2024 a été une année marquante pour moi. Une année de défis, de réflexions profondes et d’immenses évolutions. Chaque étape m’a appris quelque chose sur moi-même, sur les autres et sur la vie.

Dans le tout dernier épisode de l’année du Coco Latté Talk, je te partage mes cinq plus grandes leçons. Elles sont le fruit de mes expériences, de mes victoires, mais aussi des moments plus difficiles. Mon souhait? Que ces leçons résonnent en toi et t’inspirent à avancer avec audace et douceur dans ta propre vie.

1. L’importance de poser ses limites (et de les faire respecter)

Si j’ai bien appris une chose cette année, c’est que poser des limites est un acte d’amour envers soi-même. J’ai appris à dire non, à reconnaître ce qui ne me sert pas, et à ne pas m’excuser de protéger mon énergie.

Beaucoup de gens, y compris moi-même, croyaient que poser des limites était égoïste. Mais en réalité, c’est tout l’inverse : c’est un acte de respect envers soi-même. Quand tu te respectes, les autres apprennent à le faire aussi.

2. Choisir l’amour de soi avant tout

Cette année, j’ai vraiment compris que tout commence par l’amour de soi. Ce n’est pas une question de perfection ou de performance. C’est une décision quotidienne, celle de s’aimer malgré ses imperfections, d’honorer ses besoins et de se traiter avec douceur.

L’amour de soi est la fondation sur laquelle tout le reste repose. Et quand tu t’aimes, tu traverses les épreuves avec plus de légèreté, parce que tu sais que tu peux compter sur toi-même.

3. Aller chercher de l’aide : on ne doit pas tout faire seule

2024 m’a appris que demander de l’aide, ce n’est pas un signe de faiblesse, mais de force. Pendant longtemps, j’ai cru que je devais tout gérer seule, mais cette année, j’ai appris que s’entourer des bonnes personnes peut tout changer.

Qu’il s’agisse d’un mentor, d’un thérapeute ou d’amis de confiance, l’aide extérieure m’a permis de grandir, de m’alléger et d’atteindre mes objectifs plus rapidement. Parfois, la clé, c’est simplement de reconnaître qu’on n’a pas à tout porter seule.

4. Oser ses rêves (parce qu’on regrette toujours ce qu’on n’a pas osé)

Cette année, j’ai fait des choix qui me faisaient peur, mais qui étaient essentiels. Et tu sais quoi? J’ai réalisé qu’oser, même quand c’est inconfortable, est toujours la bonne décision.

Ce n’est pas l’échec qui fait mal. Ce qui fait mal, c’est de ne pas avoir essayé. Alors, ose. Fais le saut. Crois en toi. Parce que la vie est trop courte pour rester dans ta zone de confort.

5. La gratitude et la visualisation : des pratiques qui changent tout

Si je devais garder une seule habitude, ce serait celle-là. La gratitude et la visualisation ont transformé ma vie. Chaque soir, je note trois petites choses pour lesquelles je suis reconnaissante. Ce simple geste me ramène toujours à ce qui va bien, même dans les moments difficiles.

Et la visualisation? Elle m’a permis de donner vie à mes rêves en les visualisant comme s’ils étaient déjà réalisés. Ces deux pratiques ne sont pas juste des outils, elles sont de véritables catalyseurs de transformation.

Et toi, quelles leçons retiens-tu de 2024?

Quels petits gestes vas-tu intégrer dans ton quotidien pour faire de 2025 une année encore plus lumineuse?

Je te souhaite une magnifique fin d’année, remplie de clarté, de courage et d’amour pour toi-même. 2025 t’attend.

Les pépites de cet épisode:

  • L’importance de poser des limites et de les faire respecter.
  • Choisir l’amour de soi est essentiel pour le bien-être.
  • Il est crucial de remplir sa coupe avant d’aider les autres.
  • L’autotrahison affecte notre système nerveux.
  • Chercher de l’aide est un signe de force, pas de faiblesse.
  • Se respecter soi-même est la clé pour être respecté par les autres.
  • Il est essentiel de questionner nos jugements sur les autres.
  • S’entourer de personnes inspirantes accélère notre croissance personnelle.
  • Oser ses rêves est crucial pour éviter les regrets.
  • Les décisions prises avec les meilleures intentions ne doivent pas être regrettées.
  • La gratitude et la visualisation sont des outils puissants pour transformer notre mentalité.
  • La peur du manque peut être très taxante sur notre bien-être.
  • Visualiser nos objectifs aide à les concrétiser.

On regrette juste ce qu’on n’a pas osé.

- MF Pellerin

MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE

  • 00:00 Leçons de vie pour 2024
  • 08:11 L’importance de l’amour de soi
  • 19:13 Réflexion sur le jugement et l’auto-évaluation
  • 25:45 L’importance de la gratitude et de la visualisation

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RESSOURCES

Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.

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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 16

Rebienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors, dernier épisode de la saison. Tellement excitée. Donc aujourd’hui, je vous jase évidemment de mes grandes leçons de 2024 dans l’espoir que ça vous inspire et dans l’espoir aussi que vous partagiez vos bons coups avec moi, vos bons coups de 2024, quelles ont été vos grandes victoires, vos réalisations. Parce que celles qui sont dans mon univers, au studio par exemple, vous le savez, j’aime beaucoup vous faire faire votre vision board pour la prochaine année, mais j’aime ça aussi vous faire faire votre mur des victoires, parce que ça vous dit : « C’est tout ce que j’ai accompli dans la dernière année ! » Donc ça vous porte pour pouvoir réaliser finalement votre grande vision de 2025. Alors vous m’en donnerez des nouvelles, si ça vous dit de partager avec moi dans les commentaires, n’hésitez pas non plus.

Laissez un 5 étoiles permet vraiment à mon contenu de se démarquer. Donc, sans plus tarder, mes bons coups de 2024. Alors, ce que j’ai appris surtout, c’est l’importance de poser ses limites et surtout de les faire respecter et de les respecter soi-même. Souvent, pas par… ben oui, parfois par manque d’amour envers soi, mais surtout par peur d’être rejeté, par peur de perdre l’amour des autres, on n’ose pas poser nos limites. Et si, comme moi, vous êtes une « people pleaser » en rémission, vous avez tendance à vouloir rendre les autres heureux, pensant que ça va vous rendre heureux, mais je pense que la première personne qu’on doit rendre heureuse, bien évidemment, c’est soi-même. Alors j’ai appris cette année plus que jamais l’importance de poser mes limites, de dire « ça suffit », j’ai appris dans ma relation.

Pendant deux ans, j’ai laissé passer, j’ai mis ça en dessous, j’ai laissé passer les mensonges, j’ai laissé passer les trucs nébuleux pour finalement réaliser dans les derniers mois à quel point ça taxait mon système nerveux. Et pour moi, en tant que neurohacker, qui travaille tellement à vous aider à réguler votre système nerveux, il s’est mis à y avoir une espèce de distorsion en moi. Mais attends, j’enseigne aux femmes à respecter leurs limites, j’enseigne aux femmes à réguler leur système nerveux, et moi de l’autre côté, je suis dans la relation la plus intime de ma vie avec mon partenaire, et bien mon partenaire ne respecte même pas la limite que je lui pose, qui est mon cadre : moi, c’est quoi mon cadre d’engagement, c’est quoi mon cadre de fidélité, et c’est pas respecté. Et souvent, ce qu’on ne réalise pas, c’est qu’on va vouloir pousser la personne à nous respecter, mais si, pendant plusieurs fois dans la relation, on ne pose pas ses limites, on ne dit pas comme « OK, ça, c’est non transgressable ».

Une limite qui est transgressée une fois, OK. À la limite, tu ne savais pas ma limite. Drôle de jeu de mots! Mais peut-être que tu ne savais pas ma limite. OK. Une deuxième fois, attends, je t’ai dit que c’était important pour moi. Et la troisième fois, c’est out. Donc ça, c’est ma nouvelle règle. Et même, j’aurais dû l’appliquer beaucoup plus tôt parce que ce qui arrive, c’est que si, continuellement, vous acceptez que vos limites soient transgressées dans une relation, l’autre personne, même si c’est inconscient, même si ce n’est pas méchamment, l’autre personne sait que cette limite peut être transgressée parce que vous êtes encore là. Donc pourquoi cette personne-là respecterait votre limite si vous êtes encore là ? Et souvent, c’est ça qui fait que la rupture est un petit peu inévitable. C’est que tu t’exprimes, tu t’exprimes, tu poses une limite, tu poses une limite. Et à un moment donné, moi j’ai fait, ça suffit ! Cette limite-là n’est pas respectée, je ne peux plus vivre comme ça. Ça dérégule mon système nerveux. Et de l’autre côté, la personne a explosé et ne pouvait pas accepter ça.

Alors, l’importance de poser ses limites et de les faire respecter dès le départ. Puis votre job, ce n’est pas de forcer les autres à respecter vos limites. Ce que je veux dire par faire respecter ses limites, c’est que si une personne n’est pas apte à respecter vos limites, cette personne-là n’a pas d’affaire dans votre vie. Vous partez ou vous laissez cette personne-là partir. Mais c’est important de poser ses limites et d’être ferme parce qu’après ça, ça impacte toutes les sphères de votre vie. Donc, je les ai posées beaucoup cette année.

Il restait ce noyau-là parce qu’en relation, j’avais tellement peur de perdre l’autre que je me disais : peut-être que ma limite n’est pas valable. Et l’autre personne va la remettre en question, la challenger, va dire, et là, si tu n’es pas assez ferme dans ta limite, ce qui va arriver, c’est que tu vas dire : bien, peut-être que je suis trop exigeante, hein, peut-être. Puis finalement, quand tu te mets à parler à des gens autour de toi, il y a des gens qui vont faire : aïe, aïe, aïe, aïe ! C’est comme moi, on me disait beaucoup : « Je ne sais même pas comment tu fais pour tolérer ça.  Moi, c’est inadmissible. » Et là, tout à coup, j’ai commencé à comprendre. OK, attends. Ma valeur mérite d’être respectée. Ma valeur est valable. Autant des hommes que des femmes me disaient ça, je me disais OK. Alors là, ça m’a fait prendre confiance en le fait que je pouvais poser mes limites puis que si cette personne n’était pas capable de l’accepter, cette personne n’avait juste pas à faire dans ma vie, tout simplement. Alors c’est important de poser ses limites aussi.

Chaque fois que vous dites oui quand vous avez envie de dire non, c’est une forme d’autotrahison. Et une autotrahison attaque le système nerveux. Et si constamment dans votre vie, vous êtes en train de taxer votre système nerveux parce que vous êtes en train de vous autotrahir… Et l’autotrahison aussi, ça peut être : « j’ai dit que je vais faire quelque chose, mais je ne fais pas ». Donc, il y a cette espèce de manque de confiance qui s’installe avec soi. Donc, c’est important de poser sa limite aussi avec soi, de dire : « non, je me suis dit que j’allais le faire ».

Au pire, par exemple, on parle d’entraînement, au pire, je vais m’entraîner, je vais adapter mon entraînement parce que je réalise que mon énergie n’est pas top en ce moment. Donc, je vais y aller, je vais aller faire une marche plutôt que d’aller faire un power Pilates, par exemple. Mais quand même, je me suis dit que j’allais bouger, je vais le faire. Donc, toutes ces formes-là de respect de vos limites, de respect de ce que vous dites, ça va tellement vous permettre, un, de calmer votre système nerveux et deux, de développer cette espèce de lien, de confiance.

Et de vous rendre confortable avec poser vos limites avec les autres. Parce que ça commence aussi par soi. Si on n’est pas capable de poser des limites avec soi-même, comment est-ce qu’on peut les poser avec les autres ? Donc, commencez par ça, posez les limites. Ça peut être de petites limites. Ça peut être justement d’apprendre à dire non. Peut-être qu’au début, vous allez vous justifier, mais non, c’est une phrase complète. Vous n’avez pas besoin du pourquoi puis de raconter votre vie au complet, ce qu’on a tendance à faire quand on a de la difficulté et quand on est un People Pleaser en rémission. C’est juste non.

Je ne peux pas, non, je ne suis pas disponible. Et là, avec le temps des Fêtes qui arrive, souvent il y a 1000 partys, puis on veut plaire à tout le monde, aller partout. Moi, je n’ai pas peur de dire : écoute, j’ai de l’énergie pour un party, par exemple. Donc, si tu veux, on réunit tout le monde, on fait un party, c’est correct, j’ai cette énergie-là, mais je n’ai pas de l’énergie pour 10 partys. J’ai besoin de me ressourcer, par exemple. Donc moi, c’est toujours mon temps de vacances, je me prends toujours deux à trois semaines de vacances dans le temps des Fêtes et c’est mon moment pour me ressourcer. J’haïs ça courir, 90 partys, je suis une introvertie.

J’aime ça, les petites réunions intimes, j’aime pas ça, les gros partys démesurés. Je suis bien dans un petit cadre intime. Donc, d’apprendre à poser, j’ai appris à poser mes limites parce que je me souviens, une année, j’avais un conjoint, puis ça me tentait pas d’aller dans un énième party chez ses amis. Puis je me suis dit, bien, je vais lui faire plaisir, on va y aller. Et quand on est arrivés au party, j’ai dû aller m’étendre dans la salle de bain parce que j’étais en train de m’évanouir.

J’étais : « Ça va pas du tout ! » Aussitôt que je me levais, j’avais la nausée, des étourdissements. Il a dû me ramener chez moi et j’ai passé la soirée couchée. Tandis que si j’avais posé ma limite, tout de suite, j’aurais fait : « Hey, sais-tu quoi ? Vas-y, va t’amuser. Moi, j’ai besoin de me ressourcer, j’ai besoin de me reposer. » Ben, je serais sans doute pas passée la soirée couchée. Mais plutôt, je serais emmitouflée, calme, peut-être avec un masque au visage, à bien prendre ça relax. Donc, notre corps nous parle aussi. Alors l’importance de poser ses limites, ça, c’était ma première leçon.

De l’année 2024, et ensuite l’importance de choisir l’amour de soi par-dessus tout. On revient un petit peu, ça s’entrecoupe avec le point numéro un. On va tellement… tu sais, à une certaine époque, se faire rejeter de notre clan, c’était dangereux pour notre survie. Ça voulait dire qu’on n’allait pas survivre. On avait besoin de ça pour survivre. Aujourd’hui, te faire rejeter par quelqu’un, tu… tu as un toit sur ta tête, tu as un travail, tu vas pouvoir… tu sais, ça se peut que ce soit pas le fun, mais tu vas pouvoir te refaire, tu sais.

C’est pas une condamnation à mort. Alors, c’est important de choisir l’amour de soi par-dessus tout. Puis j’aime souvent le dire : on enseigne aux gens à nous aimer de la façon qu’on s’aime soi. Puis on enseigne aux gens à prendre soin de nous de la façon qu’on prend soin de nous. Donc c’est tellement important, je l’ai tellement répété à mes clientes cette année : l’importance d’abord de remplir sa coupe.

D’allumer sa chandelle à soi parce qu’on va pas allumer personne si notre chandelle est éteinte. Si notre chandelle est éteinte, on peut pas donner à nos enfants, on peut pas donner à notre famille, on peut pas donner à nos proches, on peut pas… Moi, je suis dans la sphère de la thérapie manuelle. Si moi, là, ma coupe est vide, si j’ai plus de flamme, je peux pas aider qui que ce soit, j’ai pas cette énergie-là. Alors, l’importance de protéger son énergie et de s’aimer d’abord et avant tout, puis s’aimer.


C’est un terrain glissant. Souvent, les gens vont me dire : « Tu fais comment pour t’aimer ? C’est quoi ? » Puis ben, ça passe par de petites actions. Ça passe au quotidien par rephraser continuellement notre discours interne. On a tellement tendance à se dire « de la merde ». Des fois, je me dis, et j’ai beaucoup travaillé là-dessus, puis encore de temps en temps, il y a cette petite voix négative qui fait sa place et je me dis : « Non, je te donne pas de pouvoir ! »

Je te donne pas de pouvoir. Ça veut pas dire que cette voix-là ne sera plus là, mais chaque fois qu’on dit à cette voix : « Hey, shut up ! », la ferme. Je veux pas t’entendre. C’est un geste d’amour envers soi. Chaque fois qu’on pose ses limites et qu’on les respecte, c’est un geste d’amour envers soi. Donc l’amour envers soi… des fois, je me dis qu’on vient sur cette terre pour apprendre à s’aimer soi, mais toutes les petites actions que vous allez faire pour prendre soin de vous, pour respecter votre énergie, respecter vos limites…

Ben, c’est toutes des actions d’amour envers soi. Alors, l’importance de chérir ça par-dessus tout, puis de vouloir arrêter de mettre l’autre en priorité, mais de se dire : « Je me mets moi en priorité. » Puis après, il y a des fois, justement, où nos enfants vont avoir besoin de nous et tout, absolument, mais l’importance de remplir sa coupe d’abord et avant tout. Prévoyez-vous des moments le matin ou le soir, des moments juste à vous, pour vraiment chérir l’extraordinaire personne que vous êtes.

Parce que vous êtes une personne extraordinaire. On ne l’a sans doute pas dit aujourd’hui, si on ne l’a pas dit encore, je vous dis que vous êtes vraiment une personne extraordinaire. Tout ce que vous accomplissez, surtout en tant que femme, il y a tellement de pression. Vous êtes peut-être maman, vous êtes peut-être aussi cheffe d’entreprise, vous avez un emploi à temps plein. Je sais que certaines d’entre vous sont aussi monoparentales. Vous faites tellement du mieux que vous pouvez avec les outils que vous avez, et c’est pas rien ça, c’est extraordinaire. Alors je veux vraiment qu’on souligne ça puis que vous vous donniez une tape dans le dos. Parce qu’on attend que les gens nous donnent des tapes dans le dos, mais les gens sont occupés dans leur environnement, dans leur petite vie, dans leur misère aussi. Donc, si on place notre valeur, notre amour dans les mains de quelqu’un d’autre, on peut attendre très longtemps. Tandis que si on se dit : « OK, j’ai cette capacité-là, moi, de venir remplir ma coupe, de venir m’aimer, de venir me chérir… »
C’est extraordinaire parce qu’après ça, on rayonne, et les gens, naturellement, vont entrer en connexion avec cette énergie-là, et c’est ce que vous allez recevoir aussi. Alors, tous les petits moments que vous pouvez mettre au quotidien pour témoigner de cet amour-là, c’est super important.

Ensuite, l’importance d’aller chercher de l’aide pour atteindre ses objectifs. Dans la dernière année, j’ai fait un saut dans le vide en novembre dernier, l’année passée.

J’ai décidé, j’étais plus heureuse dans un emploi que j’avais depuis des années comme journaliste. En fait, c’était vraiment du copywriting, de la rédaction. Et ça payait les comptes, c’était très bien payé, mais ça ne me nourrissait plus, surtout que là, je commençais mon travail d’ostéopathe, de naturopathe aussi. Mon cabinet commençait à bien rouler, puis je gardais cette espèce de filet de sécurité financière, sauf que ça ne me rendait plus heureuse. Et j’ai décidé de faire un saut dans le vide, me disant : « Ça va être bien, j’ai de l’argent en avant de moi. »

C’est des clients qui paient aux 60 jours, donc c’est correct, j’ai deux mois de salaire en avant de moi qui s’en viennent, j’ai de l’argent de côté, tout va bien aller. Et ça ne s’est pas passé du tout comme je le voulais parce que j’ai plein de belles aptitudes. Je suis allée me chercher des aptitudes en naturopathie, en ostéopathie, en yoga, en pilates, en neurohacking, j’ai tout ça, mais j’avais zéro aptitude en marketing. Zéro, zéro. Pour moi, me vendre… Puis d’ailleurs, je n’aime pas le terme « vendre ». Je dis toujours : je sers parce que quelque part, je suis dans une sphère de thérapie manuelle, coaching. Donc, je suis plus au service que dans le niveau de la vente. Donc, j’étais comme… je savais pas comment faire ça, comment me vendre, comment faire du marketing. Puis ça fonctionnait pas. Je suis allée me chercher de l’aide, vraiment. J’ai passé beaucoup de temps avec Karine et Dave Ruel, qui m’ont tellement aidée à passer à un autre niveau.

Et mon Dieu que ça m’a challengée parce que quand je suis arrivée là, c’était un training qui était très, très dispendieux. J’ai fait un gros investissement financier, et les gens autour de moi me disaient : « T’es sûre que tu fais cet investissement-là ? Tu sais, c’est beaucoup. T’es en démarrage d’entreprise. » J’ai toujours été une fille d’intuition, de feeling, et je me disais : « Oui, c’est là en moi. Je sais pas pourquoi ça m’appelle là. Il faut que j’aille là, ça rentre en résonance avec moi. » Et quand je suis arrivée dans les premiers coachings…


J’étais à côté de filles qui faisaient des lancements à 80 000 $, et j’étais comme… « Qu’est-ce que je fais ici ? » Et là, j’ai pas eu le choix de travailler sur moi, sur ma confiance en moi, sur ma valeur parce que je me sentais tellement petite dans cette salle-là que je crois que le premier mois, je pense que les trois ou quatre premières séances, j’ai pas posé une seule question, j’étais juste intimidée. J’absorbais tout le contenu, je prenais des notes, je me mettais en action tout de suite, j’avais du feedback. Et ça n’a pas pris de temps parce que je me suis stretchée. Quand on se stretche, des fois aussi, il y a cet état… J’aime pas ça dire le mot « urgence », mais il y a un peu cet état d’urgence-là parce que t’es tellement au bout de tes ressources, tes capacités, puis t’es tellement entourée de gens qui ont un haut niveau vibratoire aussi, qui sont là où toi t’aimerais être, mais qu’eux aspirent même à être à un autre niveau. Et je me disais : « OK, faut que je sois… » Tu sais, quelque part en moi, je me disais : « Faut que je sois à la hauteur de l’investissement que j’ai fait. » Ce qui fait que…

Je l’ai fait, le travail. Pouvez-vous croire que j’étais là toutes les semaines en live ? Même si des fois, là, ça coïncidait avec la clinique-école, j’étais là un petit 15 minutes, j’étais là au début. Après ça, je réécoutais, je prenais des notes, je posais des questions. J’étais là. Ce qui fait que ça a permis à ma visibilité d’exploser, ça m’a permis de mettre en place des programmes pour aider des femmes encore à plus grande échelle parce qu’à un certain moment, dans la sphère du coaching, de la thérapie manuelle, du one-on-one…

C’est très prenant. Donc, c’est toi qui soutiens l’énergie. Alors, ça faisait longtemps que j’avais cette idée d’amener des programmes de pouvoir parce qu’en plus, j’ai pas à être physiquement présente. Par exemple, en naturopathie, je vais pas être physiquement présente nécessairement avec la personne. Donc, j’avais cette idée d’amener beaucoup d’éducation dans des formats justement d’immersion pendant un mois où il y a de réelles transformations qui se passent. Alors, je me suis mise en danger.

Je me suis mise en danger financièrement, j’ai pas peur de le dire, ça m’a stretchée. Je suis arrivée dans une salle où je me sentais toute petite à côté d’entrepreneuses qu’aujourd’hui j’admire encore puis qui m’inspirent tellement à me dépasser. J’en ai invité d’ailleurs plusieurs sur le podcast cette saison-ci. Et j’ai tellement grandi à puissance x 1000, et ça m’a fait réaliser que je suis capable. Je suis capable. Puis tous les…

Il y en a eu des échecs parce que souvent, on ne réalise pas. On a l’impression que, wow, elle a l’air de tout l’avoir, puis que ça a été facile. Eh là là, il y a eu du découragement derrière tout ça. J’ai fait le choix d’embarquer dans ce programme-là. J’étais en fin de parcours en ostéopathie. J’étais à un mois et demi de mon examen, mon gros examen final qui me donne mon droit de pratique. Alors, je suis en train de bâtir mon événement, mon programme, en même temps que de terminer mes études. C’était complètement fou. Et ça m’a stretchée vraiment beaucoup, beaucoup. Mais ce qui fait qu’en bout de ligne, les résultats sont là. Il y a des transformations extraordinaires qui se passent dans les programmes. Je suis heureuse. J’ai l’impression vraiment d’aider les femmes à s’aider, à rayonner. Puis je pense que plus il y a de femmes qui rayonnent, évidemment, plus c’est contagieux. Et ça, c’est vraiment ma grande mission.

Là, justement, je prépare le nouveau programme Alignée, qui sort début février et qui va combiner un petit peu tout ce sur quoi j’ai travaillé ces huit derniers mois. Mais l’importance d’aller chercher de l’aide… Puis des fois, je connais certaines personnes qui n’ont peut-être pas l’intelligence émotionnelle, parce que l’intelligence émotionnelle se développe aussi, mais qui n’ont pas l’intelligence émotionnelle de se questionner. Vous savez, les haters qui pensent qu’ils sont en dessous de vous, fait qu’ils essaient de vous diminuer. Des gens qui ne sont pas dans leur lumière, qui essaient d’éteindre la vôtre, de diminuer votre valeur et tout. Bien, c’est de réaliser qu’à quelque part, si t’as envie de descendre une personne, tu te sens tout belle. Mais pourquoi tu ne prends pas plutôt cette personne-là pour t’inspirer?

Moi, d’arriver dans ce groupe-là de femmes qui ont atteint des choses extraordinaires, ce à quoi moi j’aspirais, bien, je me suis sentie petite. Mais à aucun moment, j’ai voulu diminuer ces femmes-là. Je me suis dit : Aïe, si je suis ici, dans cette salle-ci, c’est que j’ai ce qu’il faut. J’ai ce qu’il faut en moi. Si je suis dans cette salle-ci, c’est que j’ai ce qu’il faut pour atteindre ce que je veux. Si ce rêve… et ça, je veux vraiment que vous reteniez ça : Si vous avez une vision, un rêve qui a été implanté en vous, c’est qu’une future version de vous, quelque part, elle a ce rêve-là. Elle a réussi à l’atteindre, ce rêve-là.

Des fois, il y a des personnes qui nous challengent, mais toujours se demander. J’emprunte souvent le livre Judgment Detox de Gabrielle Bernstein. Elle dit : C’est mon livre le moins populaire, et pourtant, moi, je trouve que c’est son plus grand ouvrage, parce qu’il nous fait questionner sur le pourquoi on juge les gens. Puis réaliser que ça n’a rien à voir avec les gens, mais que ça a tout à voir avec nous. Si la personne vient nous challenger, OK, qu’est-ce qu’elle dit? Est-ce qu’il y a une partie de moi qui croit que c’est vrai? Est-ce qu’il y a une partie de moi qui pense que je ne peux pas atteindre ça? Toujours se questionner par rapport à ça, parce que ça ne dit rien sur l’autre personne.

L’autre a sa vision du monde, sa map du monde. Vous, vous avez la vôtre. Ça ne dit rien sur l’autre. Mais comment vous allez réagir? Si vous avez tendance à vouloir diminuer quelqu’un qui est dans sa lumière, questionnez-vous sur vous. Est-ce qu’elle, justement, elle met trop de lumière en ce moment sur votre noirceur? Donc, voilà, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide. Allez chercher des gens qui vous inspirent à quelque part pour vous aider à arriver là où vous voulez être. Parce que je pense toujours qu’on grandit mille fois plus vite quand on est entouré de gens qui nous inspirent.

Dave et Karine… Karine, je la suivais depuis longtemps sur les réseaux, puis elle m’inspirait tellement par sa façon de voir les choses. Donc, quand j’ai eu besoin d’aide, la première personne à qui j’ai pensé, c’est : Je veux travailler avec Karine Ruel, c’est sûr. Puis, bien c’est ça. T’avances, puis t’as envie d’évoluer parce que t’es avec une personne qui t’inspire. Donc, pensez à aller chercher de l’aide avec des gens qui vous inspirent, ça va tellement vous amener à un autre niveau.

Des fois, justement, d’avoir cette notion d’évolution-là, puis de se dire : Je me sens petite dans cette salle-ci, mais ça veut pas dire que je ne suis pas à la hauteur. Si je suis dans la salle, c’est déjà qu’il y a quelque chose qui entre en résonance avec mon énergie, qui s’excite en moi. Maintenant, OK, bien je vais avoir les outils pour atteindre cette vision-là, pour atteindre le niveau qui m’inspire finalement.

Troisième chose : oser ses rêves. Parce qu’on regrette juste ce qu’on n’a pas osé. Et quand je parle à mon grand-papa, par exemple, mon grand-papa d’amour ou à ma grand-maman… Et j’ai la chance d’avoir encore mes grands-parents à 89 ans. Je les enregistre maintenant, je pense qu’un jour, si ça vous intéresse, je ferai un podcast avec mon grand-papa. Peut-être qu’en France, vous ne comprendrez pas grand-chose avec l’accent de mon grand-père!

Je regarde la dernière année, je me dis : quelle année 2024 a été challengeante, mais wow! Ça a été une année où j’ai tellement appris. Des fois, on regarde et on se dit : « Ah, cette année-là, elle m’a tellement mis à l’épreuve. » Et oui, elle m’a mise à l’épreuve, mais c’est grâce à ça que j’ai grandi. C’est grâce à ça que j’ai découvert des parties de moi que je ne connaissais pas, que j’ai développé des outils que je n’avais pas.

Et c’est pour ça que je pense qu’il faut toujours garder espoir et oser aller de l’avant, même quand c’est difficile. Parce qu’au bout du compte, ce n’est pas les épreuves qui nous définissent, mais la manière dont on les surmonte.

Quand je pense à cette petite MF qui pleurait à 16 ans dans sa chambre, et que je me dis tout ce qu’elle a réussi à accomplir malgré les défis, ça me donne une immense fierté. C’est pour ça que je vous dis : « N’ayez pas peur de rêver grand. N’ayez pas peur de vous lancer, même si ça fait peur. »


Parce que oui, ça va faire peur. Et oui, il y aura des moments où vous vous direz : « Est-ce que j’ai fait le bon choix? Est-ce que je vais y arriver? » Mais la vérité, c’est qu’on ne regrette jamais les choix qu’on a faits avec le cœur, même si ça ne marche pas toujours comme on l’avait prévu.

Parce que oui, ça va faire peur. Et oui, il y aura des moments où vous vous direz : « Est-ce que j’ai fait le bon choix? Est-ce que je vais y arriver? » Mais la vérité, c’est qu’on ne regrette jamais les choix qu’on a faits avec le cœur, même si ça ne marche pas toujours comme on l’avait prévu.

Et c’est là que je vous ramène à cette notion d’évolution. Parce qu’on ne sait pas tout. Et parfois, il faut accepter qu’on apprend en avançant, qu’on se trompe et qu’on corrige. C’est comme ça qu’on évolue, qu’on devient une meilleure version de nous-mêmes. Et c’est correct.

Je le répète souvent dans mes classes ou dans mes programmes : « Donnez-vous le droit de ne pas être parfaits. » C’est tellement important de comprendre ça, parce que la perfection, elle n’existe pas. Ce qui compte, c’est l’authenticité. Être vrai avec soi-même et avancer avec ce qu’on a.


Donc, pour moi, l’année 2024 a été une année d’apprentissage immense, mais aussi une année de gratitude. Parce que chaque défi m’a appris quelque chose, chaque moment de doute m’a forcée à me dépasser, à aller chercher des réponses, à évoluer.

Et je vous encourage vraiment à faire pareil. Que ce soit en osant demander de l’aide, en rejoignant des personnes qui vous inspirent ou en suivant vos rêves, peu importe les défis. Osez. Parce qu’en bout de ligne, ce ne sont pas les défis qui définissent votre vie, mais comment vous choisissez de les relever.

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Tout ce que j’ai accompli, la personne que je suis devenue, l’évolution x 1000 que j’ai eue dans la dernière année, tout ça, c’est venu parce que j’ai fait un saut dans le vide. Puis j’attends encore le filet. Parfois, on fait des sauts dans le vide, puis je crois toujours que le filet finit par apparaître. Mais c’est important. Alors n’hésitez pas, je ne vous dis pas de tout plaquer puis de faire exactement le même choix que j’ai fait. Ma mère me dit toujours : « T’en as toujours fait qu’à ta tête. » Quand j’ai une idée en tête… Mais je pense qu’avec le temps, j’ai bâti cette confiance inébranlable en moi que je suis capable d’y arriver. Puis si je ne suis pas capable d’y arriver toute seule, c’est que j’ai besoin d’aide. Et souvent, on pense qu’on peut arriver à tout faire tout seul, mais non. Aller chercher de l’aide, peu importe ce que c’est.

Grande leçon de 2024 : le pouvoir de la gratitude et de la visualisation. J’utilise la gratitude et la visualisation depuis 2015, surtout quand j’ai été diagnostiquée avec l’intestin irritable, qui s’ajoutait au diagnostic de la maladie d’Hashimoto. Et je ne savais pas aussi qu’à cette époque, j’avais le syndrome des ovaires polykystiques. Donc ça commençait à faire beaucoup de diagnostics pour mon petit corps, et j’ai commencé à développer la gratitude.

J’avais lu un livre qui parlait beaucoup du pouvoir de la gratitude et d’aller au lit le soir en notant les trois gratitudes de la journée. Et je peux vous dire que pour moi, qui avais grandi dans un cadre dysfonctionnel, mon cerveau était entraîné à repérer les négatifs, ce qui ne va pas, le trauma. Et j’étais une pro de l’anxiété parce que je me projetais toujours dans l’avenir et je partais dans des scénarios catastrophes pas possibles. Il fallait que ça casse.

Ça devait casser parce que c’était en train de me rendre… Bien, ça m’avait rendue malade. Et cet état d’anxiété-là faisait que je faisais des choix basés sur la survie et non sur la vie. Donc j’étais toujours en mode survie, toujours en mode danger. Et ça, bien, ça a grandement taxé mon corps. Alors j’ai commencé par le pouvoir de la gratitude. Je ne partais pas au lit sans avoir écrit mes trois gratitudes. Et je vous garantis que les premières fois que je l’ai fait… ouh!

Juste trois choses, c’était difficile. Parce que tout de suite, je ressassais tout ce qui s’était passé de négatif dans la journée. Mais là, tranquillement, de me dire : « OK, il s’est passé… », c’était aussi banal des fois que : « Une dame m’a souri à l’épicerie. J’ai eu un échange avec la caissière à l’épicerie, c’était drôle, on a ri ! » Des fois, c’était aussi banal que ça. Mais il n’y a pas de moment de gratitude banal. C’est ça qu’il faut se rappeler.

Puis maintenant, je m’assois, et même les journées où ça a été très, très challengeant, où le premier réflexe que j’ai, c’est : « Qu’est-ce que je vais écrire sur ma liste de gratitude ? », je m’assois, puis je suis capable de nommer mes gratitudes. Puis finalement, je me dis que c’était beaucoup plus facile que je le croyais. Donc, c’est d’entraîner son cerveau à la positivité. Et ça demande un effort récurrent tous les jours. Puis il y a des gens qui me disent : « Je n’ai pas le temps, je ne peux pas… » Mais moi, je dis : « As-tu le temps de te sentir comme de la m**** ? » Sans doute pas.

Alors, prends ce petit moment-là. Et maintenant, je le fais matin et soir. Et ça, je trouve que ça part bien mon matin de me dire, plutôt que de me réveiller dans l’anxiété — parce que c’était beaucoup ça aussi, enfant… Vu que j’étais dans un cadre très dysfonctionnel, je me réveillais toujours dans l’anxiété, dans le stress de… « Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que le padre est dans la maison ? Dans quelle humeur est-il ? Il n’est pas là, il est parti. OK. Puis ma mère, aujourd’hui, c’est comment ? Est-ce que je marche sur des œufs ? Est-ce que je marche les fesses serrées ? Est-ce que je m’éclipse dans la maison pour la journée ? »

C’était toujours ça. Ça attaque ce système nerveux. Ce n’est pas de la faute de mes parents : mes parents ont grandi dans ce cadre-là aussi, très dysfonctionnel. Donc, naturellement, on tente de reproduire, malheureusement, ce que nos parents font… jusqu’à temps qu’on paie des milliers de dollars en thérapie pour sortir de tout ça. Mais tout ça pour dire que c’est de se réentraîner à voir le positif. Et plutôt que de commencer la journée dans l’espèce de tourmente, de stress, de tout ce qui pourrait ne pas bien aller, de se dire : « Attends, je vais déjà partir dans la gratitude de tout ce qui est là, de tout ce que j’ai. » Puis j’y crois que, naturellement, ce sur quoi on porte notre attention, c’est ce qui grandit en soi. Parce que c’est aussi banal que d’acheter une voiture, telle marque, telle couleur, puis tout à coup, tu te mets à voir plein de voitures de cette marque, de cette couleur. Ou tu magasines cette voiture-là, puis tu te dis : « Je ne sais pas… » Tu vas remarquer toutes ces voitures-là parce que tu viens d’amener quelque chose, tu viens d’amener ton mental, un focus à ton mental.

Il va dire : « Je repère ça ! OK ! » Donc, la même chose va se passer avec des choses négatives. Donc, si vous êtes dans un repère des choses négatives, vous allez en trouver plein ! Mais si vous êtes dans un repère des choses positives, bien là, c’est complètement différent.

L’importance au quotidien d’entraîner son cerveau à repérer le positif et le pouvoir de la visualisation aussi. C’est un exercice que je fais régulièrement. Au début, je le faisais juste pour de grands événements, des grandes choses que je voulais voir se matérialiser. Mais à chaque début d’année, maintenant, je le fais systématiquement, à chaque début d’année, à chaque début de mois. Même si c’est une petite chose que je désire voir se manifester, je le fais. Donc j’écris.

J’écris au passé, comme si ça s’était produit, avec le plus de détails possibles, le plus d’énergie positive possible, le plus de belles émotions que ça va me faire ressentir et tout. Et je vous garantis que ça ne se passe pas toujours exactement comme j’ai écrit, mais ça se passe. Et quand je relis, je le fais systématiquement au début de chaque année, puis je m’écris une lettre datée du 31 décembre de cette année-là pour la relire à la fin de l’année. Et généralement, j’ai coché la très grande majorité sur ma liste. Et si ce n’est pas coché, c’est que c’est en branle ou sinon c’est un délai pour X raisons, mais je sais que ça va se produire. Ou des fois aussi, c’est tout simplement comme : « Finalement, ça, je pensais que ça avait de l’importance pour moi, mais je réalise que ça n’en a pas. Donc, je n’ai pas besoin de matérialiser ça, de concrétiser ça. »

Et ça nous porte ! Donc pourquoi ça fonctionne ? Ce n’est pas woowoo, ce n’est pas comme ouh, je vais recevoir, c’est que ça guide nos actions. « Ok, ben je me sens comme ça, comme ça », et tu veux, naturellement, tu veux en arriver à te sentir comme ça, alors c’est quoi les actions que tu peux faire ? Donc je trouve que ça nous porte tellement. Faites-le régulièrement. Puis ça nous met tellement aussi, un peu comme la gratitude, dans de la gratitude future : « Merci, ça s’est passé ! »

Alors vraiment, il y a beaucoup d’études, de recherche qui se font sur le pouvoir de la gratitude. Je vous le rappelle souvent au studio : utilisez-la avec la cohérence cardiaque. Parce que HeartMath, entre autres, qui fait beaucoup de recherches sur la cohérence cardiaque, a découvert que, quand la cohérence est alignée et utilisée avec le pouvoir de la gratitude, ça a des effets beaucoup plus durables dans le temps que si on fait juste l’application avec la petite boule qui monte et qui descend. Ça, l’effet va être assez immédiat, mais ne va pas nécessairement perdurer dans le temps.

Prenez un petit cinq minutes, ça ne demande pas plus que ça. Vous respirez, vous inspirez en cinq temps, vous expirez en cinq temps, puis vous amenez à votre esprit quelque chose, une émotion qui vous fait sentir bien. Vous pouvez vous aider d’un souvenir passé, vous pouvez vous aider d’une visualisation future, et vraiment, ça permet d’instantanément apaiser le système nerveux. Donc c’est vraiment un petit truc de neurohacking simple, gratuit, que vous pouvez faire continuellement à la maison.

Alors, c’est ce qui complète mes grandes réalisations et j’ai envie de trinquer. J’ai ici on dirait du Champagne, mais non, ce n’est pas du Champagne, c’est ÖVIE, une boisson à base de collagène pétillante, et c’est vraiment à s’y méprendre. Donc, si vous ne buvez pas d’alcool dans le temps des fêtes et que vous ne voulez pas qu’on vous achale, parce que je réalise que souvent les gens vont faire : « Ouais, tu ne bois pas ? Bien non, un petit verre ! »

On va essayer justement de transgresser votre limite. Alors, faites croire que c’est du Champagne et on n’y verra que du feu ! Alors je veux trinquer à la merveilleuse personne que vous êtes. Merci, merci pour toute votre belle lumière dans cette communauté. Merci pour tous vos beaux partages. Ça me touche tellement, puis je trouve que c’est un beau privilège de pouvoir vous accompagner sur votre chemin pour réguler votre système nerveux, optimiser votre digestion. C’est un privilège extraordinaire. Alors, merci de votre confiance et je vous souhaite un merveilleux temps des fêtes. On se retrouve en 2025. Namaste !

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