Dans cet épisode du Coco Latté Talk, je partage mes outils préférés pour réguler le système nerveux et retrouver un équilibre global. Que tu sois aux prises avec du stress chronique, des inconforts digestifs ou des déséquilibres hormonaux, cet épisode est rempli de solutions pratiques et accessibles qui, je l’espère, te seront utiles.
Pourquoi réguler son système nerveux est essentiel?
On n’en parle trop peu, mais le stress chronique peut littéralement coincer ton système nerveux en « mode alarme ». Résultat? Tout devient plus difficile : gérer ses émotions, bien digérer, avoir de l’énergie au quotidien, etc. Et ce dérèglement peut même entraîner des douleurs chroniques, des troubles du sommeil et des déséquilibres hormonaux.
C’est pourquoi j’insiste tellement sur l’importance de réguler son système nerveux. Ce n’est pas qu’une question de bien-être immédiat, c’est aussi la clé pour optimiser les fonctions naturelles d’autorégulation de ton corps.
Mes outils simples de neurohacking
Dans cet épisode, je te partage des outils simples mais puissants de neurohacking que j’utilise au quotidien, comme :
- Fredonner ou respirer pronfondément : des gestes anodins qui activent la réponse parasympathique, c’est-à-dire le mode « repos et digestion » de ton corps.
- Respecter ton cycle menstruel : en adaptant tes activités physiques à tes phases hormonales, tu favorises ton équilibre global.
Ces pratiques peuvent sembler basiques, mais crois-moi, quand tu les intègres régulièrement, les résultats sont surprenants!
Réduire les inconforts digestifs et hormonaux
Mes clientes me confient souvent que leurs symptômes digestifs s’améliorent spontanément en vacances. Pourquoi? Parce que leur système nerveux se détend enfin.
Le stress chronique a un impact direct sur ta digestion et tes hormones. Réguler ton système nerveux, c’est réduire les ballonnements, les inconforts digestifs, et même diminuer la graisse abdominale liée à un taux élevé de cortisol, l’hormone du stress.
Si tu as tendance à repousser les pratiques de relaxation ou de régulation nerveuse parce que tu te sens trop occupée, c’est probablement ce dont tu as le plus besoin.
Je crois profondément que prendre soin de ton système nerveux n’est pas juste un plus, mais une fondation essentielle pour améliorer ta santé, ta vitalité, et ton bien-être au quotidien.
Alors, prête à essayer?
Écoute l’épisode complet du podcast dès maintenant pour découvrir comment réguler ton système nerveux pour transformer ton bien-être.
Les pépites de cet épisode:
- La régulation du système nerveux est cruciale pour la santé.
- Les approches alternatives peuvent compléter les traitements médicaux.
- L’apport de l’ostéopathie dans la régulation du système nerveux.
- Le stress chronique a des effets néfastes sur le corps.
- Le neurohacking offre des techniques simples pour calmer le corps.
- Les inconforts digestifs peuvent être liés à un stress non géré.
- La gestion du stress doit être intégrée dans la routine quotidienne.
La régulation de mon système nerveux m'a vraiment aidée à mieux vivre avec les défis de mon corps.
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 0:00 Introduction
- 02:59 Régulation du système nerveux et approches alternatives
- 06:09 Impact du stress chronique sur la santé
- 10:25 Neurohacking et techniques de régulation
- 15:43 Résultats d’un système nerveux régulé
- 20:53 Programmes de transformation et outils de prévention
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
Écouter sur
TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 18
Salut les beautés ! Rebienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors aujourd’hui, je vous parle de mon combat contre la maladie auto-immune et aussi de comment la régulation de mon système nerveux m’a vraiment aidée à mieux vivre avec les défis de mon corps. Et cet épisode est parti d’une rencontre que j’ai eue avec mon endocrinologue ce matin. J’ai un jeune endocrinologue vraiment extraordinaire que j’aime beaucoup et je suis chanceuse parce que même mon médecin de famille est très ouvert aux approches alternatives et, de plus en plus, tranquillement, lentement mais sûrement, on s’en va vraiment vers un modèle de santé intégrative au Québec.
Et je trouve ça super intéressant de voir les travaux qui sont faits à ce niveau-là. Et justement, mon endocrinologue me disait qu’il avait référé plusieurs de ses patients en ostéopathie et que ça leur faisait du bien. Puis là, je lui expliquais, j’ai dit : « Bien oui, parce qu’on travaille beaucoup en régulation du système nerveux. »
Donc, on vient, par exemple, du côté viscéral… Bien, je suis en train de faire mon projet de recherche là-dessus. Donc, on vient travailler les récepteurs de Ruffini, les récepteurs interstitiels, qui ont le super-pouvoir, entre guillemets, donc qui ont la possibilité de permettre l’activation du système parasympathique.
Alors, ça crée une réponse calme dans le corps. Donc, je trouvais ça super intéressant qu’il réfère ces patients en ostéopathie. Puis il disait : « Oui, oui, à la clinique, on a deux ostéopathes et ça leur fait grand bien. » Alors, l’important, je le dis toujours, sur un cheminement de guérison, quand on vit avec des enjeux chroniques dans notre corps, bien évidemment, c’est de suivre votre médecin, d’aller voir votre médecin.
Pour ma part, là, ça faisait quelques mois, je vous en avais parlé, là, j’ai eu un gros… un gros automne, j’ai eu une grosse année même, quand j’y pense, une grosse année 2024, et je me suis retrouvée avec beaucoup, beaucoup de fatigue le mois avant mes vacances, de la difficulté à fonctionner, du brain fog, donc les symptômes typiques de Hashimoto que je n’avais plus depuis très longtemps. Je me suis dit : « J’ai un petit flare-up ici. » Alors tout de suite, bien, j’ai pris les moyens, j’ai réduit ma charge de travail, je me suis calmée, donc j’ai pris les moyens pour éviter le pire.
Là, évidemment, mes médecins ont passé autant d’endocrinologues que mon médecin de famille ont passé tout un bilan de tests, puis tout était beau. Alors, je me suis dit : « Ça, j’aime ça quand on me dit que tout est beau. » Ça veut dire que là, c’est juste mon travail en prévention pour éviter que ça dégénère, puis que je refasse une petite crise de Hashimoto parce qu’avec tous les changements que j’ai faits dans mon mode de vie maintenant…
99 % du temps, autant au niveau de l’intestin irritable, du syndrome des ovaires polykystiques, que de la maladie de Hashimoto, je vis sans symptômes. Alors, ça, c’est l’importance d’adresser tout le mode de vie, en plus des traitements, évidemment, proposés par votre médecin, mais de venir adresser tout le mode de vie, tout l’écosystème autour. Et c’est ça dont je veux vous parler aujourd’hui, de tout le cheminement que j’ai fait dans l’espoir que ça vous donne des pistes à explorer.
Parce que si vous êtes ici, peut-être que justement vous avez de la fatigue, un manque de vitalité, que votre médecin vous a dit que tous vos tests sont beaux, qu’il y a du stress, de l’anxiété, du poids aussi, que peut-être vous avez de la difficulté à perdre, des ballonnements, des inconforts digestifs, des inconforts physiques chroniques aussi qu’on n’explique pas parce qu’on a beau passer des radios, des IRM, tout est beau. Des déséquilibres hormonaux aussi, pas au sens de la maladie, pas au sens de la médecine, mais vraiment plus au sens naturopathique. On sait que ce n’est pas tout à fait optimal.
Alors, c’était ça mon quotidien. Il y a un peu plus de 10 ans, j’ai été diagnostiquée avec la maladie de Hashimoto en 2011. Ça a été le début d’une longue descente aux enfers, jusqu’en 2015 où là, j’ai été diagnostiquée avec le syndrome de l’intestin irritable. Puis, quatre ans plus tard… mais ça faisait des années que j’avais des symptômes…
J’ai été diagnostiquée avec le syndrome des ovaires polykystiques. Donc là, ça s’accumulait, ça s’accumulait et je me suis dit : « Ça se peut pas, le corps est conçu pour nous garder en vie. » Au début, je me suis vraiment sentie comme une victime face à mon corps. Mon corps me lâche. Et j’avais 27 ans quand j’ai été diagnostiquée, oui. Et je me disais : « Ça se peut pas que ce soit ça ma vie. » Les médecins disaient… Je me souviens encore du regard impuissant de mon médecin
Quand ça faisait la… je sais plus combien de fois que je revenais dans son bureau, je me disais : « Mais je vais pas mieux. Je suis encore fatiguée. J’ai de la misère à sortir du lit le matin. J’ai le cerveau dans le brouillard. J’ai de la déprime. J’arrête pas de prendre du poids malgré l’entraînement intense. » Et à un point tel qu’à un moment donné, j’étais tellement fatiguée que j’arrivais même plus à m’entraîner. Et je me disais : « Ça se peut pas que ce soit ça, ma vie. C’est impossible. Vous pouvez pas me dire que j’ai 27 ans, puis j’ai l’impression d’être dans le corps de quelqu’un de 90 ans. »
Mon grand-père était plus en forme. Donc, je me disais : « Ça se peut pas. » Alors, j’ai pas accepté tout de suite le diagnostic. J’ai râlé contre mon corps, mais cette espèce de rage-là m’a portée. Je me suis dit : « Pourquoi moi ? » Il y a plein de gens qui vivent en santé, puis à ce moment-là aussi, il faut dire que je menais une vie assez folle. Le diagnostic est tombé après une grosse période de ma vie. En fait, j’étais miss météo la nuit à Radio-Énergie, puis de jour, je courais les tapis rouges pour le magazine 7 Jours, la web-TV du magazine 7 Jours. Donc, j’étais un peu partout. Je dormais des fois par fragments. Quand j’avais une bonne nuit, une bonne nuit, c’était comme six heures de travail.
Alors, vous allez me dire : « Bien, MF, t’as un peu pavé la voie vers la maladie ? » Eh oui ! Et il faut comprendre aussi que, de plus en plus, les études soutiennent que les traumas vécus dans l’enfance créent un terrain fertile pour les désordres gastro-intestinaux et aussi pour la maladie auto-immune. Alors, j’ai un peu tout ça. Donc, l’importance aussi d’aller travailler dans ce petit phare-là… ce que ça fait, en fait, ces traumas-là, c’est qu’ils plongent le système nerveux en mode sympathique. On reste un petit peu coincé en mode sympathique. Et bien là, ça vient évidemment perturber tout l’écosystème du corps quand on sait que…
Le cortisol est l’hormone maîtresse. Bien, à un moment donné, s’il y a trop de cortisol, ça crée toutes sortes de conditions dans le corps, de l’inflammation systémique, entre autres. Alors qu’à petite dose, le cortisol a plutôt un effet, justement, anti-inflammatoire qu’on désire. Si, par exemple, il y a une blessure, il va y avoir sécrétion de cortisol pour venir un petit peu gérer le tout. Mais quand la dose est démesurée et constante, bien là, on vient plutôt dans de l’inflammation chronique.
Ça perturbe le système digestif, ça diminue l’acidité gastrique, ça diminue la sécrétion d’enzymes, ça diminue aussi les enzymes digestives, ça diminue aussi le péristaltisme, ça augmente la porosité intestinale. Bref, le stress chronique a des effets désastreux sur tout le corps et je me dis que c’est surprenant que je ne sois pas tombée malade avant 27 ans parce que j’ai toujours roulé à fond la caisse.
J’étais jeune, j’avais trois jobs en même temps. J’ai eu une mononucléose, mais c’est pas grave, je continuais à travailler. Et c’est parti vraiment d’un désir d’un… Je suis partie très jeune de mon cadre dysfonctionnel. J’ai grandi dans un environnement où il y avait beaucoup de violence verbale, violence physique, ce qui fait qu’à 16 ans : ciao bye, je suis jamais retournée derrière. Mais à 16 ans, tu dois te loger, tu dois te nourrir. Les prêts et bourses, c’est quand même minime. Alors, ce qui fait qu’être très tôt, j’étudiais temps plein, puis je travaillais temps plein.
Donc, quand je suis arrivée sur le marché du travail, pour moi, travailler de jour et de nuit en même temps, c’est comme : « Bien, c’est ça qu’il faut faire. » Donc, je suis tombée un petit peu dans le workaholisme et l’over-achieving. J’étais vraiment une over-achieving woman parce que ma valeur résidait beaucoup dans le faire, dans la surproductivité. Plus je suis productive, plus on va m’aimer. Et plus je suis parfaite, plus on va m’aimer. Ça fait que mes rédacteurs en chef, mes rédactrices en chef, elles m’aimaient vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup parce que je livrais du clé en main, je respectais mes deadlines, j’étais toujours là.
Je touche du bois, j’étais très rarement malade. J’ai jamais manqué un mandat et j’ai roulé à fond la caisse. Mais à un moment donné, je suis tombée dans une période un petit peu plus d’accalmie, puis c’est… c’est étrange, je ne rattrapais pas ma fatigue. Et là, je commençais à couler. Je fais : « Hum ! OK ! » Et là, je suis allée voir mon médecin et mon médecin m’a dit : « C’est la maladie de Hashimoto. C’est pas tellement grave. On donne un médicament pour le reste de tes jours, puis ça va bien aller. » Je fais : « OK ! »
Mais non, ça va pas mieux. Ça va pas mieux. Et là, c’est à un moment donné que j’ai compris : « OK, les médecins ne savent pas quoi faire avec ça. » Parce qu’il me disait : « Bien, tous tes tests sont beaux, il n’y a rien à faire. » Mais ça se peut pas. Il dit : « Bien, ça va être ça, Hashimoto, ça crée de l’inflammation, ça va dégénérer, puis ta glande, à un moment donné, bien, elle fonctionnera plus, fait qu’on va finir par trouver la juste dose. » Quelle fatalité ! J’avais 27 ans. Je me disais : « Bien non, ça se peut pas. »
Donc en bonne journaliste, je me suis mise à lire tout ce que je pouvais sur le sujet. Je me disais que ça ne peut pas… et je suis tombée sur des études, je suis tombée sur le travail de docteur Datis Kharrazian, entre autres, le travail de docteur Izabella Wentz. Et de fil en aiguille, j’étais : « OK, il y a des choses que je peux faire au niveau de mon mode de vie, parce que le docteur Datis Kharrazian, lui, il soutient qu’il y a trois piliers pour l’apparition d’une maladie. »
Bon, il y a un terrain fertile, une prédisposition, comme dans mon cas, les traumas d’enfance, un système en hypervigilance tout le temps, système sympathique dans le tapis. Il y a les habitudes de vie, puis il y a la génétique. Mais la génétique va s’activer ou pas, selon tes habitudes de vie. Alors, la chose, c’est ces trois-là qu’on peut contrôler. On peut pas contrôler le passé, on peut pas contrôler notre génétique. Par contre, on peut venir contrôler notre mode de vie. Et c’est là-dessus que le docteur Datis Kharrazian, entre autres, propose, d’agir à travers les habitudes de vie.
Donc évidemment, j’ai suivi toutes les recommandations de mon médecin, mais en parallèle, je suis allée explorer plein de choses. Donc je suis allée en ostéopathie et moi aussi, ça me faisait tellement du bien. C’est pour ça, d’ailleurs, que j’ai décidé de retourner en ostéopathie. Je suis allée explorer en naturopathie avant moi-même d’étudier la naturopathie, parce que ça m’aidait tellement. Puis je suis allée explorer du côté de l’acupuncture aussi. Donc, c’est plusieurs choses.
Toutes ces choses-là avaient quelque chose en commun : ça venait réguler mon système nerveux. Ça amenait mon système nerveux en mode parasympathique, ce que j’avais beaucoup, beaucoup, beaucoup de difficultés à faire. Et naturellement, dans nos journées, on devrait passer la majeure partie de notre temps en mode parasympathique, mais on est beaucoup plus en sympathique.
Et comme je vous disais, être coincé un petit peu en mode sympathique apporte toutes sortes de répercussions dans le corps. D’où l’importance de réguler son système nerveux. D’ailleurs, mon gastroentérologue, une des premières choses qu’il m’a dites, après m’avoir recommandé d’aller faire la diète FODMAP avec une nutritionniste, c’est : « Il faut que tu gères ton stress. » Je savais pas quoi dire. Gérer mon stress ? Déjà, à cette époque-là, j’avais commencé à faire du yoga, parce que très jeune, déjà à l’université, j’avais été attirée par le yoga, par le Pilates. C’étaient des formes…
D’entraînement et de pratique qui me parlaient beaucoup, parce que justement, sans le réaliser, bien, ça venait réguler, ça m’aidait à réguler mon système nerveux. Et je me disais : « Mais là, t’sais, je fais déjà du yoga, qu’est-ce que veut dire gérer mon stress ? » J’avais pas l’impression d’être stressée, parce que quand on est chroniquement stressé, surtout si on est dans un état dans lequel on est depuis tout jeune, par exemple à cause de traumas, on sait pas c’est quoi un système nerveux régulé. Pour nous, c’est ça. Fait qu’être anxieuse, être irritable, être colérique quand les choses ne fonctionnent pas à ma façon, pour moi, c’était ma normalité. Ça veut dire quoi ? J’avais l’impression de bien gérer. Mais non ! Donc, souvent, je leur dis : on va mettre son bien-être à l’horaire. J’avais une cliente, justement, avant Noël, qui me disait : « Mais comment je peux réguler mon système nerveux ? Je fais ça le matin, je fais ça le soir. » J’ai dit : « Qu’est-ce qui se passe entre les deux ? » Bien là, go, go, go, les clients. Nan, nan, nan, je mange des fois entre deux clients super rapidement.
Puis j’étais : « OK, mais j’ai dit, c’est ça, le problème, c’est que tu le fais le matin et le soir. Tu cases ça dans ton horaire, c’est parfait. T’sais, déjà, c’est excellent, mais il faut que tu ajoutes ces moments-là au fil de la journée. OK ! » Et ça a fait toute la différence pour elle de se dire : entre deux clients, je prends le temps de respirer, de faire de la cohérence cardiaque, de juste aller marcher un tout petit peu, et ça a tout changé. Donc, l’important, c’est de le faire le plus souvent possible. De travailler.
De travailler à réguler son système nerveux. Et je suis tombée à travers, bon, évidemment à travers au fil de mes études en ostéopathie, on a exploré le système nerveux en long et en large. Et je dois mentionner aussi que j’ai fait de la thérapie pour les traumas d’enfance. Alors, si vous avez vécu des traumas dans l’enfance, je vous encourage vivement à aller faire ce travail-là avec une psychologue. Ce sont des outils extraordinaires de connaissance de soi. Puis eux sont vraiment outillés pour justement venir libérer, en quelque sorte, le trauma du psyché.
Et moi, mon approche est beaucoup plus au niveau du neurohacking. Donc, on passe un petit peu par la porte arrière, on passe plus par le corps. Parce que souvent, ce qui va arriver, c’est que vous allez essayer de vous rationaliser. « Bien voyons, pourquoi je suis en train de stresser? Je n’ai rien pour stresser, c’est vraiment pas grave. » Mais un système nerveux qui est coincé en mode alarme ne réagit pas à la commande logique. Et le corps et l’esprit, le mental, sont vraiment en synergie ensemble.
Alors, de par mon expérience, puis de par mon expérience clinique avec mes clients, ce que j’ai remarqué, c’est que quand on vient passer par le corps, qu’on calme le corps, là, le mental se met à ralentir, puis là, on parvient à activer une réponse parasympathique dans le corps. Et pourquoi j’aime le neurohacking? Le neurohacking, bien, vraiment, c’est des techniques souvent… des techniques qui vont être un petit peu plus sensorielles, des techniques comme, par exemple, juste le fait de fermer la bouche puis de fredonner.
Bien là, on est dans l’activation d’une réponse parasympathique. On veut faire ça le plus souvent au cours de la journée. D’ailleurs, tout ce dont je vous parle aujourd’hui : neurohacking, régulation du système nerveux, il y a la retraite Reset qui commence le 22, du 22 au 24 janvier, et je vais vraiment vous donner plein de trucs pour justement venir calmer votre système nerveux.
Parce qu’un système nerveux calme, un système nerveux équilibré, en fait, bien, ça vient soutenir les fonctions d’autorégulation du corps, ça vient soutenir votre santé, puis c’est un outil de prévention absolument extraordinaire. Alors quand justement votre médecin vous dit que tout est beau, allez voir, allez explorer du côté du système nerveux ce qui se passe.
Alors le neurohacking, c’est vraiment des outils tout simples qu’on peut utiliser au quotidien. Et tranquillement, ce qui arrive quand notre système nerveux est régulé? On a plus d’énergie, on dort mieux, parce que oui, un taux de cortisol élevé, ça va perturber évidemment le cycle de sommeil. On a également une meilleure récupération.
Et c’est quoi les résultats d’un système nerveux régulé? Bien évidemment, un sentiment de calme, moins d’irritabilité, beaucoup moins de sautes d’humeur. On n’explose pas quand arrive un imprévu parce que c’est comme la goutte qui fait déborder le vase. Les petits bobos chroniques, soudainement, on se dit : « Tu sais, peut-être que plusieurs d’entre vous aussi l’avez expérimenté. Gros rush au travail, ça va vite, j’ai des douleurs partout, j’ai des douleurs, par exemple, aux articulations ou j’ai une douleur au genou qui revient toujours quand j’ai une période de stress. » Vous partez en vacances?
« Wooow! Tout est beau! Moi, je le vois chez mes clientes souvent. Hé, je reviens de vacances, je vais annuler mon rendez-vous. Tout va bien. Tout va bien! » Je suis comme : « Bien, OK! Parfois, on continue comme ça! » Par exemple, deux semaines plus tard, elle retourne dans la routine et elle me rappelle. Donc oui, ça va venir. Quand on régule le système nerveux, c’est ça : les petits bobos chroniques pour lesquels justement on n’explique pas ce qui se passe. On peut dire : « OK, je ressens moins. Pourquoi? Parce qu’un système nerveux régulé va moduler aussi la réponse de douleur à la baisse. »
Donc le système nerveux, cet impact-là aussi. Perte de poids saine. Souvent aussi, mes clientes arrivent ici, surtout celles en entraînement, que ce soit le Pilates au sol ou sur Reformer, elles me disent : « J’arrive pas à perdre du poids, j’ai tout essayé. » Puis là, on se met à regarder le mode de vie. Elles s’entraînent 5 à 6 fois par semaine, intense, du gros spinning. C’est souvent des femmes ultra stressées qui gèrent, quand elles ne sont pas monoparentales, bien, elles ont quand même…
Les mamans, vous êtes des surhumaines, vous avez tellement à gérer, donc vous gérez souvent tout le familial. Souvent aussi, bien, elles ont des emplois, c’est ça, des emplois qui les stressent. Alors bref, elles ont le cortisol dans le tapis, elles vont rajouter quelque chose qui les stresse, c’est-à-dire une grosse séance de spinning sur un corps déjà hyper taxé par le stress. C’est jamais une bonne nouvelle. Fait qu’au début, je les mets à du Pilates sur tapis, à aller marcher avec du yoga restauratif. Le yoga, ça va…
Ils ne sont pas super contents. C’est comme : « Mais en quoi je vais perdre du poids de m’étendre sur mon coussin? » Donc, je suis comme : « Fais-moi confiance. » Puis finalement, un mois plus tard, ils sont comme : « Eh, je stagnais sur la balance depuis des mois, puis là, ça a commencé à baisser. » J’étais comme : « Voilà. » Puis j’encourage jamais à regarder. Ici, moi, je n’ai même pas de balance à la maison. Je sais combien je pèse quand je vais chez le médecin ou chez quelqu’un qui a une balance, sinon c’est plus dans une idée de comment on se sent.
Donc, oui, le cortisol élevé, on va souvent stocker aussi au niveau du ventre. Le cortisol élevé va emmener toutes sortes de déséquilibres hormonaux, comme je vous disais. Donc, évidemment, réguler son système nerveux va favoriser l’équilibre hormonal. Les femmes vont souvent dire : « Hé, je n’ai plus de gros SPM comme avant, j’ai des règles beaucoup plus smooth. » C’est un effet aussi de réguler son système nerveux, puis aussi, bien évidemment, une meilleure récupération.
Puis vous allez voir aussi dans la retraite Reset, puis partout chez Namasté et Coco Latté, je vous encourage vraiment à vous entraîner en respectant votre cycle menstruel. Chez la femme, on a une énergie qui est cyclique, ce qui fait que souvent en phase lutéale, juste avant les règles, ou en phase menstruelle, la vie est en escalier. On est souvent dans des modes de 5 à 7 qui… le 5 à 7… pas le 5 à 7, le 9 à 5. Le 9 à 5 est vraiment conçu par et pour les hommes qui ont une testostérone stable.
Mais chez la femme, ton 9 à 5, il ne sera pas ultra productif dans ta phase lutéale comparativement, par exemple, à ta phase folliculaire où tu es censée être à ton pic. Et si en plus tu as du stress chronique, bien c’est sûr que là tu risques de ne pas avoir l’énergie que tu devrais avoir, par exemple, en phase folliculaire. Tout ça, donc, venir réguler le système nerveux, c’est sûr que ça aide…
À ce moment-là, d’avoir une énergie un petit peu plus constante. Puis il faut accueillir aussi ces phases-là, de dire : « Bien, c’est correct, en phase lutéale ou menstruelle, où la progestérone a tendance à vouloir dégrader les protéines musculaires, je ne vais pas aller faire un gros entraînement, déchirer ma fibre à fond. Bien non, je vais aller marcher. » On a tendance à oublier que marcher, c’est un exercice physique aussi. Et évidemment, à travers tout ça, ventre plat et serein.
Et enfin, ventre plat et serein, parce que, comme je le disais, le stress chronique vient aussi impacter la digestion, donc réguler son système nerveux. Ça aussi, je le vois beaucoup chez mes clientes, mes clientes qui ont des inconforts digestifs, c’est comme… Puis souvent on le voit après les vacances : « Hé, je suis allée en vacances! Aucun problème digestif! » Bien voilà!
Alors, évidemment, ce n’est pas magique, ce n’est pas un outil de guérison. Comme je vous dis, je ne suis pas médecin, je ne propose pas de plan de traitement. J’aime beaucoup travailler en santé intégrative. J’hésite jamais à référer dès qu’il y a un symptôme. Je ne sais pas combien de clients je leur dis : « Non, je veux que tu ailles voir le médecin avant, puis après, rappelle-moi, on va pouvoir travailler ensemble. » Donc je ne suis pas médecin, mais tout ce que je vous donne, ce sont des outils de prévention, puis ce sont des outils aussi pour finalement venir supporter vos fonctions d’autorégulation de votre corps.
Et si vous avez envie de pousser un petit peu plus loin, bien, sachez qu’il y a aussi le programme Alignée qui débute le 7 février. Et ce programme-là axe autant sur la régulation du système nerveux que sur l’optimisation du système digestif. Là, en bonus, vous avez accès au programme Digest & Glow qui a eu un grand succès cet été et cet automne. Et remise en forme aussi. Puis là, j’ai ajouté aussi plein de modules.
Alors, c’est super excitant, j’ai vraiment hâte de vous guider de ce côté-là. Puis c’est vraiment huit semaines de transformation. Et les femmes qui passent à travers mes programmes ont vraiment de super beaux résultats parce qu’encore une fois, on axe beaucoup sur la cause de beaucoup d’inconforts, qui est un système nerveux dérégulé.
Et pour celles qui voudraient joindre la retraite Reset en formule VIP, vous pouvez utiliser le code podcast10 pour un 10 % de rabais. Ça vous donne accès à une séance supplémentaire le samedi matin où, vraiment, on va faire votre plan de match pour l’année pour que vous obteniez des résultats. Vous avez aussi accès à la retraite virtuelle de Neurohacking. Donc, vous avez sept jours d’outils pour vous permettre de réguler votre système nerveux. Alors, d’une valeur juste ça de près de 200 $.
Alors, c’est le temps de vous joindre à nous, puis c’est vraiment le temps de mettre ça au sommet de votre liste. Puis je sais souvent, quand le système nerveux est dérégulé, on va avoir tendance à mettre de côté le bien-être, tout ce qui a rapport à nous, parce qu’on essaie juste de survivre, mais c’est là, plus que jamais, que vous en avez besoin. Et comme j’aime souvent le dire, ce à quoi on résiste le plus, c’est ce dont on a le plus besoin.
Fait que si tu es en train de te dire : « Je résiste tellement au yin yoga, au restauratif, à me calmer et tout… » Bien, c’est probablement ce dont tu as le plus besoin. Alors, ça me fera vraiment plaisir de t’aiguiller de ce côté. Sur ce, bon, on se retrouve la semaine prochaine!