Je suis une hypersensible empathique. Je l’ai découvert tard, dans la mi-trentaine. Plus jeune, on m’a si souvent dit que j’étais « trop sensible » que j’en suis venue à masquer mes émotions et mon ressenti. J’ai mis ce masque de femme forte, qui a toujours le sourire aux lèvres.
J’ai aussi une grande sensibilité sensorielle: les bruits, les textures, les odeurs et même la lumière peuvent rapidement créer de l’agitation, de l’irritation ou du stress. J’ai d’ailleurs souvent besoin de solitude en silence pour refaire le plein d’énergie et me déposer.
L’hypersensibilité taxe grandement le système nerveux, amenant souvent avec elle de l’hypervigilance. Des liens commencent d’ailleurs à être faits entre l’hypersensibilité et le syndrome de l’intestin irritable. Sous le stress chronique, une hypersensibilité aux signaux viscéraux peut se développer.
Cette semaine sur le Coco Latté Talk, je reçois Chantal Collin, hypnothérapeute, coach et enseignante certifiée en PNL. Elle-même hypersensible, Chantal a bâti malgré elle une clientèle largement constituée d’hypersensibles. Elle nous parle des enjeux que vivent ces personnes et d’outils pour mieux naviguer avec l’hypersensibilité.
Parce que notre système nerveux est continuellement sollicité, on est en hypervigilance aussi.
POINTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 02:15 Le parcours de Chantal Collin vers la PNL
- 05:38 La PNL : une approche pratique pour la transformation mentale
- 09:27 Les dons et les défis des personnes hypersensibles
- 15:48 Le programme de coaching personnalisé pour les hypersensibles
- 19:11 Transformer les pensées automatiques et les croyances limitantes
- 21:34 Être gentil envers soi-même et poser ses limites
- 28:31 Investir sur soi-même pour vivre ses rêves
- 30:19 Traverser les périodes de changement avec confiance
- 33:07 Travailler sur l’égo pour être dans sa pleine puissance
- 37:29 L’impact positif de chaque participant sur son entourage et sur le monde
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE 2
Salut les beautés! Rebienvenue sur le Coco Latte Talk. Alors aujourd’hui, je suis en compagnie de Chantal Colin, qui est hypnothérapeute, coach et enseignante certifiée en PNL, en programmation neurolinguistique. Alors, Chantal est ma coach depuis 2018 maintenant et elle a ce don spécial de mettre en lumière la meilleure version de toi et de mettre en lumière aussi tous les obstacles et croyances limitantes.
Tout ce qui t’empêche, des programmations qui t’empêchent d’atteindre cette version-là de toi. Elle donne plein d’outils, de ressources pour vraiment vivre une vie plus en harmonie. Elle a tellement été une lumière sur mon chemin qu’à mon tour, j’ai envie de vous la faire découvrir, de vous faire découvrir son univers. Allô Chantal, tellement excitée de t’avoir sur le Coco Latte Talk. Merci.
Tu as tellement un beau parcours de comédienne à hypnothérapeute et coach en PNL. Alors, qu’est-ce qui t’a menée vers la PNL? Eh bien, une crise de sens. C’est pas drôle quand même. Moi, j’avais étudié en éducation spécialisée. Je te fais un petit détour pour être capable de comprendre pourquoi c’est logique, en fait, que je me suis retrouvée là. Moi, j’avais étudié en éducation spécialisée auparavant, puis en enseignement.
Et par le hasard de la vie, même si je ne pense pas que le hasard existe, je me suis retrouvée à l’École nationale de théâtre du Canada. Puis j’ai vraiment… Moi, je n’avais pas rêvé à ça dans ma vie de devenir comédienne. Il y en a qui font ça, qui rêvent, ils sont tout petits, ils ont envie de devenir une vedette, ils ont envie d’être comédien. Moi, ce n’était pas mon cas. Mais je pense que ça a été tout à fait salvateur de faire ce parcours-là, vraiment. J’ai appris à communiquer, ce qui est déjà très bien.
Et puis, j’ai exercé quand même ce métier-là pendant plusieurs années, cependant, je ne trouvais pas tout à fait ma place, je ne trouvais pas tout à fait mon propos artistique, je me cherchais énormément, puis c’était comme inconfortable. C’est pour ça que je disais à un moment donné, j’avais besoin de faire quelque chose qui était significatif. Et je suis allée faire du bénévolat, je devais représenter un organisme comme comédienne, puis finalement à force de les suivre et de comprendre ce qu’ils faisaient, je me suis retrouvée sur le terrain avec eux à faire du coaching de groupe.
Il y avait vraiment une clientèle très vaste, dont des victimes d’actes criminels. Et il y avait un programme qu’on enseignait qui était extrêmement efficace, qui est encore efficace d’ailleurs. Je les salue. C’est la Fondation Plein-Pouvoir. Vraiment très, très, très efficace. Et moi, je me disais tout le temps « My God! Ok, on est bon! Comment ça se fait qu’il y ait des transformations aussi puissantes qui se passent? » Et à force de questionner, parce que…
Tout était… Moi, j’avais été formée en Californie, puis tout était vraiment bien, bien ficelé. On était vraiment conscient de la façon dont on communiquait, de notre langage non verbal, de… Bon. Et là, j’ai découvert qu’on faisait de la PNL. Mais ce n’était pas dit, c’était intégré. Et là, j’ai commencé à fouiller, je suis allée faire un cours en PNL, et de là, j’ai fait tout le parcours pour devenir coach. Puis après, ben là, je voulais comprendre encore vraiment mieux comment ça se fait que ça fonctionnait aussi bien.
J’ai fait le cours pour devenir enseignante. OK. Et là, pas… Je ne pensais pas nécessairement enseigner. Cependant, je suis quand même une enseignante de cœur, j’ai toujours enseigné. Ce qui fait que je me suis retrouvée à enseigner de la PNL et de l’hypnose par la suite. Donc, ça fait depuis 2002 que je suis dans le monde de l’accompagnement. Je suis revenue à mes premières amours. Ça a pris quelques années à faire la transition, mais vraiment, après… J’ai glissé là-dedans. Puis je suis vraiment à ma place.
Eh oui, je confirme! Tu es une lumière sur notre chemin. Tu nous aides à mettre en lumière ce qui est déjà à l’intérieur de nous, ce beau don spécial. Là, on parle de PNL, programmation neurolinguistique, mais concrètement, qu’est-ce que c’est? Alors, la programmation neurolinguistique, c’est une approche de la psychologie pratique. C’est un aspect de la psychologie pratique. C’est quelque chose qui vient du mouvement des années 70 en Californie, et on dit PNL pour programmation neurolinguistique. Programmation parce que nous sommes des programmations sur deux pattes. Nous sommes influencés par notre famille, pardon, par le milieu socio-économique, culturel, politique, du milieu d’où on vit. On trempe dans des croyances, dans des valeurs toute notre vie.
Ce qui va nous influencer inconsciemment. OK. Alors, déjà ça. Neuro pour neurologique. Parce que par l’activité neurologique, on est capable de modifier nos programmations. Neurologique par le système nerveux, parce que toute expérience est vécue et traitée par nos cinq sens. Oui. C’est par le système nerveux, qui, toi, tu le sais bien, va vraiment programmer nos chemins neurologiques. Donc, ils vont aussi influencer nos comportements. Et donc, linguistique pour langage, parce que le langage reflète la façon dont on pense. Oui. Et c’est pour ça que les coachs PNL écoutent bien comment les gens parlent. Parce qu’ils savent juste par la façon dont quelqu’un parle…
Ils sont capables de décoder les programmations qui sont sous-jacentes, inconscientes. Voilà. Et de les désamorcer aussi, parce que des fois, je me souviens, j’avais des rencontres avec toi, on parlait, puis il ne s’était rien passé d’extraordinaire dans la séance, mais en sortant, c’est là que l’extraordinaire se passait. Bien voyons donc, je ne pense tellement plus la même chose que quand je suis rentrée, mais je ne sais pas ce qui s’est passé.
C’est l’ordre des bonnes questions en PNL. C’est vraiment ça. Parce que le but, c’est vraiment d’amener quelqu’un au changement. De l’accompagner dans sa transformation. De l’amener d’un point A à un point B. Alors, c’est ça notre travail. On n’a pas à faire le travail pour le client. On accompagne, on offre des outils, puis c’est la personne qui fait le travail. Et effectivement, comme tu le dis, des fois l’extraordinaire se passe dans quelque chose de bien ordinaire.
Des fois, les gens disent, mais je n’ai jamais pensé à une question comme ça. Mais d’où sort cette question-là? Parce qu’au départ, les chercheurs avaient vraiment fait un modèle de communication qui permet d’enlever, en fait, toutes les distorsions, tout ce qui peut perturber la perception de vraiment ce qui est dans le réel. Alors ça ramène quelqu’un dans sa propre réalité.
Plutôt que de partir dans des chimères. – Tellement. Alors, c’est ça qui est très transformateur, puis je pense que ça devrait être intégré dans les écoles très jeunes, la PNL. – Oui, oui, tellement. Mais ça, de plus en plus, il y a des parcours universitaires qui, maintenant, intègrent des éléments de PNL. Wow! – Ça, c’est bien heureux. Vraiment. – Effectivement. Puis pour les enseignants aussi en ce moment, ça serait tellement utile. Ouf! Merci.
Oui, mais c’est un autre dossier. Et là, je sais que dans ta clientèle, tu as beaucoup de gens hypersensibles. J’en fais partie. Hypersensible empathique ici. Moi aussi. Donc, naturellement, je pense qu’on attire, en tant que thérapeute, des gens qui ont des énergies ou des enjeux similaires aux nôtres. Exactement. Parce que je n’ai pas choisi la clientèle hypersensible. C’est plutôt eux qui m’ont choisie.
Parce qu’au départ, je ne le savais pas vraiment. C’est vraiment à force de travailler. Puis moi, j’enseigne encore dans une école PNL et une école d’hypnose. Parce qu’il faut savoir que moi, je fais une hybride maintenant. Je sais, j’enseigne une partie, j’ai des contrats d’enseignement. Mais dans la majorité de mon temps, je fais une pratique privée, puis je fais de l’hypnocoaching. Donc c’est vraiment l’hybride du coaching PNL et de l’hypnose. Et au fil du temps, en accompagnant les gens…
À un moment donné, je me rendais compte qu’il y avait des outils qui étaient utiles pour tout le monde. Mais je ne les enseignais pas à l’école de PNL ni à l’école d’hypnose. Alors je me suis dit, à un moment donné, pourquoi moi, je ne ferais pas un programme? Et c’est vraiment en me disant, parce que j’ai fait des cours de marketing, bien sûr. Puis là, on me disait : mais c’est qui ta clientèle? Précisément, précisément. Puis un moment donné, je regardais mon monde, je leur posais des questions.
Puis je me disais, ben oui, c’est ça. Moi, je travaille en fait avec des hypersensibles et avec les enjeux qu’ils ont aussi. Oui. Parce qu’un hypersensible, il est vraiment, comme tu disais tantôt, empathique. Mais avant tout, c’est quelqu’un qui est plus sensible que la moyenne des gens. C’est déjà quelqu’un qui, au niveau émotif, vit les choses très intensément. Oui. Qui ressent dans son corps aussi, dans ses cinq sens, intensément.
Donc tout va l’influencer quand il va à l’extérieur. Absolument. Des fois, les gens disent : moi, je ne me sens pas normale, je m’en vais dans un party et à un moment donné ça fait comme “tac!” Ça, c’est une de mes amies qui me faisait cette métaphore-là. Puis je trouvais ça très drôle parce que là, quand c’est fini, c’est fini. Quand c’est plein, c’est plein. Il faut que je parte, il faut que je parte maintenant. Donc pas dans une heure, c’est maintenant. Parce que le niveau d’hyperstimulation fait que le système nerveux n’est plus capable d’en prendre.
Oui. Donc ça, c’est une chose, apprendre à vivre avec ça aussi. Et de se dire, ce n’est pas une maladie, l’hypersensibilité, c’est juste… c’est tout simplement qu’il y a des symptômes à ça, puis c’est important d’en prendre soin. Donc déjà ça, juste de gérer les émotions, c’est déjà un contrat. Et de tout… Oui, je me reconnais beaucoup dans tout ça. Donc, et dans le corps, vraiment.
Et aussi, socialement, c’est d’être capable d’avoir, moi j’appelle ça en PNL, une calibration, une capacité de lire l’autre, d’être en lien avec l’autre, de ressentir ce qu’il ressent. Donc déjà, quand les gens ne nous disent pas la vérité, on le sait, parce qu’on voit les incongruences, ça ne force pas. Parce que notre système nerveux est continuellement sollicité, on est en hypervigilance aussi. Aussi, oui.
Donc déjà, apprendre, juste ça aussi, apprendre, est-ce qu’il y a du danger? Non, il n’y a pas de danger. Il n’y en a pas. Comme dit Sonia Lupien, il n’y a pas de mammouth. Il n’y en a pas. Donc pas de danger, on respire, on se calme. Mais un hypersensible, il va se sentir souvent en danger pour toutes sortes de raisons. Des fois, il ne les capte même pas aussi. Il ressent, mais il a du mal à savoir c’est quoi qui a déclenché ça. Exactement.
Donc, moi, le programme est bâti aussi en fonction de ça. Il y a plein de choses. Il y a aussi le fait que ce sont des intuitifs, des empathiques qui sont ouverts, ils sont compréhensifs, ils sont souvent plus orientés vers les autres qu’eux-mêmes, donc ils vont répondre aux besoins de l’autre plutôt que de s’occuper de soi. Ils vont être dans les souliers des autres, donc sentir le malheur des autres en se demandant : est-ce que c’est moi qui me sens vraiment mal? Oui, exactement. Oui, dans ma pratique d’ostéo, ça, je l’ai tellement vécu.
Parce que moi je suis très kinesthésique, donc je ressens dans mon corps et je me demande : est-ce que c’est à moi ou est-ce que j’ai absorbé quelque chose qui n’est pas à moi? Et ça, ça a tout changé pour moi de se demander si c’est à moi ou pas. Et maintenant j’ai la réponse, grâce à des outils que tu m’as donnés en hypnothérapie pour comprendre : ok oui, ça c’est à moi, ok non, ce n’est pas à moi, je peux le redonner. Exactement. Alors c’est vraiment une façon d’aborder la vie, d’avoir des outils pour qu’elle soit plus douce, plus harmonieuse.
Pas de se battre contre la vie, pas de sentir que c’est un défaut, pas de se dire que l’hypersensibilité c’est une “bébite”, ce n’est pas ça du tout. Il y a plein de dons qui viennent avec ça, plein de talents qui viennent avec ça. Alors c’est juste d’être capable de circonscrire en fait ce qui est bénéfique, puis ce qui ne l’est pas. Puis d’être capable d’atténuer les côtés qui ne sont pas bénéfiques. Parce que moi c’est de cet ordre-là, quand quelqu’un me dit « je suis malheureux, j’ai la sensation de ne jamais faire partie de la gang. »
Je ne suis pas comme les autres. J’ai l’impression que je suis comme sur une autre planète. Moi, je connecte tellement avec quelqu’un, je m’investis, je m’engage dans une relation, puis l’autre ne fait pas autant. Pas à la hauteur de mes attentes, en tout cas, du moins. C’est la même chose par rapport à l’environnement ou même la planète. La nature et la planète, ça va loin. Souvent, les hypersensibles, ils ont aussi une ouverture sur la spiritualité.
Parce qu’ils ont une conscience de l’invisible, parce qu’ils ressentent beaucoup. C’est pour ça moi qu’à un moment donné, je me suis dit : ok, je veux me lancer dans plein de choses. Et je me dis, oui, je sais, j’ai marché le chemin. Pas que je n’aie pas encore des défis, j’en ai encore. Mais oui, je demeure humaine, mais il reste qu’il y a comme une connaissance, des outils qui me permettent d’apaiser.
D’apaiser tellement. C’est ça, d’apaiser quoi? Ben, d’apaiser tout le cœur. Le premier, c’est pour ça que j’avais appelé le programme « Garde ton cap ». Parce que, d’abord, c’est calmer le mental, apaiser le cœur, puis ensuite prendre des bonnes décisions pour être dans sa pleine puissance. Oui. Et justement, tu m’amènes sur le programme parce que tu lances ton programme de coaching personnalisé. Alors, parle-nous un petit peu de ce programme-là…
Pourquoi il va aider justement les hypersensibles et pas seulement les hypersensibles, parce que c’est vraiment ouvert à tous. Alors oui, c’est ouvert à tous, seulement je sais que c’est la formule parfaite pour les hypersensibles. Maintenant, c’est une formule de groupe. Je t’en avais parlé à un moment donné, puis ça pouvait être personnalisé. Puis là, finalement, je me suis décidée que c’est vraiment en groupe.
Il y a du coaching personnalisé, il y a cinq rencontres qui vont avec, c’est pour ça. C’est vraiment un “bundle” comme on dit. Alors, ce n’est pas juste un cours tout seul, ce ne sont pas juste des rencontres seules, c’est vraiment les deux ensemble. Comme je l’annonce pour les hypersensibles, c’est des endroits hyper sécuritaires. C’est des endroits où tout le monde fait attention à tout le monde.
Et ça, c’est très chouette parce que ça permet vraiment d’évoluer. Les gens arrivent, ils ne se sentent pas jugés. Et ça, on a besoin d’avoir des endroits comme ça. Je ne sais pas en ligne, les gens ne se voient pas. Je le sais que dans le marché, ça change. Peut-être que ça deviendra comme ça dans quelques années. Pour l’instant, je vois encore énormément de gains à travailler en direct avec les gens, d’avoir un rendez-vous de façon hebdomadaire.
Ils viennent deux heures, après ça ils repartent parce qu’il y a des enregistrements. La force de ça, c’est que j’utilise les états modifiés de conscience. Alors moi, c’est en méditation, alors des fois ça va être de la méditation, mais des fois on va faire des hypnoses aussi, bien sûr. Des fois, il y en aura en direct, j’ai aussi dans ce paquet-là des enregistrements qui vont être en surplus, que les gens vont pouvoir écouter.
Que je vais distribuer tout au long. C’est vraiment le fun. Ça a pris du temps à le pondre, un petit peu. C’est le résultat de 20 ans aussi, de 20 ans d’expérience en cabinet, à avoir des clients en one-on-one. Oui, puis c’est d’avoir quelque chose de personnalisé qui est ma signature à moi. Ça a pris un temps. Mais je suis très contente maintenant. Je le sais, je l’ai fait. Ça fait déjà comme trois ans que je travaille dessus avec des groupes.
L’année passée, on est arrivé vraiment à une formule très harmonieuse, je te dirais, qui était très propulsante aussi pour les participants. J’avais un participant l’année passée, puis je me dis, bon, si éventuellement j’ai des demandes, tu sais, d’hommes, je ferai un groupe pour les hommes, tout simplement. Mais là cette année, je me suis dit, allons-y, on va l’annoncer pour les femmes, parce que c’est majoritairement le cas, puis on verra. Alors, je te dirais que c’est ça, la force, c’est vraiment…
De pouvoir travailler à un autre niveau que par le conscient. Cependant, selon les études, lorsqu’il n’y a pas eu de travail qui a été fait au niveau de la conscience, c’est difficile, même si on rentre. Parce qu’on l’a vu des fois dans des cas d’hypnose, les gens vont aller… Moi, je ne fais pas ça, mais pour les arrêts de fumer, j’ai des collègues qui le font, ils vont travailler sur l’arrêt de fumer, mais les gens n’ont pas fait le travail sur les raisons profondes, pourquoi ils veulent vraiment arrêter.
Et du coup, ça fonctionne, mais le conscient n’est pas encore convaincu, donc les gens vont rechuter. Alors c’est pour ça que je commence par le mental. Déjà, quand les gens placent leur objectif, ils font le travail de pourquoi ils veulent aller là, avec tous les gains. Puis après ça, on regarde vraiment la structure de comment fonctionne le mental, parce que oui, des fois, il peut être très utile.
Mais parfois, il peut aussi travailler contre nous. Exactement. Ce qui fait que d’être capable de comprendre ça, c’est beaucoup plus facile après. Donc on regarde toutes les pensées automatiques, comment on les défait. Vraiment, on a des leviers de changement qui permettent de faire un 360 au niveau des croyances. C’est beaucoup plus durable aussi dans le temps. Bien sûr.
Après, on commence à descendre, puis là, on s’en va dans le cœur. Et même si tout est clair pour la tête, et ça, souvent les gens nous disent : “Je le sais, mais je le sais.” Mais même si on le sait, ça ne veut pas dire nécessairement que le cœur est prêt. Des fois, la voie n’est pas dégagée non plus pour que ça s’intègre dans le comportement. Donc, il y a un chemin à faire, à déblayer, je dirais. Puis là, il y a vraiment une connexion qui se fait déjà entre…
Le mental supérieur que j’appelle, la partie intelligente la plus brillante de nous qui va vraiment connecter avec le cœur, puis on sait que dans le cœur, au cœur du cœur, il y a une partie aussi plus grande que nous. Là, il y a vraiment quelque chose qui se passe dans la connexion et après ça, vraiment, on s’organise pour que ça s’ancre, pour que ça s’intègre dans le corps, pour être enraciné tout le temps. Ça ne sert à rien d’être très harmonisé puis de fonctionner tout seul chez soi.
Il y a vraiment une rencontre aussi vers l’autre, d’être capable d’intégrer. Puis souvent, je vais dire aussi aux hypersensibles, être gentil, c’est un choix. Ça, ça vient de la Fondation Plein Pouvoir, tu vois, encore. Ça fait très longtemps que je travaillais avec eux, puis ils m’influencent encore. Donc oui, c’est vrai que c’est un choix d’être gentil. Si on est capable de poser nos limites, si on est capable à l’intérieur de soi de reconnaître nos besoins, de savoir c’est quoi nos valeurs, c’est tellement plus facile…
D’avoir des comportements qui sont alignés avec nous. Donc c’est ça. Après ça, là c’est sur 21 semaines ça, Marie-France. Oui, c’est quand même un bon programme, très, très, très complet. Tu vis vraiment une transformation complète, parce que moi, bon, on se voyait au début toutes les deux semaines, puis après ça maintenant tous les mois en entretien, mais c’est là que le plus beau se passe parce que tu vois rapidement des changements, parce que justement tu travailles toutes les couches finalement de l’être. Exactement.
Et dans ces 21 semaines-là, il y a un moment de pause, et après ça, on reprend. Quand on termine les rencontres hebdomadaires, là, il y a des rencontres qui vont être mensuelles. Les gens peuvent le suivre vraiment trois mois de suite ou ils peuvent revenir, mais dans les six mois, en tout cas tout du moins. Ce qui fait que… Parce que des fois, les gens vont dire, moi, c’est parfait, tout va bien, c’est correct. Puis il y a d’autres gens qui vont dire, moi, j’ai juste besoin de revenir, mais pas maintenant, pas tout de suite. J’ai besoin que ça se digère. Alors ils reviennent un peu plus tard.
Ce qui fait que les cohortes vont se croiser éventuellement dans ce cours-là pour le maintien. Parce que ça va être juste une fois par mois. Mais là, on va revisiter des notions, puis on va faire aussi d’autres hypnoses, carrément d’autres exercices aussi. Parce que, moi, c’est important pour moi que dans le programme, ça soit expérientiel. Au début, c’est sûr, on remplit le mental parce qu’il y en a besoin.
Oui, il a besoin de savoir, il a besoin d’avoir des connaissances, il a besoin d’avoir des repères. Mais après, plus ça va, plus le cartable diminue, parce qu’on est dans l’expérience. Oui, exactement. Oui, exactement. Et là, quand les gens, au début, ils ont des exercices, ils remplissent leur cartable de semaine en semaine. Mais après, c’est d’écouter une hypnose à la maison. Des fois, c’est vraiment juste d’observer…
Comment les gens autour de soi vont communiquer, quel impact ça a sur nous. Ce qui fait que ça s’intègre tout doucement et tantôt il y avait même quelqu’un qui me répondait justement aux maintiens de l’automne et qui me disait : « Tu sais que j’utilise encore les hypnoses au besoin, c’est une mine d’or, merci, merci, merci. » C’est vraiment cool, parce qu’une fois que la trousse est là, que les gens ont ça, ils sont…
Prêts à être autonomes. Quand ils reviennent, ils reviennent aussi pour voir la gang. Ce n’est pas juste… Il y a un effet de groupe, on a tendance à l’oublier, mais dans les groupes, je pense qu’on a le pouvoir de s’élever ensemble. Tout ça c’est bon, on évolue, mais avec les autres, au contact de l’autre, c’est tellement des opportunités d’évoluer extraordinaires. Des fois ça nous challenge aussi, puis d’autres fois, on va supporter l’autre, on va dire : « Ok, moi, je suis rendue ici. »
Ça, ça m’a aidée, peut-être que toi, ça peut t’aider. Alors, l’effet de groupe, il ne faut pas sous-estimer ça du tout. Exactement. L’effet de résonance. C’est de ça que tu parles. Parce que des fois, il y a des gens qui disent : « Est-ce que je vais aller en groupe? Mais ça me fait peur. Moi, je ne veux pas parler. Moi, ça me gêne. » Mais je leur dis, bon, déjà en partant, je ne vais obliger personne à parler. Mais non. Cependant, on sait qu’il y en a pour qui c’est plus facile. Vous allez regarder comment ils font. Oui.
Tranquillement, pas vite, le travail se fait. Ben oui. Parce qu’il y a la résonance de « moi aussi, moi aussi, je suis comme elle ». Puis « tiens, le physique ne tue pas dans la vie ». Non. Ce n’est pas parce que tu te dévoiles que tu vas mourir. Au contraire. Plus tu te dévoiles, plus tu es capable d’aller dans ta vulnérabilité, plus tu deviens solide, plus tu développes une maîtrise parce que tu la connais. Tu n’es pas du tout victime d’elle.
Doucement. Puis il y a des cours qui ont des partages, d’autres cours qui n’en ont pas du tout parce qu’on n’a pas le temps, parce qu’il y a des semaines qui sont plus chargées. Puis doucement, ils vont commencer à partager. Et quand ils ne peuvent pas, parce que les mots sont dérangeants, bien des fois je vais leur dire, tu arrives avec quoi? Dis-moi, c’est quoi la couleur dans laquelle tout arrive? Puis quand elle me dit rouge, bon ben rouge pour toi c’est quoi? Tu me dis…
Quelque chose qui est vif parce que je sais pas, moi je suis dans un état que je suis à vif ou… C’est tout! Puis à partir de là, on va continuer de travailler. Le groupe est très chouette pour ça, vraiment. Qu’après ensuite, parce qu’il y a un groupe aussi, c’est eux qui choisissent s’ils veulent avoir un groupe Messenger ou un groupe WhatsApp, c’est selon. Ou Instagram, en tout cas, on va voir. Et à partir de là, moi, je mets quelques petites informations dessus.
Mais eux aussi, ils tiennent. Ça, c’est vraiment le fun parce qu’ils sont capables après de voir : « regarde, elle a eu telle réalisation. » Parce qu’ils viennent, ils ont des objectifs vraiment précis. Ils vont vraiment prendre une position. Il y en a qui sont en changement de carrière. Il y en a qui se cherchent. Ils savent qu’ils sont en transformation. Il y a eu comme un éveil de « je suis insatisfaite », un peu comme moi quand j’étais comédienne.
Ma vie n’a pas de sens, comment je peux trouver du sens dans ce que je fais? Puis ça, ça demande un temps quand même. Ça demande de se déposer, ça demande d’être en contact avec soi. Puis quand il y a trop de couches, tu ne peux pas avoir l’information. Donc ça aussi, ils vont venir. Tu sais, souvent c’est le mot « changement », mais changement de carrière, changement des fois de situation amoureuse. Tu remets tout en question après.
C’est tellement comme ça que moi je t’avais rencontrée. J’étais en plein changement. Je savais que ma carrière de journaliste, comme je la faisais, ça ne faisait plus de sens parce que j’étais toujours… J’étais rendue au top, les Fashion Week, la page la plus vue du journal. Puis je me disais toujours « What’s next? » Puis là, j’étais comme, ça ne me nourrit plus. Puis je me souviens, je me suis assise, puis c’était après une rupture super douloureuse. Je m’étais fait larguer à Paris et j’étais comme, là, ça suffit, ma vie doit changer, mais je n’ai plus d’outils, je n’ai plus de moyens.
Et tu m’avais été référée par un naturopathe commun qu’on avait. Je t’ai rencontrée et j’ai fait « my god, OK, cette fille-là est vraiment là pour m’aider à éclairer mon chemin et à dépoussiérer finalement ce qui était déjà là, mais à me donner des ressources pour accéder à tout ça. » On a juste besoin d’un petit coup de pouce externe. Oui, et tu as des grandes qualités, Marie-France. Tu es persévérante. Tu es une travailleuse. Tu es quelqu’un qui s’engage.
Tu t’es engagée dans ta démarche. Tu sais, tu as vraiment dit : « moi je veux m’en aller quelque part, je sais pas encore où, mais je vais trouver. Puis je vais m’organiser puis je vais faire mes devoirs. » Tu sais, tu as vraiment été une première de classe à ce niveau-là, vraiment. Puis si je te vois travailler encore aujourd’hui, tu travailles fort.
Et en même temps, tu es à une place où tu te laisses aussi être là, et tu es capable de récupérer et de te nourrir. Il y a vraiment un engagement. C’est ça que moi je demande aux gens. Parce que de venir faire un programme, ça demande de l’engagement. Ça demande du temps. Ça demande une décision. Ça demande de dire : ça va être ça mon focus pour les prochains mois. Ça demande de l’investissement aussi financier.
Ça demande vraiment de dire « Là, je me choisis, moi, et je me donne tous les moyens pour réussir. » Toi, tu l’as fait, tu t’es embarquée, puis aujourd’hui, tu récoltes. C’est le retour, oui. Le retour sur investissement est incroyable. Quand on investit sur soi, je ne le dirai jamais assez. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse se faire. On investit volontiers 500 $ sur des trucs qui n’ont pas de rapport, comme un nouveau téléviseur quand on en a un qui fonctionne super bien.
Mais quand vient le temps d’investir 500 $ sur soi, on se dit : c’est ben trop! Pourtant, tu es la personne la plus importante dans ta vie. Ton corps, ta santé, c’est la chose la plus précieuse que tu auras jamais. Alors, c’est le meilleur retour sur investissement que tu vas avoir parce qu’après ça, ça te rapproche de tes rêves, ça te permet de vivre tes rêves. Parce que tu ne peux pas vivre tes rêves si tu n’es pas alignée avec toi-même, que tu ne sais pas où tu t’en vas et tout, que tu n’es pas harmonisée. C’est vraiment là que ton travail aide.
Mais oui, même, tu sais, des fois les gens disent : ben moi je le vis, je vis mon rêve, j’ai atteint mes objectifs, j’ai eu la promotion que je voulais. Et là tout à coup, ils ont des défis. Parce que là ils rencontrent plein de situations qu’ils n’ont jamais connues avant. Puis là ils disent : « Comment ça va bien? J’ai tout ce dont j’ai rêvé. Et là, j’ai plein de difficultés, comment ça se fait? » Parce que ça demande plus au niveau émotif, ça demande d’avoir une vitesse d’exécution.
Un mental clair, être capable de se positionner face à des nouveaux employés ou à l’équipe qu’ils ont à gérer. Alors là, c’est de l’expansion, ça. Ils ne sont pas dans une difficulté. Non. Ils sont vraiment dans : « je veux grandir, je veux vraiment être stable, je veux m’épanouir. » Puis là, mon expansion fait mal. Je suis en contraction parce que je manque des outils. Oui.
Souvent c’est ça, parce que pour passer à un autre palier, il faut que tu régules ton système nerveux, tu régules ton être. Puis là, t’es comme « OK, j’ai tout ce que je veux, mais attends, je ne suis pas super confortable là-dedans, il me manque quelque chose. » Donc là, d’aller chercher les outils justement pour dire : « OK, là je suis sécure dans ce palier-là, ça va bien, je peux faire face aux enjeux. » Puis après ça, bon, on passera à un autre palier puis on refera le même processus. Exactement. Alors il y a toutes sortes de périodes de changement dans la vie.
Il y a des fois aussi des périodes de deuil qu’on a à faire pour plein de raisons, parce que des fois quitter un métier n’est pas nécessairement facile. Des fois, le deuil, la peine d’amour aussi, ou le deuil d’une personne chère, ça va remettre en question plein de choses. Donc le changement, ça a déjà ces deux composantes-là : d’avoir des pertes puis en même temps des gains. Puis c’est vraiment le moment, souvent je dis : bien, vous êtes en train de traverser le pont.
Il faut faire confiance, continuer d’avancer. Même si des fois vous ne savez pas exactement où vous allez poser le pied pour le prochain pas, allez-y, continuez. Des fois, juste le fait d’être en gang, d’avoir cet avantage-là, de pouvoir se déposer deux heures par semaine, de dire : « où je suis en ce moment, qu’est-ce qui se passe, comment je respire, est-ce que je suis dans mon corps, est-ce que j’ai pris soin de moi cette semaine? »
Est-ce qu’il y a encore des pensées que je traîne qui me nuisent, qui sont incessantes, qui reviennent? Donc là, ils ont des petits tableaux, des grilles pour être capables de revenir. Est-ce que c’est utile? Si ce n’est pas utile, qu’est-ce que je fais avec? Des stratégies. C’est ça, de ce côté-là. Ça change tout. Ça permet vraiment que les périodes de changement, de transformation, soient plus douces.
Oui, même plus douces envers soi. On manque beaucoup de douceur envers soi. On est souvent notre pire critique. Puis ça, c’est très taxant pour le système nerveux d’être toujours dans la critique de soi, dans la négativité face à soi. Bien oui, bien oui. Alors ça, on en parle souvent. On donne même un nom à cette partie de nous. L’ego. Oui, mais l’ego, tu sais, des fois on va dire l’ego, puis là… Parce que l’ego est utile, il y a une partie de l’ego qui est très utile. Absolument.
Mais celle-là, la partie de l’ego qui est vraiment nuisible, on peut vraiment s’amuser à la personnifier, à lui donner un nom, à l’assigner. On peut aussi lui dire qu’on va la mettre sur l’étagère et qu’on ne l’écoutera pas. Il y avait quelqu’un qui avait dit, un jour, j’avais trouvé ça tellement beau. Elle avait dit : « Moi, quand cette partie-là commence à se manifester un peu trop, je lui dis, donne-moi la main, viens, attends, on va aller prendre une marche. »
J’adore! Bon, il y a comme une distanciation, pas de nous, mais de cette partie-là, en fait, de cette voix-là qui est si dérangeante, qui nous tape dessus tout le temps. Oui, puis on reprend notre pouvoir aussi un peu face à cette voix-là, de cette façon-là. Bien sûr, bien sûr. C’est ça. Le but, je dirais, c’est vraiment d’être dans sa pleine puissance.
Alors on passe par calmer le mental, on passe par apaiser le cœur, on passe par faire les meilleures décisions pour soi. Mais au bout, c’est de vivre sa pleine puissance. Ben oui. D’être bien, peu importe ce qu’on vit, puis il y en aura toujours de l’inconfort, toujours, toujours. Oui, toujours. Ça se peut pas que dans la vie on n’ait pas d’inconfort. Il y a une partie en ce moment dans la culture populaire du coaching, puis là je n’ouvrirai pas complètement ce…
Ce dossier-là. Mais dans la culture populaire du développement personnel, en fait, c’est d’aller dans quelque chose qui est complètement idéaliste. Oui. Et en même temps qui est irréaliste. Oui, plus de stress, je ne veux plus de stress, je ne veux plus d’inconfort, je veux être neutre. Mais ça n’existe pas, la vie arrive, puis ça va nous chambouler à certains moments. Mais il faut juste être outillé finalement pour traverser ça. Bien oui. Alors, c’est à ça que ça sert.
C’est ça que sert vraiment le programme. Je travaille en petits groupes. Moi, je n’ai pas de grands, grands groupes. J’ai goûté à toutes sortes d’affaires dans ma vie. Je ne dis pas qu’il n’y a pas un thrill de se retrouver dans un auditorium avec 70 personnes. C’est correct aussi. Mais il y a des moments dans des parcours qui sont plus longs, plus profonds. Je préfère que ce soit des petits groupes. Mon maximum, c’est 12. 12, c’est parfait.
C’est parfait. Des fois, ça va être un peu plus petit, mais mon maximum, c’est ça. Je ne veux pas aller plus loin que ça. Ça, c’est très, très, très avantageux parce que ceux qui ont envie de parler, ils peuvent. Ceux qui ne veulent pas, c’est correct aussi. Il y a un équilibre. En tout cas, c’est plus facile à gérer, je dirais, pour créer des liens qui sont significatifs aussi, parce qu’on a tellement besoin de ça en ce moment, d’avoir des liens avec des gens. Authentiques. Authentiques surtout, oui.
Oui. Alors des fois, les gens me disent : « Moi là, je suis mieux, j’ai l’impression d’être plus moi avec vous que dans ma propre famille. » C’est quelque chose, hein? Oui. Parce que c’est vrai que ce n’est pas toujours facile d’être complètement soi, surtout quand on est en chantier. Bien oui, surtout, surtout parce que aussi les gens ont leurs croyances limitantes, puis ça, je l’ai réalisé avec ma famille, de parler. Il y a des gens avec qui je ne parle plus de mes rêves ou quoi que ce soit parce qu’ils essaient de…
De diminuer un petit peu ça, mais voyons, ça se peut pas, tu peux pas arriver à ça ou… Ils disent, mais voyons, puis là, ça te fait douter de toi, donc il y a des rêves, des choses que je garde juste pour moi. Ou que je partage justement avec mon club Select, que j’ai, ces amis-là qui vont m’élever, m’encourager dans tout ça. Mais oui, ça peut être très challengeant quand on est en chantier de partager, puis c’est là que ça peut nous ébranler puis nous ramener dans nos vieilles habitudes finalement, nos vieilles pantoufles. Alors maintenant, c’est de trouver des gens qui en profitent.
Bien oui, absolument, mais justement, je vais mettre tous les liens dans la description pour que les gens puissent te contacter et avoir plus d’informations sur ce beau programme, parce que vraiment, ben c’est ça, t’es vraiment une éclaireuse sur nos chemins qui nous permet d’accéder à cette version-là de soi et on a tellement besoin de plus de gens comme toi, parce que je pense que quand on est dans cette pleine lumière, ben surtout en tant qu’hypersensible, on devient régulé, puis plus on est régulé, plus on a la capacité aussi d’entrer en cohérence, tu sais on parle beaucoup de cohérence cardiaque, de champ…
Champ magnétique, plus notre champ à nous est régulé, plus quand on entre au contact de l’autre, on aide l’autre aussi à se réguler. Alors ça, c’est super important, le travail qu’on fait sur soi. C’est le changement qu’on va voir dans le monde éventuellement. Exactement, parce que les gens partent, mais ils vont influencer toute leur famille aussi. Il y a tout un cercle qu’ils vont faire. Moi, à chaque fois, je me dis : « J’en ai 12, mais ces 12-là ont déjà un impact encore plus grand. » Oui. Ça continue comme ça.
Tous les coachs qu’on a formés dans les écoles, puis les hypnothérapeutes, c’est pareil, à chaque fois on se dit, OK. C’est comme ça aussi, à mon sens, ça c’est une croyance que j’ai vraiment, qu’on peut vraiment aider ce passage-là pour le nouveau monde, parce qu’on a besoin de fonctionner autrement, on a besoin tellement d’être en ligne de façon différente. Ce qui fait que ça, c’est des outils, en tout cas pour moi, qui sont vraiment très précieux.
Merci Marie-France! Merci Chantal, c’était tellement un plaisir de t’avoir sur le podcast. J’ai tout de suite pensé à toi quand je l’ai lancé. Je me disais c’est sûr que je veux Chantal comme invitée sur le show, qu’elle vienne partager sa belle lumière. Que mes abonnés puissent te découvrir et découvrir le beau travail que tu fais. Je ne sais pas combien de personnes je t’ai référé depuis qu’on se voit. Puis à chaque fois, ils me disent : « Mon Dieu, le travail avec Chantal a vraiment changé ma vie. » Alors voilà.
Merci de ta confiance. Continue ton beau travail, vraiment. Je suis très heureuse pour toi de toute l’orientation de ta vie. Vraiment, t’es belle, t’es tellement à ta place. Puis là, je t’ai vue cet été dans ton programme. Tu es d’une expertise, absolument utile, pertinente. Alors continue, ma belle Marie-France, vraiment. Mille mercis.
Nous, on se retrouve la semaine prochaine. À bientôt!