dis : ça, c’est ma grande vision. Après ça, grande vision, je reviens dans le quotidien, puis je me dis à tous les jours : « OK, je pose des actions en direction de cette future version de moi. »

Et je regarde souvent, je jette souvent un coup d’œil au rétroviseur pour me dire : « Ah wow, c’est fou tout ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant. » Parce qu’avant, je l’ai faiet. Je l’ai faite, cette erreur-là d’être dans le gap, de me dire : « Ben voyons, il me reste tout ça à accomplir, je suis pas rendue là. » Et ça nous place dans une position de victime. On se sent victime de la vie, on a l’impression qu’on n’avance pas. Tandis que quand on revient, quand on regarde les gains, tout ce qu’on a réussi à faire, à avoir, on se dit : « Ah OK, je reviens dans mon pouvoir. »

Fait que là, je lui ai dit : « Bien écoute, en ce moment, ton corps te parle, donc il y en a trop. Quel outil tu veux garder dans tout ça ? »
« Ah bien lui, je l’aime vraiment. »
« OK, bien celui-là, tu vas l’utiliser jusqu’à temps que ça devienne une seconde nature. »
Puis elle me dit : « Mais j’ai l’impression de rien faire. »
Je suis comme : « Mais non ! Regarde ce que tu fais ! » Puis finalement, on se reparle : « OK, bien ça va beaucoup mieux. OK, bon, regarde, on a ajouté un petit élément, on l’a modifié, puis tranquillement, ça devient sécuritaire. » Puis il y a le mindset aussi derrière.

Parce que si vous êtes en train de tout changer en même temps, puis que vous vous dites : « Oh mon Dieu, je suis tellement inconfortable, ça va pas bien, j’aime pas ça ! » La façon dont vous allez aborder le changement aussi, ça va faire toute la différence. Et souvent, sur un système nerveux qui est taxé par le stress, on va naturellement aller vers tout ce qui est négatif. On va être entraîné à repérer l’élément négatif. Pourquoi ? Parce que l’élément négatif vient menacer notre survie. Même si c’est juste la survie de notre égo, ça vient menacer notre survie.

Alors je reviens à cette notion de plus petit pas possible. Accueillez tranquillement la nouveauté. Ayez en tête qu’un élément nouveau peut être challengeant pour un système nerveux si vous n’êtes pas dans une mentalité positive face à tout ça. Si vous vous dites : « Aïe aïe, je sais que ce changement-là va me faire du bien, je l’accueille. » Peut-être que c’est inconfortable au début, mais je reviens à cette idée de : « OK, c’est inconfortable parce que c’est nouveau. » Après, il faut savoir quand même discerner : « Est-ce que c’est inconfortable parce que vraiment cet outil-là ne me convient pas ? » Ça, c’est autre chose. Si vraiment ça génère un état de stress, de crispation, ce n’est pas le bon outil pour vous en ce moment.

Donc, on en choisit un, comme je vous ai dit, un qui a l’air tellement banal que c’est sûr que vous allez réussir à le faire. Et ça, c’est le fun, parce que si vous réussissez à le faire tous les jours, ça active le centre de dopamine, le circuit de récompense, et vous commencez à vous dire : « Yeah, j’ai réussi à le faire ! OK, je suis bonne, je suis capable. » D’où l’importance du plus petit pas possible au quotidien.

Et de deux aussi, c’est que si vous êtes en train de tester plein d’approches en même temps, de voir des professionnels différents qui ont vraiment des horizons différents, il y a des approches qui se combinent bien. Je pense par exemple à l’ostéopathie et à la physiothérapie. Je trouve ça absolument génial en combinaison. Mais il y a d’autres approches… Des fois, des gens me disent : « Je vois deux naturopathes différents. » Je leur réponds : « Attends. » Vas-y avec l’approche d’un seul naturopathe, parce que sinon, tu ne sauras pas ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. » Des fois, il y a aussi des approches qui sont diamétralement opposées et qui vont aller chercher des effets différents.

Assurez-vous d’y aller un outil à la fois pour comprendre qu’est-ce qui fonctionne et qu’est-ce qui ne fonctionne pas. Sinon, vous ne saurez pas qu’est-ce qui… Si vous changez l’alimentation, vous ajoutez des outils de régulation du système nerveux, vous ajoutez aussi du cycle syncing là-dedans, vous ne saurez pas qu’est-ce qui fonctionne ou qu’est-ce qui ne fonctionne pas, qu’est-ce qui vient taxer, par exemple, votre système nerveux ou qu’est-ce qui le régule. Donc, allez-y un outil à la fois, puis quand cet outil-là est bien intégré, là, tranquillement, on en ajoute un nouveau. Puis, c’est au fil des semaines !

Au fil des semaines, au fil des mois, avoir de la patience et se dire aussi qu’un chemin, quand on travaille vers l’optimisation de nos fonctions de régulation après avoir passé des années dérégulées, ce n’est pas une pente ascendante, ce sont des montagnes russes. Des fois, ça va monter, on va être au sommet du monde, puis là, le stress arrive, comme si la vie voulait… Des fois, j’ai vraiment l’impression que la vie nous teste : « Tu as si bien assimilé tes outils ? Tiens, je vais t’envoyer une roche. Est-ce que tu sais gérer la roche ? » Et là, on se dit : « OK, roche ou patate chaude ? » On ne sait pas trop.

Donc, il va y avoir des périodes plus creuses, il va y avoir des périodes où ça remonte, des périodes plus creuses, puis tranquillement… Mais en bout de ligne, quand on regarde derrière, c’est pour ça que, quand on se met à focusser sur les gains plutôt que sur le gap, on se dit : « OK, peut-être que oui, il y a eu des périodes plus basses, mais somme toute, c’est quand même une pente ascendante. » Ce n’est pas une pente droite, ascendante et linéaire, mais c’est une pente parfois irrégulière, qui s’en va toujours vers le mieux, vers le haut. Alors vraiment, aujourd’hui, je vous encourage à voir : qu’est-ce que je peux faire de moins aujourd’hui ?

Peut-être que, justement, je suis une hyperperformante et que je réalise que ma to-do list, il n’y a rien qui respire. Eh bien, peut-être que je vais enlever un petit crochet de ma to-do list, puis je vais le réserver pour respirer. Cinq minutes dans mon horaire pour respirer, comme je vous disais, combinées à une autre habitude. Donc cinq minutes, je fais ma cohérence cardiaque en me brossant les dents, par exemple, matin et soir. Et tranquillement, vous allez vous réveiller un jour et vous allez regarder derrière. Vous allez faire : « Wow ! » Tout le chemin parcouru, c’est juste extraordinaire, et je suis une nouvelle personne. Un mode de vie, ça se change progressivement. Les quatre P : le plus petit pas possible. Revenez toujours à cette idée-là, surtout quand vous réalisez que vous avez fait beaucoup de changements et que là, il y a une recrudescence des inconforts. C’est qu’il faut, généralement reculer ou encore changer l’outil, mais assurez-vous d’être bien entourée quand vous faites ce changement-là, par de vrais professionnels, surtout des professionnels qui sont passés par là où vous êtes passés. Ça va leur permettre de vous aiguiller.

Moi, dans mon cas, c’est sûr que je peux bien outiller mes clientes parce que je suis passée par là, je sais exactement où ça va accrocher, je sais exactement qu’à un certain moment, elles vont retomber dans la victimisation par rapport à leur corps. Ça fait partie du processus. Je sais c’est quoi leurs enjeux, je sais c’est quoi leurs défis, je sais qu’elles vont avoir tendance à en faire trop parce qu’elles veulent tellement que ça aille bien. Puis ça aussi, quand ça se met à aller bien, c’est là, des fois, qu’on se met un petit peu soit à s’auto-saboter parce qu’il y a des mécanismes d’auto-sabotage, on est tellement habituée à ce que ça n’aille pas bien que là, c’est comme : « Ça va trop bien, quelque chose va mal aller. » Et juste cette petite pensée-là qui commence à s’immiscer, là, ça fait comme : « Oh, tout ne se met pas à bien aller. »

Ou encore, justement, on est tellement au sommet du monde. Souvent, mes clientes me disent : « Aïe, aïe, j’ai tellement d’énergie ! Fait que là, j’ai commencé à faire ça, j’ai commencé à faire ça, puis là, je fais ça, puis là, je fais… » Et là, je leur dis : « Wow, wow, wow ! » On est en train de remplir ta cruche d’eau, ta cruche d’énergie, et toi, déjà, tu es en train de la vider en partant partout, en faisant plein de choses à la fois. Commence un nouveau projet à la fois. Je sais que tu es excitée parce que tu as cette nouvelle énergie-là, mais commence un petit pas à la fois parce que si tu en rajoutes trop rapidement, eh bien, encore là, ça vient taxer le système nerveux.

Fait que souvent, les clientes sont comme : « Hé, je suis partie en feu, j’ai tout fait, puis j’avais plein d’énergie. » Puis le lendemain, j’étais morte, j’étais pas capable de me lever du canapé. Donc, revenez au plus petit pas possible. Ce n’est pas parce que vous avez… C’est la même chose que si votre compte en banque est plein, ça ne veut pas dire que parce que votre compte en banque est plein, il faut tout dépenser. C’est-à-dire : « Ah, OK, bien, je peux me permettre un petit kit Lululemon, par exemple. » Mais vous n’allez pas tout flamber.

De la même façon, si votre énergie commence à remonter, vous n’allez pas aller flamber toute votre énergie. Vous allez dire : « OK, j’ai toute cette belle énergie-là, maintenant qu’est-ce que je peux faire de fun et de constructif avec ça ? Quelle nouvelle habitude je peux ajouter dans tout ça qui va venir supporter encore plus de vitalité ? » Et on bâtit tranquillement la suite. Alors, j’espère que ça a résonné pour vous. Vous me laisserez savoir en commentaire : est-ce que vous vous reconnaissez là-dedans ? Le type high-achiever, hyperperformante, qui aime ça en faire trop, en cocher… On coche beaucoup sur ces listes.

Et je parlais récemment avec une amie qui est allée au Mexique il n’y a pas longtemps, et elle me disait : « Le mode de vie est tellement relax là-bas ! Les gens font des siestes, ils marchent tranquillement, prennent le temps de jaser, s’arrêtent pour regarder le soleil, prennent le temps de vivre. » Et nous, en Amérique du Nord, on est toujours « go go go go » du matin au soir, ça n’a plus de sens. Et moi, tranquillement, là, je termine mes études et je m’en vais vraiment à contre-courant de ce mode de vie de 9 à 5.

D’un, qui n’est pas du tout conçu pour l’énergie cyclique de la femme, et de deux, qui est tellement drainant et taxant pour le système nerveux. Et j’espère que ce que je vous donne ici sur le podcast vous aide justement à en prendre conscience, parce que collectivement, si tout le monde se met à aller à contre-courant, ça ne tient plus la route. L’ancien modèle de surproductivité ne tient plus la route.

Alors, prenez conscience de votre énergie, voyez où vous pouvez en enlever pour que ça respire dans votre horaire et pour que vous puissiez respirer et prendre soin de votre corps et de votre système nerveux. Alors, laissez-moi savoir tout ça en commentaire et, sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode !

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