On parle souvent du stress comme d’un facteur invisible. Mais ce qu’on oublie trop souvent, c’est qu’il se voit. Il se manifeste sur ta peau, dans ton regard, dans ta posture. Et l’une des hormones les plus directement impliquées dans ces manifestations? Le cortisol.

Qu’est-ce que le cortisol?

Le cortisol est l’hormone du stress. Elle est produite par les glandes surrénales en réponse à un danger perçu — physique, émotionnel ou environnemental. À court terme, elle te garde alerte. Mais en excès, elle épuise ton corps, ce qui se répercute sur ton apparence.

Voici comment un taux élevé de cortisol peut affecter ta peau (et ton apparence physique en général) :

  1. Rides et vieillissement prématuré
    Le cortisol chronique diminue la production de collagène, d’élastine et d’acide hyaluronique. Résultat? Une peau plus fine, plus sèche et des rides qui s’installent plus rapidement.
  2. Inflammation et teint terne
    Le stress oxydatif généré par le cortisol accentue les rougeurs, les imperfections et enlève l’éclat naturel de ta peau.
  3. Perte de cheveux et poils indésirables
    Le cortisol peut perturber le cycle de croissance capillaire (bonjour chute de cheveux!) et stimuler les androgènes, causant une pilosité faciale inappropriée chez certaines femmes.
  4. Posture fermée et tensions faciales
    Le stress constant contracte les muscles du visage (comme les masséters), contribuant aux rides d’expression et à une posture voûtée qui reflète la fatigue intérieure.

Comment réguler naturellement le cortisol?

✔️ Adopter une alimentation anti-inflammatoire
✔️ Pratiquer le mouvement conscient (comme le Pilates et le yoga doux)
✔️ Intégrer des techniques de neurohacking pour calmer ton système nerveux
✔️ Créer un rituel de sommeil sacré
✔️ S’entourer de liens sociaux nourrissants et sécurisants

Tu veux en savoir plus et apprendre à reconnaître les signaux que ton corps t’envoie?
Mets dans tes oreilles mon dernier épisode du podcast Coco Latté Talk : Les effets du cortisol sur la peau.

Et si le podcast résonne pour toi, mets un 5 étoiles, laisse un petit commentaire et partage-le avec tes proches. Le Coco Latté Talk commence vraiment à prendre son envol grâce à toutes mes belles auditrices, comme toi!

Le corps vit au moment présent.

- MF Pellerin

MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 00:00 Les effets du cortisol sur le corps
  • 07:17 Stratégies pour gérer le cortisol
  • 15:21 L’importance des liens sociaux et du soutien

NOUVELLE COHORTE DIGEST & GLOW

Une toute nouvelle cohorte du programme à succès Digest & Glow débute en juin! Chez Namasté & Coco Latté, on croit que la digestion influence ton glow extérieur. Le stress chronique et les habitudes de vie inadéquates peuvent nuire à une saine fonction digestive. Ce programme sur 4 semaines t’aidera à optimiser ta digestion et ta vitalité à travers le mouvement conscient et les saines habitudes de vie.

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TRAVAILLONS ENSEMBLE!

Tu es prête à réguler ton système nerveux et optimiser ta digestion pour enfin retrouver la vitalité et redevenir la meilleure version de toi-même? Découvre comment je peux t’aider à atteindre tes objectifs!

RESSOURCES

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 33

Salut les beautés! Rebienvenue sur le Coco Latté Talk. Alors cette semaine, je vous jase des effets d’un haut taux de cortisol, surtout chronique, sur l’apparence physique. Ça n’aide pas beaucoup l’apparence physique.

Alors d’abord, la chose que les clientes vont me dire en priorité, c’est : « J’ai pris du poids que j’arrive pas à perdre au niveau de l’abdomen. » Alors, le haut taux de cortisol chronique va encourager l’appétit, le stockage des gras au niveau de l’abdomen — vous l’aurez compris — et ça ralentit aussi le métabolisme.

Ça va nuire également à la production de mélatonine, qui est l’hormone du sommeil, et cette hormone-là a aussi un rôle très important dans la gestion du poids. Fait que finalement, ça devient un petit peu un cercle vicieux.

Il y a aussi l’apparition de rides. Donc, des fois, vous allez voir, peut-être si vous avez eu juste une période un petit peu plus stressante, on a l’impression que… Moi, je l’ai vu avec ma fin de session, j’étais à la course, j’ai le front tellement plissé! Donc oui, ça arrive : un haut taux de cortisol va affiner la peau, va diminuer la production de l’acide hyaluronique, va dégrader aussi le collagène, les fibres d’élastine — donc c’est vraiment le support de notre peau.

Alors ça entraîne l’apparition de rides et, si le taux de cortisol devient chronique, des rides de plus en plus creusées. Puis ça, ce sont des rides prématurées qu’on parle parce qu’évidemment, les rides sont normales avec l’âge. Mais là, on parle vraiment de rides prématurées. Une sécheresse aussi, teint terne.

En plus, le stress va encourager une mauvaise posture. D’abord, ça va amener une suractivation au niveau des masséters — donc les muscles de chaque côté de la mâchoire qui font fermer la mâchoire ensemble. Donc les gens vont dire : « Je grince des dents », ou même : « Je serre des dents », en fait, même dans la journée. La nuit, dans la journée, je suis toujours en train de serrer des dents.

S’il y a une activation au niveau des masséters, par boucle réflexe, il va y avoir aussi une activation, une suractivation au niveau du trapèze supérieur. Fait qu’on sort les dents, on est comme ça (là, j’exagère évidemment)… Et tout ça — si les masséters sont contractés — ça amène une antéprojection au niveau de la tête. Fait que là, on est un petit peu comme ça, la tête rentrée dans les épaules.

Avec tout ça, si on a une posture recroquevillée sous l’effet du stress, le diaphragme bouge moins bien. Ce sont les muscles accessoires de la respiration qui vont prendre le dessus, et ces muscles-là, ils sont surtout situés au niveau du cou. Et c’est quand tu as besoin, par exemple, tu fais de la course — naturellement, tu encourages le système sympathique — il va y avoir une activation de ces muscles-là parce qu’ils vont venir aider, finalement, pour avoir une meilleure ventilation, apporter plus d’oxygène aux muscles.

Mais là, on devient chroniquement stressé, le diaphragme ne bouge pas bien, alors ces muscles-là vont devenir… ils vont faire du temps surnuméraire. C’est pas leur fonction première. Alors souvent, les gens vont dire : « J’ai des tensions au niveau de la nuque, au niveau du cou. »

Comme on vient aussi fermer au niveau des sous-occipitaux, on vient freiner aussi le drainage au niveau de la boîte crânienne. Fait qu’on peut se sentir un petit peu plus fatiguée, un petit peu plus de brouillard mental.

Et en plus, c’est pas tout au niveau de la posture. Comme on est recroquevillée sur soi — la posture recroquevillée, si vous le faites comme ça, vous… vous vous pratiquez à ne pas être bien. Dans votre mauvaise posture, bien là, vous vous dites comme : « Je me sens pas bien, on dirait que je me sens apathique, je me sens triste, je me sens déprimée, c’est lourd. »

Et tout ça va venir encourager le système nerveux sympathique. Et bien, le système nerveux sympathique va encourager la production de cortisol.

Alors juste, des fois, penser à sa posture dans la journée, ça peut déjà venir beaucoup nous aider à contrôler un… un petit peu, à avoir un meilleur contrôle finalement au niveau du système nerveux sympathique.

Aussi, un haut taux de cortisol chronique, bien ça peut encourager l’apparition de poils faciaux indésirables. Pourquoi? Parce que le cortisol va amener une augmentation des hormones androgènes, comme la testostérone. Donc, il peut apparaître une pilosité excessive là où on n’en veut pas chez la femme.

Je pense qu’on n’est pas une société très fan des poils chez la femme… Mais là, on se dit : « OK, la petite moustache, le petit menton. » Il peut y en avoir au niveau des mamelons, au niveau de la poitrine également. Fait que ce sont des petits poils indésirables comme ça, qui peuvent être liés à un haut taux de cortisol chronique.

Et aussi, enfin, une perte de cheveux. Si vous avez déjà eu, par exemple, un choc émotionnel et que vous avez vécu une perte de cheveux diffuse massive, c’est assez inquiétant. J’en ai eu quelques-unes dans ma vie. D’abord à cause de l’hypothyroïdie, quand j’étais pas bien traitée. Et ensuite, j’ai eu deux gros chocs émotionnels, dont un justement cet automne après l’annonce de la fermeture et de la réouverture de notre école. Choc un petit peu terrible à la fin de mon parcours, comme ça, quand il m’en restait très peu pour avoir mon diplôme final. Alors trois mois plus tard, je perdais mes cheveux en mottes. Je vous dis, c’était des mottes dans le fond de la douche. Et comme c’était ma deuxième perte, c’était pas aussi dramatique que la première fois, mais c’était quand même très… ouf! OK, j’ai hâte que ça stoppe, j’ai hâte que ça se régule tranquillement.

Et pourquoi, en fait? C’est que le cortisol va venir perturber les follicules pileux. Alors, le cycle de croissance, c’est des cheveux. Donc des cheveux qui sont en phase de croissance normale, tout à coup vont tomber en phase de repos soudainement, parce que le corps, il peut pas tout gérer. Il peut pas gérer tes cheveux. Donc c’est la phase télogène. Alors, le cheveu va rester accroché à son follicule. Il est comme un peu « mort », finalement. Il va rester accroché à son follicule pendant trois mois, et ensuite, il va tomber. Donc, c’est pourquoi trois mois plus tard, on a une perte de cheveux massive et diffuse, qui provoque un amincissement de la chevelure.

Et là, je me trouve chanceuse dans ma vie, parce que j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de cheveux. Mais après les pertes de cheveux que j’ai eues, c’est une fraction des cheveux que j’avais. C’est pourquoi je prends grand soin de mes cheveux. Mais oui, c’est des choses qui peuvent arriver.

Alors, qu’est-ce qu’on peut faire pour venir aider un petit peu à gérer ce haut taux de cortisol?
Bien d’abord, ça se passe aussi dans l’assiette. Donc adopter une alimentation anti-inflammatoire, qui va être riche en fruits, en légumes frais, en grains entiers, en bons gras, en protéines aussi — pour aider vraiment à stabiliser la glycémie, réduire l’inflammation, puis ainsi contribuer à réguler aussi les niveaux de cortisol.

Pratiquer aussi le mouvement conscient — donc ça, j’en suis très fan au studio. Je suis vraiment très fière d’apporter cette espèce de solution-là aux femmes, parce que les femmes ne savent pas comment s’entraîner. Et j’en vois plein qui viennent dans ma pratique, qui sont habituées de se défoncer, qui sont chroniquement stressées là-dessus. Elles vont faire du spinning, gros entraînements, du power Pilates… Des fois je les vois cinq fois au studio, pis elles sont comme… le stress dans le tapis, les épaules là! Pis souvent, elles le font parce qu’elles espèrent perdre du gras.

Alors moi je les ramène. Je leur dis : on va faire du yoga, on va y aller en douceur.

Là surtout, c’est de suivre aussi son cycle menstruel. Parce qu’au niveau de la femme, si vous n’êtes pas sous anovulants — donc au niveau, par exemple, de la phase lutéale — bien, la progestérone va encourager la dégradation des protéines musculaires. Fait qu’on n’est pas en mode récupération. Fait qu’on est pas en grosse hypertrophie dans cette phase-là.

Tandis qu’en phase ovulatoire ou en phase folliculaire, oui, on peut se le permettre. Donc l’idée, c’est de bien s’entraîner… Puis à tout ça, bien il y a la vie qui s’ajoute!

Peut-être que t’es en ta phase ovulatoire, mais que tu vis un deuil. Un deuil amoureux, le deuil d’une personne chère… Ça aussi, c’est autre chose.

Fait que bref, il faut venir bien doser, bien choisir son moment pour s’entraîner, puis surtout, sur un système qui est déjà taxé par le stress, on ne peut pas se surentraîner là-dessus.

Fait que ça va être la marche douce. Oui, la marche n’est pas un sport de mémé. La marche — même si on marche rapidement — aussi, on peut marcher. Si vous avez un tapis roulant, marcher avec inclinaison. Donc venir travailler quand même un petit peu le cardio, mais sans être démesuré.

Du yoga, yin yoga, restauratif, du vinyasa ou du hatha très doux… Ça aussi, ça peut aider.

Aussi, super important d’intégrer des techniques de régulation. Aussi, améliorer la qualité du sommeil. Je sais, ça, c’est tout un challenge. Parce que justement, quand les taux de cortisol sont élevés, souvent les clientes vont me dire : « J’ai pas d’énergie le matin, ça me prend deux, trois cafés pour fonctionner… » Souvent, elles prennent du café aussi dans l’après-midi.

Et elles arrivent le soir, à l’heure du coucher, l’énergie dans le tapis : « Je suis pas capable de dormir! » Là, elles doivent se relever tôt le lendemain. Fait que ça devient un cercle un petit peu vicieux, comme j’expliquais tout à l’heure.

Alors, un sommeil réparateur, c’est vraiment essentiel pour bien réguler vos niveaux de cortisol. Et créez-vous une routine de dodo. Le corps adore les rituels, puis ça lui indique : « OK! » Par exemple, moi, ce que j’aime faire : j’ai ma petite tisane « À la rescousse de maman » de DavidsTea, que j’adore.

Je fais ma tisane, je sors mon carnet pour faire mes gratitudes de la journée, parce que j’aime toujours terminer — peu importe comment s’est passée la journée — je termine toujours ma journée sur la gratitude.
Qu’est-ce que j’ai aimé de ma journée? Qu’est-ce qui s’est passé? Puis aussi une chose : qu’est-ce que je peux améliorer demain?
Et pas pour se taper sur la tête, mais pour se dire : « OK, peut-être que je l’ai échappé aujourd’hui sur ce point-là, mais regarde tout ce qui s’est passé de beau. Et je vais m’améliorer demain. »

Je couche aussi sur papier tout ce que j’ai à faire pour le lendemain, pour pas que je sois dans mon lit en train de me dire : « OK, faut que je fasse ça… » Pis là, me relever trois fois parce que j’ai oublié d’écrire ça sur ma to-do liste.
Donc je m’assure de faire ça juste en fin de soirée.

Après ça, je me prépare un petit moment. J’aime allumer une chandelle ou faire brûler de l’encens. Vraiment un petit moment pour moi.
Ça peut passer par un auto-massage au niveau du visage, des trapèzes, de la nuque… tranquillement, indiquer à mon corps : « C’est le temps de se détendre. »

J’évite les écrans aussi le soir. Et moi, personnellement, à 8h — parce que je me lève quand même tôt, entre 4h et 5h30, dépendamment des journées — donc généralement, 8h30-9h max, je suis au lit et je suis prête pour une bonne nuit de sommeil.

Alors créez-vous un rituel qui fait que votre corps va attendre ces moments-là. Et tranquillement aussi, ça vous permet d’avoir un temps un petit peu pour vous.

Et si vous avez des enfants, faites ce rituel-là aussi avec eux!
On le fait naturellement, sans doute : l’heure du bain, après ça on met le pyjama, après ça on lit une histoire…
Fait qu’il y a quelque chose qui prépare l’enfant à aller se coucher. C’est pas comme : « OK, go, va te coucher tout de suite! »
Tu fais toutes tes tâches ménagères, puis tu t’en vas te coucher, pis tu te demandes pourquoi tu peux pas relaxer.

Mais les moments où je termine de travailler plus tard — par exemple parce que je suis sur mon projet de recherche ou en fin de session — j’spinne un peu dans mon lit.
Tandis que si je déroge pas de ma routine, que je m’assure de garder ce rituel-là, bien quand j’arrive au lit… en 10 minutes, je suis partie. Ciao! Ciao! Donc, créez-vous un rituel. Ça va vous aider à ce niveau-là.

Intégrez aussi des techniques de régulation du système nerveux. Ça, j’en suis très fan. Au studio Namasté & Coco Latté, on a beaucoup d’outils de neurohacking pour vous aider à venir réguler votre système nerveux.

Donc ça peut passer par la méditation, par la pleine conscience, par la respiration profonde… être dans la conscience du moment présent.

Parce que le corps vit au moment présent. Mais il fait pas la différence entre ce qui est imaginé dans ta tête — par exemple, quand tu es anxieuse parce que tu as une présentation dans cinq jours — et ce qui se passe réellement ici et maintenant.

Donc, même si tu te dis : « OK, je suis chill, je suis devant la télé, je suis super relax », mais que ta tête est dans le « OK, faut que je pense à ça, faut pas j’oublie ça »… quelque chose d’anxiogène, le corps, lui, il réagit pareil.

Fait que quand on se ramène dans les sensations, le corps va dire : « Bien moi, je suis relax, je suis devant la télé. » Donc : écoutez votre corps, connectez-vous à lui, ressentez ce qui se passe dans votre corps… Puis tranquillement, ça travaille à apaiser la réponse de stress et à venir réguler, évidemment, les taux de cortisol.

Donc ça, on a vraiment beaucoup d’outils au studio Namasté & Coco Latté, un beau membership de ce côté-là. Alors venez nous rendre visite pour vraiment apprendre à être calme et à mieux gérer votre stress.

Ça ne va pas empêcher — je le dis toujours à mes clientes — ça ne va pas empêcher le stress d’arriver dans votre vie. Par contre, ça développe une résilience face au stress.

Souvent, les gens vont me dire : « Avant, ça, ça arrivait et j’avais tendance à m’énerver. Et là, j’étais dans un calme légendaire! Toute ma tête était là. Et j’étais juste comme : “Non. Ça, ça fonctionne pas.” Je ne me suis pas énervée. »

Et ça a évité justement une catastrophe — que ça dégénère en dispute, en chicane, tout ça.
Pis j’me disais : « Wow! »

Ça, c’est vraiment ça. Des fois, c’est subtil.
On a l’impression que parce qu’on régule son système nerveux, il va se passer quelque chose d’extraordinaire. Mais non. C’est dans nos réactions du quotidien que là, ça va changer.

Aussi, les adaptogènes.
Je vous encourage, par contre, à vérifier avec votre médecin ou votre pharmacien, vous assurer que ça ne contrevient pas à votre médication.

Parce que — vous prenez l’ashwagandha, autre adaptogène, ou le basilic sacré — moi personnellement, je suis assez fan du basilic sacré dans mes périodes de stress. Je le prends en teinture dans mon eau, j’aime beaucoup.

Ce sont des plantes qui ont été étudiées pour leur capacité à augmenter la résilience du corps face au stress. Alors ça peut être de beaux outils. J’utilise toujours les suppléments avec parcimonie, parce que ça reste des béquilles. Ça reste des molécules actives pour le corps.
Et il n’y a pas un supplément universel pour tout le monde.

Un supplément peut être vraiment bon pour une personne, parce qu’on a tous des génétiques différentes. Donc ça peut être super bon pour quelqu’un… et pour une autre personne, ça va créer une réaction chimique qui n’est pas adaptée.

Si vous prenez des médicaments aussi, ça peut avoir des effets, contrecarrer vos traitements ou exacerber des effets secondaires.

Alors vraiment, je vous invite à consulter un professionnel de la santé qui pourra vous aiguiller à ce sujet. Mais ça peut être des outils qui aident temporairement quand vraiment toutes nos ressources autour de nous ne fonctionnent pas, ou qu’on vit une grande période de stress.

Et enfin, on a tendance à l’oublier : on est des bibittes sociales.
Et on est dans une ère où — bon, si vous êtes célibataire, si vous vivez seule — vous savez à quel point c’est difficile.

Moi, personnellement, je suis heureuse de travailler en studio, d’avoir ça, de travailler avec des gens en ostéopathie et tout, parce que j’ai vécu, pendant la pandémie, le tout-en-ligne, seule chez moi. C’était assez rock’n’roll, merci.

Et j’ai réalisé à quel point le lien social est important dans la régulation du système nerveux. Parce que oui, il y a l’autorégulation — se réguler soi-même — mais il y a aussi toute la corrégulation. D’avoir une personne qui vous aide, qui vous supporte, qui vous écoute… Des fois, le support, là… des fois, c’est juste ça.

Des fois, je vais appeler une amie, juste j’ai besoin de ventiler. J’ai pas besoin de conseils, j’ai pas besoin de refaire le monde. J’ai juste besoin de ventiler. Pis quelqu’un qui dit : « OK, j’adore comment tu te sens. » Tout simplement, qui tient cet espace-là pour moi. « Vas-y, ventile. »

Pis je le fais aussi avec mes amies. Et c’est tellement important. Ça tisse des liens super, super profonds. De prendre des gens dans nos bras, il y a de l’ocytocine qui est sécrétée. Fait que vraiment, cultiver des liens sociaux positifs, ça a tellement d’effets bénéfiques sur le système nerveux.

Alors dites-moi en commentaire les trucs que vous faites, ce que vous faites déjà pour réguler votre système nerveux… Ou encore, c’est quoi vos enjeux personnels?

J’aime vraiment toujours ça vous lire.

Et si ces épisodes de podcast résonnent avec vous, je vous encourage à les partager avec le plus de femmes possibles autour de vous, à me taguer aussi — ça me fait toujours plaisir de vous repartager en stories, parce que je fais tout ça pour vraiment aider les femmes à vivre mieux,
et je partage avec vous des informations que j’aurais tellement aimé savoir au début de mon cheminement, quand je me battais contre la maladie, que je ne savais pas à quel point mon mode de vie, pis la régulation de mon système nerveux, pouvaient faire une différence.

Alors, ça me fera plaisir de vous lire… et sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode.

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