Dans cet épisode du Coco Latté Talk, je souhaite te donner quelques pistes à explorer si tu souffres du syndrome de l’intestin irritable (SII).

Si je pouvais remonter le temps, voici les étapes que je suivrais dès le début de mon parcours pour mieux gérer le SII. Mon approche basée sur mes apprentissages en naturopathie et en ostéopathie. Soutenue par les dernières données scientifiques, elle permet de créer un mode de vie sain durable.

1. Réguler mon système nerveux en priorité

Le lien entre le système nerveux et les inconforts digestifs est souvent sous-estimé. Pourtant, une dérégulation du système nerveux se veut maintenant l’hypothèse consensuelle quant à la cause première du SII. Si je recommençais mon cheminement, je mettrais la régulation du système nerveux au cœur de ma stratégie.

Par exemple, intégrer des pratiques comme la cohérence cardiaque, la méditation ou simplement des affirmations positives au réveil peut faire une énorme différence. Se parler avec bienveillance – « Tout va bien, je suis en sécurité » – aide à diminuer les réponses de stress et à apaiser le système digestif. Ces techniques, combinées à un travail de fond en psychothérapie pour adresser les traumas passés, m’ont offert un sentiment de stabilité intérieure.

2. Évaluer mon alimentation avec une approche structurée

Un autre aspect essentiel serait d’explorer la diète FODMAP, accompagnée d’une nutritionniste. Cette diète aide à identifier les aliments qui exacerbent les symptômes. Dans mon cas, la diète paléo auto-immune était toutefois plus adapté à ma condition.

Cela dit, ces diètes restrictives ne sont qu’une étape transitoire. Je privilégierais ensuite une alimentation 80-20 : 80 % d’aliments bruts et non transformés (légumes, fruits, viandes…) et 20 % pour un peu de flexibilité. Ce modèle est moins contraignant et plus réaliste à long terme.

3. Adopter des rituels de bien-être

La gratitude est un outil sous-estimé mais incroyablement efficace. Noter chaque jour ce qui va bien dans ma vie – même de petites choses – m’a aidé à changer mon focus mental. Le soir, je réfléchissais aussi à ce qui pouvait être amélioré, mais toujours dans un esprit constructif, sans culpabilité.

Le SII peut sembler complexe à gérer, mais une approche globale – centrée sur le système nerveux et les saines habitudes de vie – peut véritablement transformer ta qualité de vie. Si je l’avais compris plus tôt, j’aurais gagné des années de bien-être.

Les pépites de cet épisode :

  • La régulation du système nerveux est essentielle pour la santé digestive.
  • Le neurohacking peut aider à calmer le système nerveux.
  • Adopter des habitudes de vie saines est crucial pour le bien-être.
  • Le sommeil ne doit jamais être sacrifié pour d’autres activités.
  • Le journaling est un outil puissant pour libérer les émotions négatives.
  • L’évolution personnelle des femmes a un impact positif sur leur entourage.

Souvent, réguler le système nerveux règle une grosse partie du problème.

- MF Pellerin

MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 00:00 Introduction au parcours de santé holistique
  • 00:29 Mon expérience avec l’intestin irritable
  • 03:43 Régulation du système nerveux et neurohacking
  • 07:53 Adopter des habitudes de vie saines
  • 15:27 L’alimentation 80-20 et la diète FODMAP
  • 17:42 Conclusion et impact de l’évolution personnelle

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RESSOURCES

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 21

 

Salut les beautés! Re-bienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors aujourd’hui, je vous jase de ce que je ferais si j’étais au début de mon cheminement avec l’intestin irritable. Pour la petite histoire, j’ai été diagnostiquée avec l’intestin irritable en 2015. Depuis que je suis jeune, j’ai toujours eu des problèmes digestifs et, en 2015, cela a atteint un sommet. J’ai donc été diagnostiquée par un gastro-entérologue avec l’intestin irritable.

Deux conseils m’ont été donnés à ce moment-là. Le premier était de suivre la diète FODMAP avec une nutritionniste. Malheureusement, cela n’a rien donné dans mon cas. Je réagissais à tout. Même après avoir éliminé tous les aliments déclencheurs, j’avais encore plein de symptômes digestifs. Et dès qu’on essayait de réintroduire quoi que ce soit, c’était la catastrophe. Donc, pour moi, la diète FODMAP n’a pas fonctionné, même si elle aide beaucoup de personnes avec l’intestin irritable. Mais il faut dire que j’ai aussi la maladie d’Hashimoto, une maladie auto-immune qui affecte la glande thyroïde.

Dans mon cas, c’est plutôt la diète paléo-auto-immune qui a fonctionné. Je vous encourage toujours à consulter une nutritionniste pour trouver ce qui fonctionne pour vous.

Le deuxième conseil qu’on m’a donné était de gérer mon stress. Mais là, je me disais : « Gérer mon stress? Je fais du yoga depuis des années, je médite… de quoi parle-t-on? » J’avais l’impression que mon stress était bien géré. Mais non, en réalité, ce n’était pas du tout le cas. Comme plusieurs personnes, je faisais un peu de méditation ou de yoga ici et là, mais le reste du temps, je restais complètement stressée et dérégulée.

Quand on grandit dans un environnement dysfonctionnel où, très jeune, notre système sympathique est constamment activé – en raison de violences verbales, physiques ou d’autres formes d’abus – on développe une hypervigilance. Cela fait que notre système nerveux reste en état d’alerte en permanence. On finit par penser que c’est « normal » parce qu’on a vécu comme ça toute sa vie. Mais les études montrent que cela crée un terrain fertile pour les troubles intestinaux, gastrointestinaux et les maladies auto-immunes.

C’est là que j’ai réalisé que, même avec du yoga et de la méditation, il fallait une approche plus intentionnelle pour réguler mon système nerveux. Et ça, ce n’est pas une activité qu’on fait une fois de temps en temps. Il faut s’y engager quotidiennement, plusieurs fois par jour, mais pas forcément pour de longues périodes. Pas besoin de passer quatre heures en lotus à méditer! La clé, c’est d’intégrer des outils simples et pratiques dans votre quotidien, surtout si vous jonglez avec un emploi prenant et des enfants.

Par exemple, en quelques minutes, on peut désactiver une réponse de stress et basculer en mode parasympathique. Si j’étais au début de mon cheminement avec l’intestin irritable, je commencerais par là : réguler mon système nerveux avec des outils comme le neurohacking.

Le neurohacking, je vous en parle souvent. Cela implique de passer directement par le corps pour calmer le système nerveux. Parce que souvent, quand les gens commencent à méditer, ils s’assoient sur leur coussin en pensant qu’ils doivent arrêter de penser. Mais c’est comme si je vous disais : « Ne pensez pas à un tigre rouge. » Et tout ce que vous faites, c’est imaginer un tigre rouge dans votre tête!

Donc, ça peut être le même principe. T’es en train de te dire : « Il ne faut pas que je pense, il ne faut pas que je pense, il ne faut pas que je pense », mais ce n’est pas ça, la méditation. La méditation, c’est d’apprendre à se détacher un petit peu de ses pensées. Mais quand tu commences, il faut vraiment que tu donnes un objet d’attention à ton mental. Parce que ton mental est habitué, il n’est pas dompté. C’est comme un cheval fou. Ton mental va dans toutes les directions, puis toi, tu essaies de le monter. Ça n’attend pas. Fait que, il faut que tu lui donnes un objet d’attention. Donc, c’est, par exemple, le cheval : tu vas tranquillement commencer à l’apprivoiser. De la même façon, pour ton mental, tu vas dire : on commence à focusser sur la respiration.

Et tu vas perdre ton focus probablement mille fois au cours d’une première séance de méditation. Tu vas perdre ton focus continuellement, mais tu le ramènes : « Non, non, je t’ai dit, reviens ici. » Puis avec douceur. Pas en disant : « Voyons, qu’est-ce que tu fais? » Ça, ça dérégule le système nerveux. Avec douceur : « Attends, attends, t’es reparti dans tes pensées, reviens ici. On focusse sur la respiration. »

La cohérence cardiaque : il y a une application qui s’appelle RespiRelax+ qui est vraiment chouette pour débuter parce que tu suis une boule qui monte et qui descend. C’est quelque chose d’un petit peu hypnotique. Alors ça, déjà, ça peut être un beau outil de neurohacking. D’activer aussi le nerf vague, par exemple, juste en fredonnant, en fermant la bouche. On fredonne. Et j’ai réalisé que, depuis que je suis toute petite, quand j’ai des grosses périodes de stress, d’anxiété, naturellement, je vais me mettre à fredonner.

Alors, ça vient activer le nerf vague, qui est un nerf important du système parasympathique. Donc, travailler en régulation du système nerveux, c’est vraiment la clé. Puis je suis en train de faire mon projet de recherche sur l’apport de l’ostéopathie pour réduire l’hypersensibilité viscérale chez les femmes atteintes d’intestin irritable. Puis, c’est par des manœuvres lentes, très douces, en axant beaucoup sur une respiration calme, lente, profonde, que tout ça dans la peau a des petits récepteurs qui s’appellent, surtout au niveau digestif viscéral, des récepteurs qui s’appellent ruffinis et interstitiels.

Et ces récepteurs-là, quand ils reçoivent un signal comme « OK, il y a une manœuvre lente, profonde, calme », ils provoquent une réponse vagale. Donc, de calme, on active le système parasympathique. Alors, mon but, c’est de voir si, effectivement, avec l’ostéopathie, on peut venir calmer l’hypersensibilité viscérale.

Parce que chez les gens atteints d’intestin irritable, on développe une hypervigilance, finalement, une hypersensibilité au niveau du ventre. Pour quelqu’un, un petit gargouillis, ça ferait : « On s’en fout, le petit gargouillis. » Mais pour une personne qui a une hypersensibilité viscérale, un petit gargouillis, c’est comme : « Non, OK, attends, il se passe quelque chose, ce n’est pas normal. » On devient un petit peu trop conscient de tout ce qui se passe au niveau de la digestion. Puis là, ça encourage à stresser parce qu’on est comme : « OK, bien, je vais peut-être avoir… »


Des symptômes. Est-ce qu’il y a une toilette proche? » Donc, on devient un petit peu en mode panique. Alors, c’est super important de venir réguler le système nerveux pour tranquillement désamorcer cette réponse d’hypersensibilité. Alors, je vous en donnerai des nouvelles au fur et à mesure que mon projet de recherche avance.

Déjà, ce que vous pouvez faire, aussi, en plus de la méditation, de la respiration consciente, du yoga restauratif : il y a plusieurs ressources sur ma chaîne YouTube, des séances de yoga qui sont très appréciées, qui permettent vraiment d’apaiser, finalement, le ventre. Parce que quand on apaise le système nerveux, qu’on plonge en mode parasympathique, ce que ça fait, c’est que ça vient diminuer la perception de la douleur. Alors, ce sont vraiment de beaux outils à utiliser et je recommande toujours : c’est la première chose à aborder. Si vous avez l’intestin irritable, travaillez, travaillez définitivement à réguler votre système nerveux.

Aussi, j’adopterais de saines habitudes de vie, et ça, c’est large. Mais vous savez, chez Namasté & Coco Latté, j’aime ça vous aider. Je dis toujours que je crée des modes de vie sains. Donc, j’aime ça qu’une personne arrive dans mon bureau, que ce soit virtuel ou en personne, puis j’explore vraiment votre mode de vie en détail. Et là, je vois où ça accroche. J’ai travaillé avec suffisamment de femmes pour savoir tout de suite : « Ça, transforme ça. » Puis souvent, il y a des changements auxquels elles résistent difficilement. Et je leur dis toujours :

« Résiste, mais je te garantis que ça va être ton changement le plus payant. Tu vas avoir le meilleur retour sur investissement quand tu vas faire ce changement-là. » Puis finalement, elles le font, puis elles disent comme : « Mais voyons! » Tu sais, j’avais une cliente avant les Fêtes qui me disait : « Moi, le sucre, j’aime trop ça, le sucre. Je ne peux pas, je ne peux pas. Je ne suis pas capable de me détoxifier du sucre, je ne peux pas. » Puis j’ai dit : « OK, mais je peux te garantir qu’en matière d’intestin irritable, c’est le changement qui va avoir le plus bel effet. » Résiste, résiste. À la fin du programme, on a une rencontre, puis elle m’a dit :

« Ça fait deux semaines que j’ai arrêté le sucre, et ça fait deux semaines que je n’ai aucun inconfort digestif. » J’étais comme : « Voilà! » Donc, des fois, les petits changements auxquels on résiste… Là, je vous parle évidemment du sucre raffiné qui se glisse dans beaucoup de choses. On ne réalise pas : les boissons gazeuses, plein de sucre. Des fois, les boissons sans alcool aussi sont remplies de sucre. Donc, faites attention. L’OMS recommande 50 grammes de sucre par jour. Donc, allez voir un petit peu ce que ça peut être pour votre ratio, puis n’hésitez pas à consulter une nutritionniste qui pourra vous aider de ce côté.

J’adopterais aussi une routine de sommeil. C’est super important. Si vous vous levez et vous vous couchez à n’importe quelle heure ou si vos nuits sont trop courtes… Puis souvent, mes clients ont l’impression : « Ah, je n’arrive pas à tout faire dans la journée, alors je vais sacrifier une heure de sommeil. » Je leur dis : « Non, ça ne fonctionne pas comme ça. Tu vas créer un déficit de sommeil. »

Ça, ça va juste taxer encore plus ton corps, puis encourager encore plus la sécrétion de cortisol, qui est déjà bien importante. La routine de sommeil, on ne la sacrifie jamais, jamais, jamais, jamais, jamais. Je dis toujours : on ne sacrifie jamais le sommeil. Surtout pas pour, par exemple, aller s’entraîner et me dire : « Oui, mais je vais me lever plus tôt. » Si tu te lèves plus tôt, tu te couches plus tôt, parce qu’il faut que tu aies ta bonne nuit de sommeil. Et de couper la lumière bleue aussi le soir va tellement changer votre routine de sommeil.

Aussi, le journaling. Moi, ça fait des années que je fais ça, des dump letters. C’est vraiment des lettres dans lesquelles tu te décharges. Tu ne dirais jamais, jamais ça à personne, vraiment. Toute ta rage, toute ta colère. Souvent, ce sont des émotions de bas niveau que tu vas jeter là-dessus. C’est rare que tu vas écrire : « Eh, je suis hop la vie! » Non, non, tu déverses. Tu déverses tout. Tout ça sur la feuille. Puis évidemment, après ça, tu brûles ça dans un endroit sécuritaire où tu le détruis bien comme il faut pour que personne ne tombe là-dessus. Mais c’est le temps de te vider.

Et c’est tellement… Pis vraiment, je t’encourage à le faire même à la main. Il y a quelque chose de… physiquement, tu le sors de toi. Et ça, c’est extraordinaire. C’est un outil de libération très, très, très puissant. Puis tu peux même faire, à la fin, un geste symbolique : « OK, tout ceci ne me pollue plus. Je n’en veux plus, ça suffit. »

Et si c’est à quelqu’un, par exemple, tu le rends « à qui de droit ». Pas dans la haine ou quoi que ce soit, juste pour vraiment couper les liens. Alors, ça, c’est quelque chose que je fais régulièrement dès que je sens que j’ai de la colère. Puis des fois, je ne sais même pas pourquoi. Mais c’est juste : envers qui j’ai de la colère? Je vais m’asseoir, puis là, ça sort : « OK, ben j’avais pas raison de laisser cette situation me mettre dans cet état-là. » OK, je vide, je vide, je vide, je vide. Donc, c’est très intéressant de brûler ou de détruire la lettre après, je le répète.

Et le journaling aussi positif. Donc, j’aime toujours, je l’ai fait au début de cette année, je l’ai fait aussi quand je veux voir quelque chose se manifester. C’est que je m’écris une lettre au futur. Comme là, chaque début d’année, je m’écris une lettre datée du 31 décembre. Comme cette année, 31 décembre 2025, avec tout. Puis j’écris comme si tout ce que je voulais dans l’année s’était matérialisé. « Ah, je suis tellement contente parce que cette année, j’ai atteint ceci, cette année, j’ai fait ça, je me sentais comme ça, je me sentais comme ci… »

Et de mettre beaucoup l’emphase sur les émotions, sur ce que vous ressentez. Parce que c’est avec les émotions fortes, autant positives que négatives, qu’on crée des circuits neuronaux solides, et souvent les émotions qu’on vit sans cesse au quotidien. Des fois, comme récemment, je réalisais, je me disais : « Aïe, je me lève encore stressée le matin, d’où ça vient ? » Pour explorer finalement avec une de mes thérapeutes que, quand j’étais jeune, quand je me réveillais le matin, je devais scanner mon environnement parce que c’était : « OK, mon père est dans quel mood ? » Mon père était assez violent.

C’est comme : « Il est dans quel mood aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’on va faire ? Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ? » Fait que ça, fallait que j’examine mon environnement, pour savoir : « C’est une bonne journée ou est-ce que je marche sur des œufs ? » Je ne savais pas trop. Donc, déjà juste ça. Puis après ça, quand j’ai commencé à travailler en journalisme, c’était à l’époque où on avait des petits cellulaires flip-flop.

Puis mon cellulaire, bien, il était ouvert parce que je travaillais de nuit. Mais le matin, j’avais mes affectations journalistiques pour la journée. Fait que je me réveillais avec un appel du genre : « OK, bien, à 9 heures, puis à 11 heures, il faut que tu sois en conférence de presse. » Mais là, ça faisait trois heures que j’étais couchée parce que j’avais fini mon chiffre à 6 heures à la radio. Fait que c’était un peu tout ça. Tous les résidus de tout ça font qu’encore aujourd’hui, le matin, je me réveille comme : « Non, OK. »

Fait que tout de suite, c’est de rephraser : « Hé, tout va bien. T’es en sécurité, t’as une belle journée devant toi. » De rephraser ça, parce que si les émotions vives qu’on vit régulièrement deviennent comme une seconde nature, elles laissent une empreinte sur notre système nerveux. Et là, on les reproduit continuellement. Fait qu’il faut les rephraser, puis ça, ça demande du temps, de la patience, de la bienveillance.

Des fois, j’ai encore justement des réactions de mon ancienne vie, puis après ça, je me dis : « Comment ça ? » Et là, je me dis : « Non, non, non. » Ça, ça dérègle le système nerveux. Reviens ! Comme du gentle parenting, mais avec toi-même, ton enfant, ton propre enfant blessé, comme : « Tout va bien. »

De créer la relation de sécurité aussi, si vous avez vécu des traumas d’enfance. Donc, de créer la relation de sécurité avec soi-même. Parce que souvent, bien, on n’avait pas la relation de sécurité avec nos parents, sur qui on devait compter, ou les gens qui prenaient soin de nous. Donc, de venir créer cet état de sécurité avec soi aide beaucoup. J’ai beaucoup travaillé là-dessus en psychothérapie, justement.

Ça m’a grandement aidée. Donc, de rephraser tout ça fait que le journaling va beaucoup aider à ce niveau-là. De rephraser. Puis là, justement, je vous dis de le faire mentalement, mais si ça vous aide, de le faire à l’écrit : « Hé, tout va bien, je suis en sécurité. » De le faire aussi au début de chaque jour. J’aime beaucoup la gratitude. Matin et soir, je me lève, j’ai de la gratitude : pourquoi ? Le soir : « OK, qu’est-ce qui s’est passé dans ma journée ? Qu’est-ce qui s’est bien passé ? » Puis si, des fois, il y a des choses qui se sont moins bien passées, bien : « Comment je peux m’améliorer la prochaine fois ? » Sans se taper sur la tête : « J’ai fait du mieux que j’ai pu avec les outils que j’avais. Quel outil ça me prend pour passer à un autre niveau ? »

Il y a aussi l’alimentation 80-20. Donc là, je vous le répète souvent, je vous encourage toujours à aller voir. Ça, c’est votre hygiène de base : un psychologue, médecin, nutritionniste. Allez voir ce trio-là. Donc, la nutritionniste va vraiment vous permettre d’identifier où ça ne va pas dans votre alimentation, comment l’optimiser.

Le tout, surtout en matière d’intestin irritable. Donc, c’est intéressant de passer par la diète FODMAP avec une nutritionniste qui va vous permettre d’identifier. Ça se peut que ce soit juste une catégorie ou quelques aliments qui te font réagir, puis ça change absolument tout pour toi. Donc, allez faire ce travail-là avec une nutritionniste. Puis ensuite, moi, j’aime beaucoup l’alimentation 80-20, parce que souvent, quand on a l’intestin irritable, on entre dans des diètes restrictives comme FODMAP.

Après ça, dans mon cas, j’avais essayé aussi la diète anti-candida. Puis finalement, bien, c’est la diète paléo auto-immune qui a le mieux fonctionné pour moi. Mais ce sont des diètes restrictives. Donc évidemment, c’est là pour un temps. On les utilise un temps pour venir calmer un peu la réponse du système digestif, la réponse du système immunitaire aussi. Puis après ça, tranquillement, on revient vers une alimentation un petit peu plus normale.

Mais personnellement, maintenant, je suis très fan de la diète 80-20. Donc, 80 % des aliments que tu mets dans ton panier d’épicerie, il faut que ce soient des aliments qui n’ont pas besoin d’étiquette. Fruits, légumes, viande, œufs, par exemple. Et l’autre 20 %, bien là, tu peux te permettre un petit peu plus de fun pour tes papilles, mais toujours, tu sais, s’assurer que ce n’est pas l’inverse. Ce n’est pas 20 % de sains et 80 % de malsains.

On joue là-dedans, puis je trouve que c’est une option. On est beaucoup moins dans la restriction. Parce que si t’es dans un mode de privation, de « je peux pas manger ça », tu vas juste te concentrer là-dessus, tu vas juste vouloir manger ça. Fait que je ne suis pas pour une approche très restrictive. Puis je pense qu’on peut avoir un mode de vie simple. Mais encore une fois, allez consulter une nutritionniste pour tout sujet quant à l’alimentation.

Alors voilà, ça complète mes petits conseils. Puis je sais, ça semble beaucoup, mais rappelez-vous, souvent, réguler le système nerveux règle une grosse, grosse partie du problème. Ça constitue, en fait, selon moi, l’élément central. Puis après, c’est du peaufinage. On vient peaufiner tout autour pour vraiment avoir un mode de vie qui supporte notre vitalité. Puis pas de le voir comme de la restriction. Moi, c’est devenu le style de vie dont je vous parle, le style de vie que j’enseigne, je l’incarne.

Je l’incarne, puis j’étais là où, sans doute, vous en êtes il y a 10 ans. Je travaillais comme journaliste culturelle. Qu’est-ce qui est ouvert le soir quand tu as fini ton shift à minuit ? C’est du fast-food ! McDo était à côté de chez moi. Arrête de prendre du McDo. Bouffe du McDo à minuit, va te coucher. J’avais sans doute pris aussi un verre d’alcool, peut-être, à la fin de l’événement.

Je ne prenais pas de temps pour prendre soin de moi, j’avais le stress dans le tapis, je me surentraînais. Puis je n’ai pas tout changé du jour au lendemain. La transformation s’est faite sur 10 ans. Par contre, il y a des choses que je me dis : « Aïe, comme la régulation du système nerveux. Si j’avais intégré ça quand j’ai été diagnostiquée avec Hashimoto, je sais que ça aurait tout changé pour moi. Parce que quand je l’ai fait, j’ai fait comme… Pourquoi je n’ai pas fait ça avant ? Mais je n’avais pas cet outil-là, il fallait que je passe par là pour pouvoir vous enseigner quoi faire et quoi ne pas faire.

Puis après, il faut que ça cadre avec votre idéologie, avec votre mode de vie à vous. Je suis là, je vous donne des choses. Vous puisez dans ce qui résonne pour vous. Si ça ne résonne pas pour vous, si ça ne fonctionne pas, ça va aller à contre-courant, puis vous n’aurez pas les résultats désirés. C’est pourquoi c’est important d’adapter ça à votre mode de vie à vous. Alors, n’hésitez pas si vous avez des questions, si vous avez des demandes spéciales d’épisodes de podcast, laissez-moi savoir aussi en commentaire.

Et d’ailleurs, n’hésitez pas à laisser un 5 étoiles si ce podcast vous parle. Donc, plus il y a d’interactions, plus il y a d’avis, bien, plus je peux partager finalement avec vous tout ce qui m’a aidée dans mon cheminement, dans l’espoir que ça vous aide à rayonner. Parce que je crois fondamentalement que, bien, je crois beaucoup que l’évolution passe par les femmes. Et je pense que quand une femme rayonne, bien, quand tout être humain, en fait, rayonne, ça impacte tellement tout autour, tellement de gens.

Ça devient contagieux, puis plus que jamais, on a besoin de lumière aujourd’hui. Alors, n’hésitez pas à partager à vos proches. Et sur ce, on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode.

 

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