Dans notre quotidien trépidant, il est facile de perdre le lien avec soi-même, d’ignorer ses besoins et d’évoluer en mode « pilote automatique ». Pourtant, te reconnecter à toi-même est essentiel pour une vie plus épanouie et équilibrée.
Dans l’épisode 13 du Coco Latté Talk, j’aborde l’importance de la connexion à soi, avec les défis que ça représente. Je te partage comment la déconnexion avec soi peut avoir des conséquences sur la santé, mais aussi comment la prise de conscience et la responsabilité personnelle peuvent mener à une transformation positive. Voici quelques pistes à explorer.
1. La respiration : un outil puissant
Tu passes probablement tes journées sans vraiment respirer. Pourtant, la façon dont tu respires reflète la qualité de ta vie. Si tu respires rapidement et de manière superficielle, comme en mode survie, ton corps sera aussi en mode survie. Inspire en quatre temps et expire en six temps, aussi souvent que possible.
En ralentissant ta respiration, tu crées un espace de calme dans ta journée, et tu désamorces la réponse de stress. Cet exercice simple peut transformer ta manière d’aborder les défis du quotidien.
2. Accueille l’inconfort pour mieux te connaître
Te reconnecter à toi-même peut être inconfortable, surtout si tu n’y es pas habituée. Comme une première rencontre, il peut y avoir de l’inconfort. Prends le temps de t’asseoir avec toi-même, d’observer tes émotions et tes pensées sans jugement.
Lorsque des émotions désagréables surgissent, identifie où elles se logent dans ton corps. Plutôt que d’essayer de les supprimer, écoute leur message. Respire à travers ces sensations pour les apaiser. C’est dans cette observation bienveillante que réside la transformation.
3. Respecte ton rythme naturel
Surtout si tu es une femme, ton énergie varie au fil de ton cycle hormonal. Respecte tes besoins, même quand la société te pousse à être toujours productive.
Pendant certaines phases, comme avant ou pendant tes règles, privilégie la douceur. Remplace un entraînement intense par une marche ou une activité plus douce. C’est un acte d’amour envers toi-même.
4. Investis en toi
À l’approche de périodes comme le Black Friday, il peut être tentant de combler un vide intérieur avec des achats. Mais souvent, ce besoin de consommer cache un manque de connexion à toi-même. Investis plutôt en toi : médite, écris dans un journal ou consulte un thérapeute.
Construis une relation solide avec toi-même, car elle influence toutes les autres. Quand tu es en paix avec toi, tu attires des relations plus saines et épanouies.
5. Visualiser pour créer le changement
Le changement commence par une vision claire. Imagine la personne que tu veux devenir : comment pense-t-elle ? Que fait-elle chaque jour ? Quelles sont ses habitudes ? Puis, commence dès maintenant à intégrer ces actions dans ta vie.
Ne remets pas ta transformation à demain. Le meilleur moment pour commencer, c’est maintenant.
En te reconnectant à toi-même, tu cultives un amour-propre profond et une vie alignée avec tes désirs. Alors aujourd’hui, respire, prends du temps pour toi et observe la magie opérer.
Les pépites de cet épisode:
- La connexion à soi est essentielle pour le bien-être.
- Éviter la connexion avec soi peut mener à des problèmes de santé.
- Prendre le temps de s’asseoir en silence est crucial.
- Les émotions doivent être écoutées et accueillies.
- La respiration consciente aide à gérer le stress.
- Investir en soi est plus important que la consommation matérielle.
- La déconnexion peut affecter nos relations avec les autres.
- La prise de responsabilité est clé pour la transformation personnelle.
- Planifier du temps pour soi est essentiel pour une vie équilibrée.
On est la seule personne avec laquelle on va vivre 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Et pourtant, on est la personne de laquelle on est le plus déconnecté.
MOMENTS FORTS DE L'ÉPISODE
- 00:00 Introduction
- 02:50 La déconnexion de soi et ses conséquences
- 06:12 Les maladies et la prise de conscience
- 09:02 L’importance de la connexion corporelle
- 11:49 La respiration et la gestion du stress
- 15:01 Investir en soi et éviter la surconsommation
- 17:55 Conclusion et invitation à la réflexion
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Marie-France n’est pas médecin. Elle ne propose donc pas de diagnostic ou de plan de traitement. Elle ne corrige pas non plus de déficience de santé. Les informations contenues dans ce podcast sont uniquement à visée éducative. Consultez toujours d’abord votre médecin pour toute question relative à votre santé.
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TRANSCRIPTION DE L'ÉPISODE
Salut les beautés, re-bienvenue sur le Coco Latté Talk. Alors aujourd’hui, on jase de connexion à soi. J’en ai parlé un petit peu la semaine dernière sur les réseaux sociaux : à quel point on est la seule personne avec laquelle on va vivre 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, 365 jours par année. Et pourtant, on est la personne de laquelle on est le plus déconnecté. On va chercher la connexion partout autour de soi, mais on oublie vite la connexion la plus importante : celle avec soi.
Et je me dis toujours : la connexion avec toi-même, tu es la personne la plus importante dans ta vie. La relation avec ton corps, avec ton être, c’est ça que tu devrais chérir par-dessus tout. Et là, je suis là pour vous faire la morale, mais je n’ai pas toujours été en belle relation avec moi-même. Je persiste à croire que c’est cette déconnexion qui a pavé le chemin vers la maladie. À un certain moment, je n’écoutais pas mon corps chuchoter, alors je n’ai pas pu l’entendre avant qu’il crie.
Je veux juste que tu te poses honnêtement cette question-là : est-ce que j’ai de la difficulté à m’asseoir en silence avec moi-même? Est-ce que je suis toujours en train de trouver des façons de fuir, que ce soit ma to-do liste qui déborde, sans aucun espace pour respirer, qui est toujours “bookée” au maximum? La surproductivité, où j’en donne toujours plus qu’on ne m’en demande?
Peut-être que je refuse tout simplement de passer ne serait-ce que quelques minutes en silence avec moi-même. Peut-être que ça passe par la distraction, comme passer mes soirées sur Netflix plutôt que de prendre 30 minutes ou une heure pour commencer à mettre en branle un projet ou atteindre un objectif. Les moyens de fuir la connexion avec soi sont multiples : l’alcool, la nourriture, et je pourrais continuer. On est à l’aube du Black Friday, par exemple, et on consomme toutes sortes de biens pour rechercher ce “rush” de dopamine.
Des biens inutiles, dont souvent on n’a pas besoin. On surcharge notre carte de crédit, ce qui génère du stress financier, qui contribue à la dérégulation du système nerveux. Vous savez à quel point sur “Namasté Coco Latté”, j’aime parler de régulation du système nerveux. Alors, on utilise toutes sortes de moyens pour éviter de se connecter à la personne la plus importante de sa vie : soi-même.
Mais si tu ne peux pas te connecter avec toi, comment peux-tu espérer avoir une relation saine avec le monde autour de toi? C’est comme si tu avais un conjoint et que tu l’ignorais toute la journée. Tu ignores ses besoins, tu ne l’écoutes pas, il te parle et tu fais “chut, chut, chut”. Tu es étourdi par le tourbillon de tout ce qu’il y a à faire, pris dans la productivité, et il n’y a pas de place pour lui. Est-ce que ton conjoint va rester là? Ben non! Parce que, “Hé, j’ai besoin d’amour, j’ai des besoins qui ne sont pas comblés.”
Et à un certain moment, c’est ce qui se passe avec notre corps : cette espèce de déconnexion peut aller très loin, jusqu’à la maladie, par exemple. Notre corps a des besoins fondamentaux, comme le repos, et si on fuit constamment la connexion avec soi, on ne prend jamais le temps de se reposer.
Alors, sois honnête envers toi. Moi, je me souviens, j’étais partout, sur tous les tapis rouges, et je me disais : je suis au sommet. J’avais la chronique la plus lue du Journal de Montréal, j’étais sur la web TV du Journal de Montréal. Le prochain step, c’était probablement la télé. Mais j’étais tellement vide à l’intérieur que je me demandais toujours : “What’s next?” C’est quoi la prochaine étape?
Je cherchais constamment à l’extérieur de moi pour combler ce vide, ce “rush” de dopamine. Je dépensais mes paies dans des vêtements en me justifiant : “Ok, je dois être bien mise pour les tapis rouges et tout.”
Je travaillais tout le temps. Je me vantais de faire des 60 jours en ligne. J’étais fatiguée? Ce n’est pas grave! Je mettais du maquillage, du cache-cernes, j’enfilais une belle robe, mon plus beau sourire, mon masque, et let’s go!
Et puis la maladie est arrivée. Quand j’ai perdu ma chronique au Journal de Montréal, tout à coup, parce que je n’y étais plus, je n’étais plus personne. Mes collègues, que je pensais être mes amis, ne retournaient pas mes appels. Je me suis dit : “Wow, je pensais que j’avais des amis, mais maintenant que je ne travaille plus au Journal de Montréal, ils n’ont plus aucune raison de me parler.” Tout était superficiel.
Et là, je n’avais plus le choix : je devais m’asseoir en silence avec moi-même. Mais je ne récupérais pas de ma fatigue. Je suis allée chez le médecin, et le diagnostic est tombé : la maladie de Hashimoto, une maladie auto-immune de la glande thyroïde.
J’ai d’abord été dans le rejet : “Comment ça, mon corps me fait défaut?” Mais en réalité, je m’entraînais trop, je mangeais mal, et je ne dormais pas assez. Quand tu cours les tapis rouges, qu’est-ce qui est ouvert à 23h ou minuit? Le McDo. J’étais aussi Miss Météo la nuit à Radio Énergie, et le jour, je courais les tapis rouges pour 7 Jours. Je me disais : “Je dormirai quand je serai morte.”
Mon corps a décidé qu’il ne voulait pas mourir, mais vivre. Tout dans notre corps est conçu pour survivre. Et à un moment, une petite voix intérieure dit : “Moi, je veux vivre, pas juste survivre.”
C’est là qu’a commencé la première étape. Mais je n’ai pas compris tout de suite. Il m’a fallu un deuxième diagnostic, le syndrome de l’intestin irritable en 2015, et un troisième en 2019 : le syndrome des ovaires polykystiques. Trois diagnostics pour que je me dise : “OK, ça suffit, ma vie doit changer.”
Et comment ma vie pouvait-elle changer? Soit je restais victime de mon corps, soit je prenais ma part de responsabilité. Et ma part, c’était ça : je n’avais pas été connectée à mon corps, je l’avais poussé à bout. Ma valeur résidait dans mon statut social, dans mon emploi, dans ma carrière, plutôt que dans ce que j’étais à l’intérieur.
Alors ça a été un beau travail de déconstruction. J’ai dû déconstruire tous mes programmes, tout ce que j’étais, pour finalement, tranquillement, rebâtir ce que je voulais être. Donc je savais, j’avais une vision. Je disais : « Qui ils font, comment, ces gens en santé, qui sont heureux ? » Parce que moi, j’étais profondément malheureuse. J’étais partout, je faisais, puis après ça, j’ai fait le saut en mode beauté. Je faisais de beaux voyages de presse, j’étais dans toutes les Fashion Weeks — Paris, New York — mais je me disais toujours : « C’est quoi la suite ? » Donc, t’es toujours en train de courir.
Après le prochain, en anglais on dit « the shiny object ». Et là, tu te demandes : « Attends, peut-être que le shiny object est en fait à l’intérieur de moi, puis c’est ça qui demande d’être dépoussiéré. » Et ça demande du courage, de s’asseoir avec soi-même dans l’inconfort. Les premiers moments où je me suis assise sur mon coussin de méditation, je faisais juste pleurer. Je pleurais, je pleurais, je pleurais. Puis j’ai une amie qui, pendant la pandémie, voulait commencer à méditer, mais elle ne se sentait pas capable. Elle disait : « Je fais juste pleurer. »
Eh bien, j’ai dit : « T’imagines-tu le trop-plein que ton corps a ? Et là, c’est le moment que tu lui donnes pour l’exprimer. » Alors évidemment, allez chercher de l’aide quand vous avez justement ce trop-plein. Si vous redoutez la connexion avec vous, ça vaut la peine aussi d’aller voir un psychologue ou un psychothérapeute. Ce sont vraiment des gens qui vont vous aider à peaufiner cette relation-là avec vous. Mais vous, ce que vous pouvez faire déjà d’emblée à la maison, c’est de prendre ces petits moments de connexion avec soi, d’écouter vos besoins.
OK, mon corps est fatigué en ce moment. Surtout en tant que femme, on vit dans un monde de 9 à 5 très patriarcal. Les hommes ont une belle énergie, la testostérone est très stable. Au niveau des femmes, on a plein de fluctuations hormonales tout au long de notre cycle, tout au long du mois. On est cycliques et on doit travailler avec ces phases. On ne nous apprend pas ça à l’école, malheureusement.
Bien avant d’autres choses, je pense qu’en tant que femme, on devrait nous apprendre tout l’impact des fluctuations hormonales sur notre corps et comment on peut travailler avec ça. Donc oui, naturellement, dans certaines phases du mois, en phase lutéale, par exemple, juste avant nos règles et pendant nos règles, on est plus « doux-doux ». On a envie de se mettre dans une bulle de douceur. Donc respecter ce rythme-là, l’accueillir, même si parfois je me dis : « Je devrais être productive en ce moment », mais c’est correct. Mon corps ne veut pas être productif en ce moment. Je l’accueille là où il en est.
Donc déjà, juste travailler avec ça, respecter : « OK, aujourd’hui, je suis un peu plus fatiguée, donc je ne vais pas aller faire une grosse séance de spinning. » Peut-être que je vais quand même aller à mon spinning, mais plus doucement. Ou je vais aller marcher à l’extérieur. Ce sera un peu plus doux, parce qu’on a tendance à oublier que la marche est un exercice physique. Et vous pouvez la moduler. Si la marche est rapide, ça fait monter un peu le cardio.
Donc, passer ce temps-là avec soi, avec son corps, être dans le mouvement, dans la connexion, dans le respect de ce qui se passe. Bien nourrir son corps, c’est tellement essentiel. 80 % de ce qu’on devrait mettre dans notre assiette devrait être des aliments frais qui n’ont pas besoin d’étiquettes : des fruits, des légumes, de la viande, des œufs, du poisson. Et pourtant, on se retrouve plutôt avec l’inverse : seulement 20 % d’aliments frais dans nos assiettes et le reste, ce sont des produits transformés.
Donc, quand on développe cette connexion-là avec soi-même, on développe de l’amour envers soi. On développe aussi du courage parce que, comme je vous dis, ce n’est pas facile de s’asseoir avec soi-même en silence, d’écouter : « OK, cette émotion-là… » Et parfois, c’est tout ce qu’il faut pour qu’une émotion qui était là depuis longtemps puisse juste partir. Se connecter, écouter ce qu’elle a à dire. Parfois, une émotion reste là parce qu’elle a un message à transmettre, en quelque sorte.
Ça peut sembler un peu ésotérique, mais on réalise : « Ça fait des semaines que je me lève et que je me sens blah. » Alors tiens, peut-être qu’une situation est arrivée et je n’ai pas pris le temps d’accueillir toutes les émotions, le cocktail d’émotions qui s’y cachaient. OK, je me sens comme ça, mais où ça se loge dans mon corps ? Tiens, je le ressens au niveau de la poitrine. Peut-être que ça a une couleur, une masse, une texture.
Juste être curieux : « Comment cette émotion va-t-elle s’exprimer dans mon corps ? » Et respirer à travers ça. Naturellement, je vous garantis qu’au bout de quelques minutes, l’émotion diminue tranquillement. Et souvent, on n’a pas besoin de rattacher l’émotion à quoi que ce soit ni de revivre un épisode fâcheux. Parfois, juste reconnaître : « OK, j’ai de la frustration par rapport à ça, ça s’exprime de telle façon dans mon corps. » Puis se demander : « Comment je veux me sentir ? Je veux me sentir en paix. »
Ne pas essayer de contrôler les autres, parce que des fois, on se dit : « Cette personne a fait ça, c’est de sa faute. » Mais non. La personne poursuit sa vie, probablement qu’elle n’accorde même pas d’importance à cet événement-là, qui ne prend pas autant d’ampleur pour elle que pour vous. Mais vous pouvez choisir de vous dire : « Peu importe ce qui s’est passé, je veux me sentir en paix. »
Et ce n’est pas vrai qu’il existe un « switch on/off » pour enlever une émotion comme ça. Non, des fois, il faut poser la question à soi-même. Notre cerveau veut travailler pour nous. Alors, de l’utiliser logiquement : « Comment puis-je me sentir bien par rapport à ça ? »
Première étape de la connexion à soi : se connecter à son corps, à ce qu’on ressent dans son corps. Ensuite, respirer. On passe nos journées sans respirer correctement. Je le vois chez mes clientes en ostéopathie : elles arrivent toutes crispées, la cage thoracique ne bouge pas, rien ne bouge, et elles disent : « J’ai mal au dos, aux épaules, à la nuque, à la tête. » Mais oui, tout ça est figé.
Alors, juste réapprendre à respirer pour désamorcer la réponse de stress. Inspirer en quatre temps, expirer en six temps, aussi souvent que possible dans la journée. Tout le monde a quelques minutes ici et là pour le faire. Et ça commence à créer un peu d’espace, parce que souvent mes clientes arrivent débordées. Elles ne respirent même plus, ni dans leur corps ni dans leur vie.
La façon dont on respire reflète la qualité de notre vie. C’est tellement fort, comme phrase. Parce que si vous respirez de manière stressée, comme si vous étiez toujours en mode survie ou à la course, c’est ainsi que vous expérimenterez votre vie. Mais si, au quotidien, vous essayez de vous ramener à une respiration lente, calme, fluide, vous créez naturellement de l’espace pour mieux vivre.
Alors, la première étape, quand votre horaire ne « respire » pas et que vous êtes surchargé·e, c’est d’ajouter ici et là des moments où vous respirez. Ce sont des moments de connexion avec vous-même. C’est comme si vous reconnectiez avec vous-même, et petit à petit, vous bâtissez une meilleure relation avec vous-même.
Quand on n’a jamais appris à être confortable avec soi-même, c’est normal que ça soit inconfortable au début. Comme dans une nouvelle relation, il y a un moment d’hésitation : « Est-ce que je suis censé·e penser ça ? Est-ce que je suis censé·e me sentir comme ça ? » Et prendre le temps de s’asseoir permet aussi de capter ce qui se passe dans votre tête.
Parfois, on se dit : « Je suis maladroit·e, je n’ai pas de chance. » Mais peut-être que vous êtes simplement fatigué·e. Vous avez échappé une assiette ? Ce n’est pas grave, c’est du matériel. Mais attention à ce que vous dites après « je suis », car ces phrases peuvent vous conditionner. Par exemple, passer de « je ne suis pas à la hauteur » à « je suis à la hauteur ».
Plus vous vous connecterez à vous-même, plus vous bâtirez une relation de confiance avec vous-même. Et, tranquillement, vous vous sentirez bien avec vous-même, puis avec les autres. Vous aimerez les autres à la hauteur de l’amour que vous avez pour vous-même.
C’est dans la connexion à soi qu’on développe de l’amour et de la compassion. Le changement qu’on veut voir dans le monde, il faut l’incarner d’abord soi-même. Et, à l’aube du Black Friday, on a tendance à se laisser emporter par les promotions : « Je vais m’acheter plein de vêtements, tout est en rabais ! »
Mais utilisez votre argent pour investir en vous-même, pour quelque chose qui vous fera réellement du bien. Ça peut être de consulter un psychothérapeute, un coach, ou de prendre des ressources pour travailler sur vous. Vous n’avez probablement pas besoin d’un énième chandail. Vous avez besoin de connexion avec vous-même. Et cet investissement peut être aussi simple que du temps.
Au lieu de magasiner en ligne, prenez ce temps pour vous connecter à vous-même, bouger, respirer, planifier. Parce que, comme je le dis souvent : « Échouer de planifier, c’est planifier d’échouer. » Quand vous avez une vision claire de ce que vous voulez, cela guide vos actions.
Ne remettez pas au Nouvel An pour devenir la personne que vous voulez être. Ça commence maintenant. Si vous voulez être en forme, demandez-vous : « Quelles sont les actions quotidiennes d’une personne en forme ? » Et commencez à les intégrer dès aujourd’hui.