Je sais à quel point l’intestin irritable peut être un calvaire. Diagnostiquée en 2014, les symptômes étaient tels qu’au pire de la crise, il n’y avait dans mon frigo que 5 aliments, ceux qui me faisaient le moins réagir. Je peinais à trouver du calme dans la tourmente.
Des années de stress chronique, de mauvaise alimentation et de mauvaises habitudes de vie avaient eu raison de ma santé. Déjà aux prises avec la maladie de Hashimoto, l’intestin irritable s’ajoutait à ma liste déjà longue de symptômes.
Mais comme je me plais à le répéter, la maladie est toujours un cadeau, juste maladroitement déguisé. Lorsqu’on ne prend pas le temps d’écouter le corps, il finit par devoir crier ses besoins.
J’avais besoin de ralentir, d’apprendre à gérer mon stress, de bouger par amour pour mon corps et non parce que je le détestais. J’avais besoin de le nourrir d’ingrédients sains, pas de fast food consommé à minuit après une énième couverture de tapis rouge en tant que journaliste culturelle.
Je considérais mon corps comme une simple machine, qui allait assouvir tous les désirs carriéristes de mon égo. « Je dormirai quand je serai morte » était mon mantra. Je ne compte plus les nuits quasi blanches et les heures de sommeil irrégulières.
Puis l’année 2013 s’est avérée difficile sur le plan personnel: perte de ma chronique au Journal de Montréal (le plus beau cadeau que m’ait fait la vie, quand j’y repense), une rupture douloureuse, un futur incertain. J’étais au bout du rouleau, mais je continuais de dire oui aux multiples contrats, même ceux qui ne me passionnaient pas. Malgré tous les signaux du corps.
J’ai eu ma première crise le 14 décembre 2013, le début d’un enfer. Un enfer qui m’a poussée à repenser toutes mes habitudes de vie. J’ai embrassé le mode de vie paléo. En une semaine seulement, je voyais déjà les bénéfices de cette diète pour moi.
J’ai retenu les services d’un ostéopathe/naturopathe et d’une coach en PNL. Je suis revenue vers le yoga, moi qui voulais tant sculpter mon corps à soulever de la fonte beaucoup trop lourde pour moi en gym. Tout mon être avait besoin de douceur.
Lâcher prise
Cette routine de yoga est axée sur le lâcher prise. Lâcher prise, c’est accepter inconditionnellement le moment présent, comme si on l’avait choisi. Car en y pensant bien, on choisit toujours son moment présent. À chaque décision, chaque pas, on choisit notre futur. Ce futur qui, un jour, sera un présent qui nous plaît ou pas, selon les choix faits dans le passé.
C’est accepter notre part de responsabilité dans la maladie. Dès qu’on sort du mode de victimisation, on revient dans son pouvoir de guérison. Le mode de vie est en grande partie responsable de l’intestin irritable. L’heureuse nouvelle, c’est qu’on a un contrôle là-dessus.
En combinant une alimentation saine, de l’exercice physique adapté et une gestion du stress adéquate, il est possible de retrouver la vitalité.
J’espère que cette routine de yoga pour soulager l’inconfort lié à côlon irritable, un peu plus dynamique que la première sur le sujet, vous permettra de vous reconnecter à vous-même, de trouver un peu de paix autour de votre système digestif.
Cet article et cette routine ne constituent en rien un traitement médical ou un diagnostic. Consultez votre médecin qui pourra émettre le juste diagnostic et vous prodiguer le traitement adapté à votre condition.
Namasté!
♥ MF