Cette semaine sur le podcast, j’aborde un sujet qui revient fréquemment : le sucre. Que ce soit dans les discussions sur l’énergie, l’équilibre hormonal ou même la digestion, le sucre semble toujours être un acteur clé. Mais qu’entend-on vraiment par « sucre » dans ce contexte ? Il ne s’agit pas seulement de la sucrerie que l’on trouve dans les bonbons ou les gâteaux. Ici, on parle des sucres simples et ajoutés, comme le saccharose (sucre de table), le glucose-fructose (sirop de maïs), le maltose, ou encore le lactose. Ces sucres sont présents dans de nombreux aliments transformés : boissons sucrées, pâtisseries, sauces, vinaigrettes et même dans les yaourts aromatisés.
Pourquoi c’est problématique ? Ces sucres sont rapidement absorbés par ton corps, ce qui entraîne un pic de glycémie suivi souvent d’un crash énergétique. Ce phénomène perturbe non seulement ton énergie et ta digestion, mais il affecte aussi ton équilibre hormonal et te pousse à consommer encore plus de sucre.
Sucre ou glucides complexes : la différence
Bien sûr, on ne parle pas ici de couper tous les glucides. En fait, certains aliments, comme les légumes racines, les fruits frais (en modération), les légumineuses et certaines céréales non transformées, sont des sources de glucides complexes. Ceux-ci sont riches en fibres et sont absorbés lentement par l’organisme, ce qui empêche les pics de glycémie et nourrit ton cerveau, tes muscles, ton cycle menstruel et ton microbiote.
Le sucre et ton système digestif et hormonal
Le sucre n’affecte pas seulement ton niveau d’énergie immédiat, mais il joue aussi un rôle crucial dans ton système digestif et hormonal. Voici ce qui se passe :
- Perturbation du microbiote : Une consommation excessive de sucre favorise les ” mauvaises ” bactéries dans ton intestin, celles qui sont responsables de l’inflammation et des ballonnements. Résultat : digestion plus lente, fatigue et parfois même des troubles de l’humeur.
- Inflammation systémique : Le sucre génère une réponse inflammatoire, notamment dans ton cerveau. Il existe des études suggérant que l’alimentation sucrée est liée à des troubles comme la dépression, l’anxiété et des difficultés cognitives.
- Dérèglement des hormones de la faim : Ton corps devient moins sensible à des hormones comme la leptine et la ghréline, qui régulent la faim et la satiété. Résultat : un appétit incontrôlable pour le sucre.
- Résistance à l’insuline : Les pics répétés de glycémie finissent par rendre ton corps moins efficace pour gérer le sucre, ce qui peut mener à des problèmes de résistance à l’insuline et augmenter les risques de syndrome métabolique.
Le sucre et ton cerveau : ce n’est pas juste dans ta tête
Tu connais ce moment où tu croques dans un morceau de chocolat et tu ressens une petite montée d’euphorie? Ce n’est pas une illusion! Le sucre stimule directement la libération de dopamine, ce neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. En fait, certaines études montrent que la consommation de sucre peut augmenter les niveaux de dopamine de 135 à 140 %, un effet comparable à certaines substances addictives. Cela crée ce fameux cycle de dépendance où ton cerveau en redemande toujours plus de sucre pour ressentir le même plaisir, rendant plus difficile de s’en détacher.
Comment amorcer une détox du sucre sans sentiment de te priver ?
Si tu te sens concernée par ces effets et que tu veux amorcer une détox du sucre, sache que ce n’est pas une question de tout arrêter du jour au lendemain. Voici quelques conseils pour réduire le sucre de manière douce et progressive :
- Réduction progressive : Ne fais pas un choc alimentaire ! Commence par réduire les sucres évidents (bonbons, sodas), puis élimine progressivement ceux présents dans les aliments transformés.
- Manger suffisamment : Les fringales sucrées sont souvent le résultat d’un manque de nourriture ou de protéines. Chaque repas devrait inclure une source de protéines, fibres et bons gras.
- Trouver des douceurs alternatives : Si tu as vraiment envie de te faire plaisir, essaie des options comme des compotes maison sans sucre ou même un réconfortant bouillon d’os.
- Chercher la dopamine ailleurs : Au lieu de chercher la satisfaction instantanée dans le sucre, trouve des alternatives comme le mouvement, les connexions humaines, le temps passé en nature ou encore en te lançant dans des activités passionnantes.
L’objectif ici n’est pas de t’imposer de nouvelles règles strictes, mais de te redonner du pouvoir sur ton énergie, ta digestion, ton humeur et ton corps. Si tu souhaites être guidée à travers un processus doux et bienveillant pour te libérer de cette dépendance au sucre, je t’invite à joindre la liste d’attente du programme Digest & Glow ou mon studio virtuel, où nous abordons ces sujets en profondeur. Ensemble, retrouvons l’équilibre sans restriction !
Certaines études suggèrent qu’un microbiote déséquilibré pourrait être en cause dans les troubles d’anxiété.
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 00:00 Les effets nocifs du sucre sur le corps
- 03:05 Comprendre les glucides complexes et simples
- 06:09 Les conséquences du sucre sur la santé mentale
- 08:47 Stratégies pour détoxifier le sucre
- 12:07 Trouver des alternatives saines au sucre
- 15:13 L’importance de la gestion des émotions
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 32
Salut les beautés!
Rebienvenue sur le Coco Latté Talk.
Alors cette semaine, je te jase des effets nocifs du sucre sur le corps et surtout, comment t’en détoxifier. C’est un sujet que j’aborde tellement souvent avec mes clientes en coaching, le sucre, parce qu’il a vraiment des effets concrets, pas très positifs sur ton système digestif, ton système hormonal, ton énergie puis, bref, ton bien-être en général. Alors, c’est quelque chose qui mérite toujours d’être abordé.
Puis l’idée, l’idée vraiment de ce podcast ici, ce n’est pas de te culpabiliser, ce n’est pas de tomber non plus dans une idée de privation, parce que ça, ça a des effets désastreux aussi sur le système nerveux. C’est juste de prendre conscience de ta consommation de sucre au quotidien, de pourquoi tu le consommes, pour ensuite faire des choix qui vont être un peu plus alignés, puis qui vont venir supporter un haut niveau d’énergie, une haute vitalité.
Alors d’abord, qu’est-ce qu’on entend par sucre? Donc, je veux clarifier un sujet super important.
Faut pas confondre sucre et glucides complexes. Donc, quand on parle de sucre, on parle ici des sucres simples, des sucres ajoutés. Par exemple, du saccharose, du sucre de table, du glucose-fructose (qui est du sirop de maïs), du maltose, lactose, dextrose, etc.
On va les retrouver dans les boissons sucrées, dans les pâtisseries, dans plein de sauces, de vinaigrettes, de produits transformés. C’est vraiment déguisé partout dans nos produits. Alors, c’est super important d’apprendre à lire vos étiquettes pour comprendre : est-ce qu’il y a du sucre caché qui se glisse dans tout ça?
Et le problème avec ces sucres ajoutés-là, c’est qu’ils sont rapidement absorbés par l’organisme. Ils vont provoquer un pic de glycémie et ensuite — bien, vous l’aurez deviné — un crash. Fait qu’on est vraiment sur des montagnes russes de glycémie, et ça, ça peut venir dérégler la digestion, le niveau d’énergie, comme je le disais, l’équilibre hormonal, et souvent ensuite, bien, c’est accompagné d’une envie de sucre encore plus forte.
Par contre, les glucides complexes, on va les trouver dans les légumes racines — donc on pense à la patate douce, la courge, le panais — dans les fruits frais, les légumineuses aussi, et dans certaines céréales non transformées.
Les glucides complexes sont riches en fibres, donc ils sont absorbés plus lentement. Ils ne provoquent pas les mêmes pics de glycémie que le sucre simple. Et en plus, ils viennent nourrir le cerveau, les muscles, le microbiote. Ça aide aussi à bien réguler le cycle menstruel.
Alors, dans une détox du sucre, on ne va pas couper tous les glucides, mais on va couper les sucres ajoutés qui viennent dérégler notre équilibre interne.
Et là, je veux vraiment que tu comprennes les effets que peut avoir, finalement, le sucre sur ton système digestif et hormonal. Le sucre ajouté va venir perturber ton microbiote, parce que trop de sucre va favoriser les mauvaises bactéries. Il n’y a pas vraiment de « bonnes » ou « mauvaises » bactéries : oui, il peut y avoir certaines bactéries plus problématiques, mais quand elles sont en synergie avec les autres, elles sont bien contrôlées, elles ont un rôle bénéfique. Le problème, c’est que là, elles se mettent à proliférer, peupler démesurément dans le système digestif, et c’est là qu’il peut apparaître des ballonnements, des intolérances alimentaires, des crampes, des soucis digestifs…
Et même, il y a certaines études qui suggèrent qu’un microbiote débalancé pourrait être en cause dans les troubles d’anxiété. Aussi, ce que ça fait, le sucre, c’est que ça génère de l’inflammation au niveau du corps. Donc, si c’est répété tous les jours, c’est vraiment un terrain d’inflammation chronique qui commence à s’installer. Et qui dit « inflammation systémique chronique », dit aussi « inflammation au niveau du cerveau ». Alors, des études récemment ont relié une alimentation qui est riche en sucre à la dépression, l’anxiété comme je le disais, puis même à des troubles cognitifs. Alors non, ça fait pas du bien non plus à ton cerveau.
En plus aussi, la consommation excessive de sucre ajouté va venir dérégler tes hormones de satiété, donc la leptine, la ghréline. Ça, c’est les hormones qui gèrent la faim et la satiété. Alors le résultat, bien, tu sais plus vraiment si tu as faim, tu connais plus vraiment tes signaux de satiété, puis tu es comme : est-ce que j’ai juste envie de sucre ou est-ce que j’ai vraiment faim?
Ça encourage aussi, tout ça — c’est pas terminé, hein! — ça encourage aussi la résistance à l’insuline. Donc à force de provoquer des pics glycémiques, le corps devient de moins en moins efficace à gérer la glycémie. Ça, c’est vraiment un terrain fertile, un facteur de risque pour le syndrome métabolique, pour le diabète de type 2, le dérèglement hormonal également.
Et là, je t’entends, tu me dis : « C’est tellement bon, c’est tellement difficile de couper du sucre. » Oui, le sucre, c’est véritablement une drogue, c’est pas juste dans ta tête. Tu vas prendre un morceau de chocolat, par exemple, tu as une espèce de rush — ça, c’est le système de dopamine au niveau de ton cerveau. Donc, la consommation de sucre ajouté va venir libérer la dopamine, qui est un neurotransmetteur associé au plaisir, à la motivation et à la récompense.
Donc, c’est ancré dans le circuit de la récompense, puis il y a même des études en neurosciences qui ont démontré qu’une consommation sucrée peut augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau de 135 à 140 %. Alors c’est comparable en fait à l’effet de certaines drogues douces.
Il y a des études qui ont démontré qu’une consommation sucrée peut augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau de 135 à 140 %. Alors c’est comparable à l’effet de certaines drogues douces sur les centres de récompense. Alors, c’est pas banal, c’est véritablement une drogue. Donc là, tu vas ressentir un pic de plaisir, puis après ça, tu as une chute rapide. Alors ce qui fait que ton cerveau en redemande, et là, ça devient comme un cercle vicieux duquel il est super difficile de se sortir, puis c’est exactement ça, le cycle de dépendance. Plus tu consommes de sucre, plus ton cerveau va en avoir besoin pour vraiment maintenir cette espèce de high-là. Alors, ça devient vraiment difficile de s’en passer.
Donc l’idée, on veut se détoxifier du sucre, mais on n’est pas dans une idée de privation, dans une idée militaire. On arrête tout du jour au lendemain, c’est pas soutenable à long terme. Il faut y aller très graduellement. Je vous le répète souvent, mes clientes sont tannées de m’entendre le dire : les quatre P, le plus petit pas possible. À tous les jours, on fait un plus petit pas possible en direction. J’avais une cliente, par exemple, qui me disait — on évaluait sa consommation de sucre — c’est pas mal la dernière chose qui restait à voir.
C’est souvent la dernière chose que j’aborde avec les… En fait, c’est la première chose que j’aborde, mais souvent, c’est la chose à laquelle mes clientes sont les plus résistantes. Et là, je vous entends et vous me dites : « Oui, mais c’est tellement bon, le sucre! » Oui, je sais, je sais. C’est bon, parce que j’étais là, il y a quelques années. Vraiment, j’étais une bibitte à sucre. Je pouvais passer à travers des pots de jujubes, j’arrêtais pas de me chercher des jujubes au dépanneur. J’ai grandi dans cette notion de boisson sucrée et tout, pis des fois, je me dis : « Ah! C’est pas pour rien que je suis malade aujourd’hui quand je regarde ce que je mangeais au primaire, avant! » Donc oui, pis ça vient vraiment, comme je vous disais, sur les centres de dopamine.
Fait que l’idée, c’est d’y aller le plus petit pas possible. Mes clientes sont tannées de m’entendre dire ça au studio : les quatre P, plus petit pas possible au quotidien. Alors tranquillement, on commence à faire des choix différents. Bien, au lieu d’une vinaigrette qui contient du sucre, je vais y aller avec une vinaigrette qui n’en contient pas. Vous savez, l’OMS recommande 50 grammes de sucre par jour. Donc, on n’est pas dans une idée de restriction à zéro sucre. On est dans « tranquillement, qu’est-ce que je peux faire pour ne pas dépasser ce 50 grammes par jour? »
Donc, il va y avoir une réduction progressive. Donc, n’arrête pas du jour au lendemain, parce que là, on tombe dans une idée de privation. Et quand on est dans une idée de privation, de manque, on veut juste ce dont on croit manquer. Alors, je ne veux pas qu’on tombe là-dedans, mais vous allez réduire tranquillement ceux qui sont dans les produits transformés. Attention toutefois, parce que je le vois souvent chez mes clientes, on veut aussi détoxifier le goût sucré. Alors souvent, mes clientes vont aller vers des édulcorants.
Donc édulcorants qui peuvent être cancérigènes, qui peuvent perturber aussi le microbiote, générer de l’inflammation, puis même encourager l’insulino-résistance. Alors l’idée, c’est qu’on ne veut pas aller vers un édulcorant, on veut vraiment détoxifier le goût sucré. Fait que plutôt que d’être dans une vinaigrette, par exemple, qui est sucrée, on va aller dans une vinaigrette qui est un petit peu plus salée.
Vraiment, apprenez à lire vos étiquettes, parce que le sucre se cache dans tellement de produits, même dans des produits qui se disent santé. Donc c’est super important d’apprendre à les lire. Ensuite, c’est de manger assez. D’un, j’ai fait un épisode sur la restriction calorique. Si vous ne l’avez pas écouté, vous irez écouter ça, c’était la semaine dernière. Alors c’est super important de manger suffisamment pour soutenir un bon niveau d’énergie et de manger aussi des protéines, parce que les fringales sucrées peuvent venir d’un manque de nourriture, mais aussi d’un manque de protéines.
Donc on s’assure, chaque repas devrait contenir une source de protéines, de fibres, de bons gras. Super important! Ensuite, trouvez des douceurs alternatives. Donc, bien je l’ai dit, déjà, si vous cuisinez à la maison, vous allez pouvoir calculer la quantité de sucre. Par exemple, justement, au lieu d’avoir un sucre ajouté, bien on va cuisiner avec la banane. Un super bon pain aux bananes, c’est savoureux pis y’a pas de sucre ajouté. En tout cas, dans le mien, y’en a pas.
Et apprenez aussi à vous faire plaisir autrement. Parce que souvent, puis ça, je le vois régulièrement chez les gens qui s’ennuient, qui sont stressés. Ça devient une façon super facile, le sucre, d’aller chercher la dopamine dont ils ont besoin pour, justement, encourager le circuit du plaisir. Alors, ça va être la chose qui va être souvent la plus difficile à couper, parce qu’elles n’ont pas de fun ailleurs dans leur vie. Tu sais, je le vois chez les femmes hyperperformantes.
Ou les femmes aussi qui sont mamans à la maison, vous êtes mamans à temps plein, vous travaillez à temps plein, vous êtes des surhumaines. Il y en a là-dedans qui sont en plus aux études. Alors je vous lève vraiment mon chapeau. Mais c’est super important de dire « Y’est où mon fun là-dedans? Y’est où mes moments pour moi? » Parce que moins t’as de fun, moins t’as de moments pour toi, c’est sûr que naturellement tu vas aller vers une source facile, facile de dopamine, mais ça va être au niveau du sucre. Donc de remplacer ça, par exemple, par du mouvement.
D’aller bouger va activer aussi la sécrétion de dopamine. Les connexions humaines, passer du temps avec les gens qui t’aiment. Ça peut être aussi d’aller marcher en nature. C’est super apaisant, en plus, pour le système nerveux. De faire de tes passions, mettre tes passions à l’horaire. Si t’aimes, par exemple, dessiner, mets ça à l’horaire. Les enfants sont couchés, prends un petit moment pour toi pour dessiner. La méditation aussi. Donc d’aller trouver de nouvelles façons de chercher la dopamine ailleurs que dans le sucre.
Et enfin, les dépendances sont là pour nous empêcher de ressentir quelque chose. Donc peu importe c’est quoi la dépendance, qu’est-ce que tu as de la misère à ressentir, à filtrer? Et ça, c’est vraiment quelque chose que je vous encourage à explorer avec une thérapeute, avec une psychologue, pour vraiment réaliser : est-ce que je suis en train d’essayer de noyer un sentiment avec lequel je ne suis pas confortable? C’est comme moi, je sais, je travaillais tellement…
J’étais partout, puis c’était à l’époque où je couvrais plein de tapis rouges, le stress toujours dans le tapis. Ma vie amoureuse était un désastre, ça n’allait pas bien. J’étais toujours dans une énergie de manque financier, même si j’avais de l’argent en avant de moi, et je me sentais pas bien dans ma peau, je me sentais pas heureuse. Fait que c’était vraiment un moyen d’aller chercher ma dopamine, je me sentais tellement seule.
Puis c’est quand, finalement, j’ai accepté de… « OK, bien, je vais regarder…qu’est-ce qui se passe réellement à l’intérieur de moi? » Je l’ai fait avec différentes thérapeutes. Fait, je suis allée aborder différents types de thérapies, de coaching également. Ce que j’ai compris : j’ai réalisé que des fois, on cherche tellement à fuir une émotion, puis l’émotion fait juste grandir, grandir, grandir. Puis quand on ose l’affronter, qu’on s’assoit — puis c’est vraiment pas cool, c’est vraiment pas le fun — c’est un art d’apprendre à être dans l’inconfort que peut susciter des émotions pas cool, des émotions vives.
Pis, tu sais, je suis avec vous, 100 % là-dedans. J’ai fait un bon chemin, mais quand je me suis séparée l’automne dernier, je peux vous assurer qu’il y a des fois où c’était comme… C’est difficile de m’asseoir juste avec moi-même, puis juste de ressentir tout ça, puis d’être comme : « OK, par où je commence? » Puis juste de respirer.
Avec tout le cheminement justement que j’ai fait, j’ai réalisé qu’une émotion que tu prends le temps de ressentir, de vivre — aussi douloureuse qu’elle peut être — et encore une fois, je vous encourage vraiment à le faire avec une aide professionnelle… Aussi douloureuse que ça peut être, quand cette émotion-là, elle est entendue, elle n’a plus de pouvoir sur toi. C’est comme : l’émotion est entendue. Puis je pense vraiment que les émotions sont des messagers aussi, à quelque part, du corps. Donc le corps, c’est son langage, les émotions. Tu sais, tu dis : « Je suis triste, j’ai une boule dans la gorge », « Je suis excitée, j’ai des papillons dans l’estomac », « Je suis stressée, j’ai l’estomac noué ».
Alors, il y a vraiment des ressentis comme ça dans le corps. Donc… Tu sais, se connecter à l’émotion veut pas dire de revivre, de revivre, par exemple, si vous avez vécu un trauma ou quoi que ce soit. Ça veut juste dire de se connecter à « ça se loge où dans mon corps? », « C’est quoi le nom de l’émotion? », « Comment je la ressens? ». Vraiment, d’être juste dans le ressenti au niveau du corps et de respirer à travers ça pour créer un sentiment de sécurité au niveau du système nerveux. Et là, c’est comme… « OK. »
« Je t’entends. Parfait, je t’entends. » Et plus on apprend à être dans cet inconfort-là — bien, on en a tous, des émotions au quotidien — puis souvent, on a tendance à mettre… à mettre en dessous du tapis les émotions qu’on juge inconfortables. Mais les émotions, c’est des messagers.
Et également, si vous êtes de nature empathique, de faire attention aussi, parce que souvent, en fait, on attrape les émotions des autres. Donc moi, je peux être dans un mood extraordinaire, je m’en vais au centre d’achats, et tout à coup, je suis comme : « My gosh, je me sens anxieuse, je me sens lourde, je me sens triste, je me sens pas bien ». Puis j’ai croisé tellement de personnes, et là je vais faire mon petit ménage de « Est-ce que c’est à moi? ». Puis maintenant, je sais. Tu sais, c’est comme si mon corps me parle. « Est-ce que c’est à moi? » « OK, non, c’est pas à moi. » Bien, on nettoie ça. Ça m’appartient pas, puis je reviens dans ma plus haute vibration. Donc faire attention à ça aussi, si vous êtes hypersensible, empathique. On a tendance à gober, fait qu’il faut apprendre à discerner ce qui nous appartient de ce qui ne nous appartient pas. Donc, c’était mon petit mot sur les émotions, mais encore une fois, vraiment, surtout si vous avez vécu des traumas, super important de travailler avec une aide professionnelle en matière de thérapie.
Donc voilà. En conclusion, l’idée, c’est vraiment pas de créer un cadre rigide. Moi, je compte même pas mes calories, mes clientes comptent pas leurs calories non plus. L’idée, c’est d’être dans un plaisir de manger, d’avoir une relation saine, d’avoir une relation le fun avec la nourriture, de comprendre : qu’est-ce qui nous fait vibrer hautement dans notre corps, qu’est-ce qui nous fait pas vibrer hautement dans notre corps. Souvent, le sucre, oui, ça va avoir un high momentané, mais le crash, il est pas le fun après.
Tandis que quand on apprend à gérer notre glycémie, c’est beaucoup plus stable tout au long de la journée. Puis souvent, mes clientes vont me dire : « Aïe, j’ai tellement plus d’énergie, j’ai plus de clarté mentale, je suis plus dans cette espèce de brouillard. » Alors c’est tout ça que ça fait. Donc si tu as besoin d’aide sur ton parcours de bien-être, sache que ma porte est évidemment ouverte. J’offre du coaching privé. Il y a le programme Digest and Glow qui revient bientôt. Tu peux t’inscrire déjà sur la liste d’attente, tous les détails sont dans la barre d’infos.
Et dis-moi en commentaire : est-ce que t’es plus de type sucré, salé? Est-ce que t’es une bibitte à sucre en rémission comme moi? J’aime dire « en rémission », même si maintenant, souvent, je vais manger des aliments pis je vais être comme « Oh my God! C’est tellement… » Une datte, pour moi, c’est super sucré. Une datte, là, je suis comblée pendant un très long moment. Mais c’est parce que je me suis détoxifiée de ce goût sucré pis maintenant, mes amis sont comme : « Hé, je sale! » Je sale mes plats, fait que je suis devenue un petit peu plus de type salé parce que j’ai réalisé justement à quel point ça me faisait sentir bien dans mon corps. Alors vous me laisserez savoir tout ça en commentaire et sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode.
